Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Beaumont craint les impacts d’un troisième lien

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 décembre 2018 26 commentaires

Marc-Antoine Lavoie
Radio-Canada

Le troisième lien entraînera « énormément de pression sur les terres agricoles », affirme le maire de Beaumont.

David L. Christopher entend se doter d’un plan pour protéger son territoire, et ce même s’il appuie le projet par solidarité envers les autres élus de Chaudière-Appalaches

« On appuie [le troisième lien] parce que je dois penser à la MRC de Bellechasse, pas juste à Beaumont. […] Les autres maires ont besoin de ça pour leur développement économique », explique le maire en entrevue à Radio-Canada.

S’il supporte le maire de Lévis, qui répète sur toutes les tribunes avoir le soutien de ses collègues de la Rive-Sud, M. Christopher craint que le nouveau lien accélère l’étalement urbain et force le dézonage de terres agricoles.

Beaumont sera aux premières loges pour assister à la construction du futur lien entre Québec et Lévis qui débouchera sur les terres à proximité de la municipalité.

Le village compte présentement un peu plus de 2600 résidents et les quartiers résidentiels « poussent comme des champignons ». Le maire précise que sa municipalité peut encore accueillir 275 résidences, ce qui devrait suffire pour les 15 à 20 prochaines années.

« À 4000 résidents, on va commencer à être plein et ça va mettre énormément de pression sur les terres agricoles », soulève M. Christopher.

Il ajoute que Beaumont est « l’une des plus vieilles municipalités au Canada ». Le cœur du village est d’ailleurs considéré comme un site patrimonial par le ministère de la Culture.

Regroupant une soixantaine de bâtiments, ce site comprend notamment le premier presbytère de la paroisse construit en 1722 ainsi que l’Église Saint-Étienne-de-Beaumont érigée une dizaine d’années plus tard.

« Il y a certaines parties de Beaumont qu’il faut absolument protéger », raconte le maire passionné d’histoire.

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Voir aussi : Projet - Troisième lien.

Les Hurons-Wendats convoitent les terrains de la Défense nationale à Sainte-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 décembre 2018 1 commentaire

Guylaine Bussière
Radio-Canada

À l’étroit sur la réserve de Wendake, les Hurons-Wendats veulent faire l’acquisition des terrains récemment libérés par la Défense nationale à Sainte-Foy. Le grand chef Konrad Sioui souhaite doubler les espaces résidentiels de la réserve en développant cette parcelle de terrains évaluée à un peu plus de 35 millions de dollars.

L’actuel territoire de Wendake, enclavé au coeur de Québec dans le secteur de Loretteville, fait à peine quelques kilomètres carrés et la nation huronne-wendate y manque d’espace, affirme Konrad Sioui.

« On n’a plus de place, tout le monde l’a reconnu, c’est l’une des plus petites réserves indiennes au Canada, Wendake, ça fait longtemps », dit-il.

Cette situation oblige plusieurs membres de la communauté à vivre hors réserve.

Selon le conseil de la nation, 851 Hurons-Wendats sont inscrits sur une liste d’attente en vue de s’installer sur le territoire huron.

En acquérant les 123 000 mètres carrés dont la Défense nationale veut se départir à Sainte-Foy, le conseil de la nation pourrait être en mesure de répondre à la demande, fait valoir Konrad Sioui.

À ceux qui pourraient soulever que les Hurons seront loin de leur réserve actuelle, le grand chef rappelle que ces terres leur appartenaient à l’origine.

« On est en plein corridor de la seigneurie de Sillery ici, c’est notre seigneurie, alors on est toujours dans l’optique d’agrandir Wendake à l’intérieur de nos terres ancestrales. »

Selon le conseil de la nation, 851 Hurons-Wendats sont inscrits sur une liste d’attente en vue de s’installer sur le territoire huron.

En acquérant les 123 000 mètres carrés dont la Défense nationale veut se départir à Sainte-Foy, le conseil de la nation pourrait être en mesure de répondre à la demande, fait valoir Konrad Sioui.

À ceux qui pourraient soulever que les Hurons seront loin de leur réserve actuelle, le grand chef rappelle que ces terres leur appartenaient à l’origine.

« On est en plein corridor de la seigneurie de Sillery ici, c’est notre seigneurie, alors on est toujours dans l’optique d’agrandir Wendake à l’intérieur de nos terres ancestrales. »

« Pas de tours de 60 étages. On ne veut pas faire un Place Laurier deux ni rien. On veut que ce soit des terres qui servent à un développement qui est confortable, puis qui va bien dans le décor aussi. »

Joël Lightbound favorable

Les revendications huronnes-wendates trouvent écho à Ottawa. Le député libéral de Louis-Hébert, Joël Lightbound, est sensible au projet de la nation.

À son avis, le climat de réconciliation qui prévaut entre le gouvernement fédéral et les Premières Nations est propice à une telle entente.

