Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les condos se vendent bien au centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er novembre 2018 2 commentaires

CAPITALES STUDIO
Une réalisation du service de la promotion
Le Soleil

Depuis quelques années, on ne parle que du marché des condominiums qui va mal à Québec : on en a trop construit et on est maintenant aux prises avec une trop grande quantité d’unités invendues, ce qui a un impact à la baisse sur les prix du marché. Dans un article publié en janvier, la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) faisait état d’un ratio de 19 copropriétés par acheteur sur le marché.

Un problème de banlieue

Selon le promoteur Yves Doyon, la SCHL omet toutefois de faire certaines distinctions importantes dans le marché de la grande région de Québec. «Il semble y avoir un certain inconfort politique de la part de la SCHL à cibler certains secteurs tels que Lebourgneuf, Charlesbourg ou Beauport par crainte de froisser quelqu’un, soutient-il. Le problème lié à la surconstruction sans prévente touche exclusivement ces sec­teurs en périphérie.»

«Au cours des deux dernières années, tous les projets de copropriétés situés dans les quartiers centraux tels que Montcalm, Sillery, le Vieux-Port et le Vieux-Québec se sont entièrement vendus», renchérit M. Doyon. Il cite en exem­ple ses propres projets de développement, dont le Domaine de Sillery qui en est à sa deuxième phase et iLoft+ qui entre dans sa troisième phase. «La majorité des unités sont déjà vendues», indique-t-il.

Il faut avouer que les immeubles en copropriété sont mieux adap­tés au centre-ville, là où la den­si­fi­cation est très élevée, que dans les banlieues, qui n’ont pas les mêmes contraintes d’es­pace. Les gens qui résident en péri­phérie sont davantage des jeunes fa­milles qui préfèrent vivre dans un bungalow ou dans un jumelé.

En fait, le plus grand défi auquel font face les promoteurs qui déve­­loppent des projets résidentiels au centre-ville est le manque de terrains disponibles. La conversion d’anciens édifices religieux fait partie des solutions à ce problème

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Voir aussi : Condo.

Travaux exigés dans des logements délabrés : la Ville de Québec gagne son pari

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 octobre 2018 Commentaires fermés sur Travaux exigés dans des logements délabrés : la Ville de Québec gagne son pari

Radio-Canada
Québec

Deux immeubles d’habitation jugés délabrés dans le quartier Vanier, à Québec, ont récemment fait l’objet d’une quarantaine de travaux de réfection. Faisant usage d’un nouveau pouvoir, c’est la Ville qui a forcé le propriétaire à rénover ses bâtiments, dont l’état avait aussi été dénoncé par des locataires.

Le 30 août dernier, la Ville de Québec avait envoyé deux avis au propriétaire des immeubles situés dans le secteur de l’avenue Claude-Martin.

À partir de ce moment, le propriétaire disposait de 30 jours pour corriger une série de problèmes identifiés par les inspecteurs municipaux : moisissures, vitrage cassé, murs et plafonds abîmés, ventilateurs de salle de bains déficients, etc.

En cas de manquement, il s’exposait à des amendes pouvant aller jusqu’à 10 000 $. Vérification faite, « les travaux ont bel et bien été réalisés » à l’intérieur du délai prescrit, confirme la Ville.

« Depuis le 30 août, la Ville a eu plusieurs échanges avec le propriétaire, ce dernier ayant bien collaboré. Il y a eu une seule visite des lieux afin de vérifier la conformité des travaux », explique Audrey Perreault, conseillère en communication à la Ville de Québec.

Joint par téléphone, le propriétaire des immeubles n’a pas souhaité accorder d’entrevue à Radio-Canada.

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Voir aussi : Arrondissement Les Rivières.

La dérive des hauteurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 octobre 2018 8 commentaires

*Illustration: GM Développement

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Le projet immobilier à l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague, dans le Vieux-Québec, n’a pas la démesure de celui du Phare, mais soulève lui aussi un enjeu de hauteur, d’architecture et d’impact sur le paysage.

Contrairement au Phare qui va atterrir dans le désert de la tête des ponts, on est ici dans un environnement sensible, au cœur de l’arrondissement historique reconnu par l’UNESCO.

Le promoteur GM Développement prévoit aménager 200 logements dans les bâtiments patrimoniaux de l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague (1898) et de l’ancien foyer pour personnes âgées Nazareth (1860) et dans deux nouvelles ailes à construire.

Tous ces logements sont bienvenus et font l’unanimité dans ce quartier qui peine à maintenir l’équilibre entre les fonctions touristiques, de divertissement et d’habitation. En prime, une vingtaine de logements «sociaux» seront offerts à prix abordable.

