Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Hôtel des Beaux-Arts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 octobre 2018 5 commentaires

Hotel des Beaux-Arts

Situé à proximité d’un autre nouveau projet, le 155 Grande Allée est, l’Hôtel des Beaux-Arts est un projet d’agrandissement d’un hôtel/auberge existant en un établissement de premier plan.

La tour est sculptée de manière à minimiser l’ombre projetée du bâtiment ainsi qu’à amincir le volume principal sur la rue Galipeault. Cet effort permet aussi de souligner l’entrée de la nouvelle partie de l’hôtel sur cette rue, tout en dégageant le coin de l’édifice voisin. Les deux entrées (existante et nouvelle) se rejoignent dans un hall commun au rez-de-chaussée. Alors que les façades avant et arrière sont complètement vitrées pour maximiser les vues sur la ville et sur le fleuve, les façades latérales sont de nature minérale couleur terra-cotta, rouge-orangé afin de faire écho à la brique du quartier Montcalm.

Site du projet par CARGO Architecture

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Commercial, Densification, Hauteur.

Anne Guérette s’oppose farouchement à un projet immobilier dans le Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 octobre 2018 12 commentaires

Radio-Canada
Québec

L’ancienne conseillère municipale de Cap-aux-Diamants Anne Guérette sort de son mutisme et qualifie de « monstrueux » le projet de développement immobilier sur le site de l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague, à Québec.

Le projet qui veut aménager 150 condos et logements sur le site du 980, rue Richelieu a fait l’objet lundi soir d’une consultation publique de la Ville de Québec pour modifier le Programme particulier d’urbanisme (PPU).

Anne Guérette prenait la parole sur le sujet pour la première fois depuis un an.

Mme Guérette a d’ailleurs travaillé sur ce dossier lorsqu’elle était conseillère municipale. Elle voulait réaliser un projet avec une mixité sociale et intergénérationnelle.

« C’est une des dernières petites oasis où l’on pourrait construire un véritable milieu de vie. »

L’ex-politicienne doute que le projet présenté par GM Développement puisse accomplir ces buts. Elle n’a pas mâché ses mots.

Quand je vois ce qui est présenté aujourd’hui, à mes yeux, c’est monstrueux. (Anne Guérette, ancienne conseillère municipale)

Anne Guérette craint que le Vieux-Québec ne se transforme en « hôtel à ciel ouvert » avec des projets du genre. La location de courte durée foisonne dans le quartier, croit-elle.

« Moi, je n’ai pas vu beaucoup de contrôle dans ce dossier-là », a souligné Mme Guérette en entrevue à l’émission Première heure.

Elle estime qu’il est de plus en plus difficile pour des familles de classe moyenne de s’établir dans le quartier.

En 2017, le promoteur avait assuré que le projet serait strictement destiné à des résidents permanents.

Opposition

Une cinquantaine de citoyens étaient présents à la consultation publique, qui se penchait également sur un projet situé au 333, Grande Allée Est. Le projet comportera de six à huit étages. Une hauteur similaire à l’immeuble voisin occupé par le ministère de la Culture et des Communications.

Plusieurs citoyens se sont dit ouvertement contre les modifications au PPU.

Le conseil de quartier du Vieux-Québec s’est prononcé en faveur des modifications pour le projet de Saint-Louis-de-Gonzague, à condition d’y prévoir 10 % de logements communautaires. Le promoteur s’y est engagé.

Le conseil s’oppose toutefois au projet du 333, Grande Allée Est, croyant que l’acceptabilité sociale n’est pas présente.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Photos d’architecture du Manège Militaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 octobre 2018 6 commentaires

Architectes : STGM Architectes / Architecture49 Montréal / DFS

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Haute-ville.

Pas de décision sur le 3e lien avant 3 ans, prévient François Bonnardel

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 octobre 2018 14 commentaires

Carl Marchand
Radio-Canada (Québec)

Le remplacement du pont de l’Île d’Orléans est intimement lié à la construction d’un troisième lien entre Québec et Lévis, a prévenu le nouveau ministre des Transports, François Bonnardel. Mais son gouvernement ne sera pas fixé sur le sujet avant environ trois ans, a admis le ministre, lundi.