« Ce que je souhaiterais, c’est de voir ces terrains-là aboutir entre les mains de la nation huronne-wendate qui a des revendications historiques, les terrains se trouvant sur l’ancienne seigneurie de Sillery », commente M. Lightbound.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Trudel Alliance poursuit ses emplettes sur le boulevard Wilfrid-Hamel

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 décembre 2018 4 commentaires

Jean-Michel Genois-Gagnon
Le Soleil

Trudel Alliance a la dalle. Le promoteur immobilier poursuit ses emplettes et met le grappin sur le centre commercial qui héberge l’enseigne Pizza Royal au coin de la rue Marie-de-l’Incarnation et du boulevard Wilfrid-Hamel. Un investissement de 6,25 millions $.

Il s’agit d’une quatrième propriété d’envergure pour les frères Trudel sur le boulevard Wilfrid-Hamel. La compagnie détient également le centre commercial Fleur de Lys, ainsi que les adresses 1950 et 5050. Cette dernière compte, entre autres, comme locataire le restaurant Le Rascal.

Pour l’heure, aucun projet d’agrandissement ou de rénovation ne figure dans les plans des promoteurs pour leur dernière acquisition. Elle est située au 623, boulevard Wilfrid-Hamel. Cette transaction s’inscrit dans le plan de l’entreprise qui souhaite «redynamiser» ce secteur au cours des prochaines années.

«Nous avons acheté l’établissement, car il cadre très bien dans notre stratégie d’affaires. On vise toujours atteindre le milliard de dollars d’actifs privés», note au Soleil Jonathan Trudel, vice-président exécutif. «On croit beaucoup en cette artère. On pense qu’il va s’agir d’un excellent endroit pour réaliser au cours des prochaines années du développement immobilier», poursuit-il.

La transaction pour le centre commercial qui compte une dizaine de locataires, dont une pharmacie Jean Coutu, un magasin Betonel et une succursale de la Banque Nationale, a été officialisée vendredi dernier.

«C’est un immeuble qui bénéficie d’une très belle visibilité en raison de son emplacement. Il y a aussi des locataires de qualité», dit M. Trudel.

Dans une autre transaction, également signée au cours des derniers jours, les frangins Trudel ont acheté pour 345 000 $ un autre édifice situé à proximité de leur site du 1950, boulevard Wilfrid-Hamel.

Pour le moment, la direction demeure avare de commentaires sur ses projets pour le secteur. Pour le terrain de 300 000 pieds carrés, à proximité de l’autoroute Robert-Bourassa (1950), plusieurs options sont sur la table notamment la construction d’édifices commerciaux et de bureaux. C’est aussi le cas pour le site de Fleur de lys.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Proximité à une gare de train de banlieue : quel est l’impact sur le prix des maisons unifamiliales avoisinantes ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 décembre 2018 Commentaires fermés sur Proximité à une gare de train de banlieue : quel est l’impact sur le prix des maisons unifamiliales avoisinantes ?

J.L.R. Solutions foncières

Faits saillants :

Les unifamiliales autour de la gare Mont-Royal se retrouvent en tête du palmarès des propriétés les plus dispendieuses à proximité d’une gare, affichant un prix de vente médian de 1 120 000 $ entre le 1er janvier 2015 et le 31 octobre 2018.

De façon générale, le prix des propriétés à proximité des gares de train de banlieue augmente à mesure que la distance au centre-ville diminue.

La gare Saint-Jérôme est la gare la moins dispendieuse parmi les gares du réseau de trains de banlieue ; les unifamiliales ayant changé de mains entre le 1er janvier 2015 et le 31 octobre 2018 affichaient un prix médian de 190 179 $.

Trois des gares du palmarès des 10 gares avec le prix médian le moins élevé dans un rayon de 0 à 1500 mètres sont des gares de fin de ligne (Saint-Jérôme, Mascouche et Deux-Montagnes).

Le texte complet de l’étude

Et dans un autre ordre d’idée:

Une autre pétition contre le tracé du tramway Jean-François Néron (Le Soleil)

Voir aussi : S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec, Transport en commun.

Portrait statistique 2016 du territoire de la Communauté métropolitaine de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 décembre 2018 5 commentaires

La Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) regroupe 28 municipalités et 805 061 habitants, soit près de 10 % de la population du Québec. Elle couvre 3 339 kilomètres carrés en territoire municipalisé et, à des fins d’aménagement du territoire, un total de près 9 500 kilomètres carrés en y ajoutant les territoires non organisés. Les informations

Le document de 24 pages Un extrait: En 2016, le territoire de la CMQ compte près de 791 892 habitants, soit près de 32 000 personnes de plus qu’en 2011 et 77 300 personnes de plus qu’en 2006 (graphique 1). En considérant le quinquennat marqué de 2011 à 2016, la variation de la population est estimée à 4,2 % et de 10,8 % en considérant la décennie 2006-2016. Cependant, cette croissance est en deçà du scénario de référence 2016 de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), qui avait plutôt estimé la population à 802 450 personnes1.

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

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