Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Feu vert pour Le Phare

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 décembre 2018 Commentaires fermés sur Feu vert pour Le Phare

Louise Boisvert
Radio-Canada

Les élus de la Ville de Québec ont adopté à majorité le règlement qui premet la réalisation du projet immobilier Le Phare. Cinq conseillers de l’opposition ont voté contre.

La Ville a franchi une nouvelle étape dans le dossier du projet immobilier le Phare. Lundi, les élus ont adopté le règlement qui permet au projet de voir le jour sans être soumis au processus référendaire.

La Ville a toutefois apporté une modification au règlement. Elle exige du promoteur qu’il termine les travaux d’aménagement d’un pôle d’échange souterrain pour le projet de réseau structurant, avant le 1er janvier 2022.

L’objectif est de s’assurer que le promoteur, le Groupe Dallaire, procède en priorité à ces aménagements pour ne pas retarder l’échéancier du projet de la Ville de Québec.

« Dans le respect de la qualité de vie des citoyens du secteur, je ne peux pas accepter le projet de règlement », s’est exprimé le conseiller indépendant, Yvon Bussières.

Québec 21 et Démocratie Québec ont aussi voté contre le projet de règlement.

Dernière tentative des citoyens

Quelques citoyens ont pris la parole pour convaincre la Ville de retarder le projet pour reprendre le processus de consultation publique depuis le début. « Le projet gagnerait en pertinence et en acceptabilité sociale » a déclaré Huguette Lépine, ancienne présidente du conseil de quartier Saint-Louis.

Une pétition de 2000 signatures a aussi été déposée au conseil.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Projet - Le Phare de Québec.

Démocratie Québec met de la pression pour sauver la Maison Pollack

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 décembre 2018 Commentaires fermés sur Démocratie Québec met de la pression pour sauver la Maison Pollack

Louise Boisvert
Radio-Canada

Le conseiller Jean Rousseau veut forcer la Ville de Québec à intervenir auprès du propriétaire de la Maison Pollack pour qu’il effectue les travaux nécessaires afin d’assurer sa pérennité.

Jean Rousseau demande à la Ville d’utiliser les outils disponibles pour le faire, notamment les amendements adoptés par le gouvernement du Québec en début d’année qui donnent plus de mordant aux villes pour intervenir auprès des propriétaires récalcitrants.

La loi a été « testée » cet automne, selon le conseiller. En octobre, Radio-Canada révélait que le propriétaire de deux immeubles du secteur de l’avenue Claude-Martin de Vanier a eu 30 jours pour apporter des modifications à ses bâtiments mal entretenus. Une démarche qui a porté fruit. Le propriétaire a exécuté les travaux.

Le conseiller Rousseau avait prévu une mise en scène pour aborder le sujet. Il avait en main un morceau d’une des volutes, élément architectural de la maison, qu’il a trouvé dans les poubelles du propriétaire en passant sur Grande Allée.

Le maire de Québec confirme que les démarches d’expropriation sont entamées. « On pense qu’on a les moyens de le faire », a-t-il dévoilé lors du conseil municipal.

Régis Labeaume est confiant que la loi permet à la Ville de forcer le propriétaire à s’en départir.

Le maire confirme du même souffle être en discussion avec des promoteurs intéressés à restaurer la maison et à honorer la mémoire de Maurice Pollack.

M. Pollack résidait dans cette résidence située au 1, Grande Allée dans la première tranche du 20e siècle. C’était un commerçant bien connu à l’époque. Sa maison fut construite en 1909-1910.

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Un billet précédent en 2013

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Le pôle d’échanges sous le Phare devra être prêt pour 2022

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 décembre 2018 3 commentaires

Source : Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, le 17 décembre 2018

La Ville de Québec impose une date butoir au Groupe Dallaire pour la construction du «pôle d’échanges» souterrain de transport en commun qui sera intégré au futur Phare. Cet aménagement devra être complété le 1er janvier 2022.
«L’assurance que le pôle d’échanges intermodal de transport en commun soit réalisé, quelle que soit l’évolution du projet de développement, constitue une préoccupation majeure de la Ville», peut-on lire dans une fiche réglementaire qui est à l’ordre du jour de la séance du conseil municipal, lundi soir.
Rappelons que la tour principale du complexe Le Phare, haute de 65 étages, doit accueillir un terminus majeur où convergeront tant le tramway que les trambus, les métrobus et les autobus réguliers. Le chantier du réseau de transport collectif de la Ville doit quant à lui débuter en 2022 selon l’échéancier qui a été rendu public. La mise en service partielle est prévue en 2025 et la mise en service complète en 2026.