Beau projet donc. Mais est-il nécessaire de grimper si haut et d’altérer la ligne d’horizon du Vieux-Québec?

L’ancienne école de briques rouges, qui faisait cinq étages, en comptera 11 avec ses nouveaux étages de verre et de métal.

Il sera pour cela nécessaire de modifier le Programme particulier d’urbanisme (PPU).

De nombreux citoyens s’y opposent. Parmi eux, l’ex-directeur général de la Ville, l’urbaniste et architecte Serge Viau, qui y voit une «disproportion nettement disgracieuse» avec les immeubles historiques voisins.

C’est d’autant plus étonnant, dit-il que ce projet arrive au moment où on envisage retrancher six étages à la tour de l’hôpital de L’Hôtel-Dieu pour «harmoniser et rétablir le paysage historique».

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Patrimoine et lieux historiques.

Une résidence touristique de 49 logements dans le Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2018 Commentaires fermés sur Une résidence touristique de 49 logements dans le Vieux-Québec

Jean-Michel Genois Gagnon
Le Soleil

Le promoteur GM Développement ouvrira dans le Vieux-Québec à l’hiver 2019 une résidence touristique de 49 logements. La direction assure qu’elle n’a pas l’intention de faire affaire avec des plateformes comme Airbnb.

«Il n’a jamais été question de recourir à Airbnb. Nous n’avons pas l’intention de nous afficher sur cette plateforme. […] Les gens vont pouvoir appeler à la réception pour réserver et utiliser notre site internet ou Expedia.ca», indique la directrice des services hôteliers, Catherine Chéruet.

L’édifice baptisé «Monsieur Jean, hôtel particulier» sera situé au 2, rue Pierre-Olivier-Chauveau, au pied de la Côte de la Fabrique. Une cinquantaine d’emplois seront créés.

«Les 49 suites communicantes seront aménagées d’un coin-cuisine tout équipé et pourront recevoir jusqu’à huit personnes», explique la direction, précisant que certaines chambres auront leur terrasse privée. «Toutes les unités seront aménagées d’un lit de très grand format. Des options de suite avec lit escamotable sont également prévues», ajoute-t-elle.

Dans le hall d’entrée, une borne sera disponible servant pour l’enregistrement et le départ des clients. Une personne sera tout de même présente à l’accueil. Une salle d’exercice, un centre d’affaires ainsi qu’un service de prêt de vélos seront aussi offerts.

GM Développement précise que ces installations seront accessibles pour tous les résidents du quartier.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Déneigement : modification aux heures de stationnement dans les zones à feux clignotants

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2018 Commentaires fermés sur Déneigement : modification aux heures de stationnement dans les zones à feux clignotants

Québec, le 30 octobre 2018 – La Ville de Québec informe les citoyens qu’une nouvelle réglementation est en vigueur concernant les heures de stationnement lors des opérations de déneigement dans les rues munies de feux clignotants.

Plages d’interdiction étendues

Dorénavant, le stationnement est interdit de 22 h à 7 h (auparavant de 23 h à 6 h 30) lorsque les feux clignotants sont en fonction (règlements R.A.V.Q 1203 et R.V.Q. 2683).

Les feux clignotants se trouvent principalement dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou, mais également dans certains secteurs des arrondissements de Beauport, de Charlesbourg, des Rivières et de Sainte‑Foy−Sillery−Cap‑Rouge.

Les rues munies de feux clignotants où le stationnement est actuellement interdit de 8 h à 16 h, dans le nord de l’arrondissement de La Cité-Limoilou, ne sont pas visées par la nouvelle réglementation.

Périodes moins restrictives pour les artères commerciales

Certaines rues et artères commerciales munies de feux clignotants verront augmenter la période autorisée pour le stationnement dans la rue. En effet, pour les rues listées à l’annexe XVI du règlement R.A.V.Q 1203 et à l’annexe XVI du règlement R.V.Q. 2683, l’interdiction de stationner est réduite de minuit à 7 h (auparavant de 23 h à 6 h 30).

Un gain opérationnel substantiel

Les heures ainsi étendues permettront de diminuer le nombre d’opérations de déneigement se déroulant sur deux nuits pour une même tempête. De ce fait, il s’agit d’un gain important pour les citoyens, qui auront à déplacer leur véhicule moins souvent.

Pour plus de renseignements sur le déneigement à Québec, les citoyens peuvent consulter la section Déneigement du site internet de la Ville de Québec

Voir aussi : Message d'intérêt public.

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