François Bonnardel a indiqué que sa première décision comme ministre a été de demander qu’on évalue uniquement des scénarios à l’est pour construire un pont entre les deux rives du Saint-Laurent.

La réponse du bureau de projet arrivera d’ici « 26, 30, 36 mois », selon son estimation.

« Il est important par la suite de penser que le pont de l’île d’Orléans sera un jour à remplacer », a ajouté M, Bonnardel, en entrevue avec Bruno Savard au Téléjournal Québec.

Le transport en commun passera par le nouveau pont

Pas questions pour le ministre de remettre en cause le projet de tramway à Québec, comme l’a fait le chef de l’opposition à l’Hôtel de Ville, Jean-François Gosselin. Mais le gouvernement caquiste imposera une autre exigence pour sa réalisation.

« Pour nous, il y aura un bémol, il faut absolument qu’on soit capable d’avoir une interconnexion qui sera disponible pour le futur 3e lien », insiste le ministre.

M. Bonnardel refuse toutefois de dire si son gouvernement demandera également un lien entre les deux sociétés de transports en commun sur le pont Pierre-Laporte.

L’organisme Accès transports viables rappelait au début du mois que les trois quarts des automobilistes de Lévis qui traversent les ponts chaque jour travaillent à l’ouest de l’autoroute Laurentienne.

Le ministre appelle également les maires de Québec et Lévis à travailler conjointement sur la question.

« Je ne veux pas jouer à l’arbitre entre le maire Labeaume et le maire Lehouillier. Je vais rencontrer les deux maires et je souhaite que les deux villes puissent travailler main dans la main, en harmonie », conclut M. Bonnardel.

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Voir aussi : Projet - Troisième lien.

Une astuce légale pour forcer le Phare

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 octobre 2018 11 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La Ville de Québec tiendra une seule soirée de consultation avant d’autoriser le projet du Phare qui va changer pour des générations, le paysage et la ligne d’horizon de la capitale.

Consultation est ici un bien grand mot, puisque l’administration Labeaume a déjà donné son appui au projet et n’est pas liée par ce que pourraient dire les citoyens.

Le promoteur Michel Dallaire a aussi tenu ses propres consultations le printemps dernier.

Le petit soir de «démocratie» prévu par la ville le 21 novembre prochain, contraste avec la vaste consultation qui avait précédé l’adoption en 2012 du Programme particulier d’urbanisme (PPU) du plateau de Sainte-Foy.

Pendant plus d’un an, la ville avait multiplié les rencontres avec des centaines de citoyens, entreprises, institutions et acteurs du secteur.

Il en avait en outre résulté un large consensus pour limiter à 29 étages la hauteur des futurs immeubles du côté Nord du boulevard Laurier.

«Le PPU guidera l’action de la Ville pour les 20 prochaines années», écrivait alors le bras droit du maire Labeaume, François Picard, à la première page du document.

«Il était de notre devoir de mettre en place une démarche complète, sérieuse et rigoureuse qui regroupe le plus de citoyens et d’opinions», avait ajouté M. Picard.

Le PPU de Sainte-Foy a depuis été modifié à deux reprises sans soulever de vagues, car les modifications restaient conformes aux orientations et objectifs de départ.

Le modifier à nouveau pour autoriser 65 étages plutôt que 29 risquait de soulever davantage de controverse, mais l’administration Labeaume estimait ne pas avoir le choix : pour permettre le Phare, une modification au PPU (et au zonage) était nécessaire.

La Ville vient cependant de changer d’idée. On a appris la semaine dernière qu’elle a trouvé un autre moyen légal (article 74.4 de sa Charte) pour forcer l’adoption du projet de Phare sans devoir toucher au zonage ou au PPU.

Cet article permet d’imposer de grands projets privés ou publics sans tenir compte de l’acceptabilité du voisinage.

Sur le fonds, ça ne change rien que la ville prenne un moyen ou l’autre, le résultat étant le même : permettre une tour de 65 étages là où le zonage disait 29.

Pourquoi alors ce changement de stratégie?

Mon hypothèse est que la ville souhaite limiter les dommages de perception.

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Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec.

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