Questionné lors d’un point de presse en après-midi, Régis Labeaume a confirmé l’imposition de l’échéancier du 1er janvier 2022 au promoteur immobilier. «Il le faut parce que nous, on va bâtir le nôtre (le réseau de transport collectif). Si lui, il n’a pas fait son hub, on a un problème. On n’a pas de craintes avec personne mais on aime ça signer des contrats. C’est toujours plus sûr», a déclaré le maire de Québec.
Le promoteur Michel Dallaire espère obtenir ses permis pour amorcer la construction de son méga projet au printemps 2019. «On est en avis de motion pour négocier une entente sur le hub, les entrées, la tuyauterie. Une fois qu’on a signé ça, on donne les permis», a confirmé le maire, laissant sous-entendre qu’il ne s’agissait plus que d’une formalité.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Projet - Le Phare de Québec.

Les résidents du Vieux-Limoilou conviés à un large exercice de réflexion sur les défis et enjeux de leur quartier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 décembre 2018 Commentaires fermés sur Les résidents du Vieux-Limoilou conviés à un large exercice de réflexion sur les défis et enjeux de leur quartier

Lundi 17 décembre 2018 – Le conseil de quartier du Vieux-Limoilou, avec l’appui de Votepour.ca, a amorcé cette fin de semaine une large démarche de participation citoyenne liée à un questionnaire en ligne, en invitant les résidents et résidentes du secteur à réfléchir leur quartier, identifier ses forces et faiblesses et définir des chantiers prioritaires.

L’invitation à se prononcer a été lancée aux citoyens et citoyennes du Vieux-Limoilou dans le cadre d’une vaste réflexion menée par le conseil de quartier quant à l’évolution du secteur.

« On cherche à voir comment les résidents et résidentes perçoivent le Vieux-Limoilou, quels sont les enjeux et les chantiers qu’ils jugent prioritaires. On cherche aussi à connaître ce qui les a amenés à s’y installer – et ce qui les amènera à choisir d’y rester ou de le quitter d’ici dix ans. Au final, c’est leur vision du quartier et de son évolution qu’on veut découvrir », explique le président du conseil de quartier, Raymond Poirier.

Les résultats obtenus serviront à soutenir le mandat du conseil de quartier et à orienter tant les actions qu’il pourra entreprendre que les recommandations qu’il sera appelé à fournir à l’administration publique – cela, tout particulièrement dans un contexte où le Vieux-Limoilou sera appelé à évoluer et se transformer, ne serait-ce qu’au contact de larges projets d’urbanisme et d’aménagement qui seront déployés au fil des prochaines années.

La mobilisation déjà commencée

Les équipes bénévoles du conseil de quartier et de Votepour.ca arpentaient les rues du Vieux-Limoilou samedi et dimanche dernier afin de faire connaître l’initiative. C’est ainsi près de 10 000 tracs qui ont été laissés dans les boîtes postales du quartier – cela, sans compter les quelques cent résidents et résidentes qui ont été rencontrés au fil de l’exercice.

Le questionnaire Web – prenant une quinzaine de minutes à remplir – a été développé par les experts de Votepour.ca avec l’appui des administrateurs du conseil de quartier. Votepour.ca accompagnera également le conseil dans l’analyse des résultats.

« Alors que Votepour.ca est né dans Limoilou et y a régulièrement testé ses approches, il nous paraissait normal de s’associer au conseil de quartier afin de mieux comprendre les besoins et les visions de développement des citoyens et des organismes pour les prochaines années, mais, surtout, pour favoriser l’acceptabilité sociale des futurs projets », indique le cofondateur de Votepour.ca, Marc Jeannotte.

Le formulaire est disponible ici

Les citoyens et citoyennes ont jusqu’au 31 janvier 2019 pour faire entendre leur voix.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Publications & ressources Internet.

Le pôle d’échange Saint-Roch en partie construit sous terre?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 décembre 2018 Commentaires fermés sur Le pôle d’échange Saint-Roch en partie construit sous terre?

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Le futur pôle d’échanges de Saint-Roch, par lequel passeront le tramway et le trambus, pourrait être partiellement construit en souterrain.

C’est du moins ce qu’on peut lire dans un appel d’offres publié jeudi dernier par le Réseau de transport de la Capitale (RTC) sur le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO). L’entreprise sélectionnée devra fournir « les services professionnels pour l’élaboration d’un programme fonctionnel et technique visant la construction du pôle d’échanges Saint-Roch ». Le RTC juge que la valeur du contrat est comprise entre 101 000 et 253 000 $.

Dans ce document, on peut lire que « plusieurs options d’aménagement sont à évaluer : par exemple, une construction du pôle partiellement en souterrain avec un accès via une trémie n’est pas exclue. Seul le tracé du tramway qui sera fourni à l’adjudicataire devra être considéré comme un intrant immuable ».
L’appel d’offres insiste sur « l’importance majeure » du pôle Saint-Roch dans le futur réseau de transport structurant de Québec. Le RTC « compte y diriger un grand nombre de parcours desservant non seulement le nord de l’agglomération, mais également Limoilou et la basse-ville, rappelle-t-on. Le tramway constituera le trait d’union entre la basse-ville et la colline Parlementaire du fait de l’encombrement des voies de circulation dans ce secteur. Un grand nombre de voyageurs pourront transiter par le pôle Saint-Roch pour changer de moyen de transport. »

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Voir aussi : Transport en commun.

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