Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La construction du nouvel immeuble de la CNESST officiellement lancée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 mai 2018 Commentaires fermés sur La construction du nouvel immeuble de la CNESST officiellement lancée

Nouveau siège social de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail – Début d’une construction écoresponsable au cœur de l’écoquartier D’Estimauville (Groupe CNW/Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail)

Source : Dominique Lelièvre, Le Journal de Québec, le 26 mai 2017

Avec le début des travaux du nouveau siège social de la CNESST et la construction de 125 unités résidentielles dans les prochains mois, Régis Labeaume estime avoir rempli sa promesse de donner vie à l’écoquartier D’Estimauville.
« La base, c’était d’amener des gens qui travaillent ici. À 3100 [travailleurs], on a gagné notre pari ici », a évalué le maire de Québec, samedi. Il venait de procéder à la première pelletée de terre du futur siège social de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.
À elle seule, l’organisation gouvernementale estime qu’elle déménagera 1850 emplois dans le secteur quand elle s’installera dans la nouvelle construction, en 2021. C’est sans compter les travailleurs des deux édifices fédéraux déjà inaugurés et la venue prochaine du géant pharmaceutique Medicago.

La CNESST promet pour sa part un bâtiment répondant aux plus hautes exigences environnementales.

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La CNESST déménagera son siège social dans l’écoquartier D’Estimauville.

Voir aussi : Arrondissement Beauport.

Civiliser le far west du développement urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 mai 2018 4 commentaires

Christian Savard
Vivre en ville

Patrimoine collectif, notre territoire est aussi une ressource « finie » dont la quantité est déterminée : il n’est pas possible de créer du territoire. Nous devons nous arranger avec celui qui est à la fois notre garde-manger, notre aqueduc et notre écosystème, en même temps que notre espace de vie.

L’étalement de l’urbanisation sur le territoire est actuellement le principal problème environnemental au Québec. Sa progression diffuse est moins spectaculaire qu’un puits de gaz de schiste ou que la disparition d’une espèce animale emblématique, mais ses conséquences sont aussi graves. Le grignotage inexorable des terres agricoles, la fragmentation des milieux naturels par les infrastructures routières, l’imperméabilisation du territoire nous privent de services écologiques indispensables.

Si, à l’échelle de chaque municipalité, l’urbanisation de nouveaux terrains apparaît marginale, le gaspillage cumulé est considérable.

En quelques décennies, la dispersion des ménages et l’éparpillement des activités en couronne des grandes villes ont détruit, rien qu’au Québec, près de 1000 kilomètres carrés de terres agricoles – deux fois l’île de Montréal – et encore davantage de milieux naturels.

La dilapidation du territoire s’accompagne d’un alourdissement du bilan carbone en transport. Un résidant des couronnes de la région métropolitaine émet 50 % plus de gaz à effet de serre, en moyenne, qu’un résidant de l’île de Montréal. Le bilan carbone du travailleur du DIX30 est 76 % plus lourd que celui de la Place Charles-Le Moyne, à Longueuil.

Ainsi, en matière d’environnement, l’étalement urbain est une lente catastrophe. À cela s’ajoutent, entre autres, le lourd tribut des infrastructures qu’il nécessite et la qualité de vie perdue sur des autoroutes impossibles à décongestionner.

Fort de ce constat, le Québec au quasi complet parle d’enrayer l’étalement urbain depuis au moins 40 ans. La complexité de ses causes et le caractère diffus du phénomène le rendent malheureusement difficile à juguler. Pour chacun d’entre nous, celui qui s’étale, c’est le voisin, et l’espace que nous occupons n’est que notre juste part du territoire. Changer cette façon de voir les choses est un préalable pour résoudre enfin le problème. Nous proposons trois types d’actions à prendre à court terme.

Le premier moyen de freiner l’étalement urbain est d’abord une gestion plus serrée de l’urbanisation.

Il est nécessaire de réduire le rythme de croissance de certaines municipalités périphériques où la poursuite du développement est trop coûteuse à tous points de vue.

C’est le rôle des Plans métropolitains d’aménagement et de développement et celui des Orientations gouvernementales en aménagement. En effet, sans limites imposées par les ordres de gouvernement supérieurs, il est illusoire d’espérer un changement dans les pratiques d’aménagement : la tentation des taxes faciles mènera toujours à accepter des projets qui, autrement, pourraient aller s’installer dans une municipalité voisine, plus permissive. À l’heure où les municipalités sont jalouses de leur autonomie, ce discours peu populaire est pourtant la seule manière de civiliser le far west du développement urbain. Il faut des règles communes.

Ensuite, le virage de la consolidation urbaine nécessite un appui financier, dans le même esprit que les subventions aux véhicules électriques visent à en favoriser l’achat.

Pour accélérer la réalisation des projets les plus méritants, l’État devrait créer un Fonds en aménagement et urbanisme durables, doté de 100 millions par année. Ce fonds soutiendrait la densification des milieux urbanisés, la consolidation des noyaux villageois et la requalification des premières couronnes de banlieue.

Enfin, tous s’entendent sur les effets pervers de la fiscalité locale, qui suscite actuellement une concurrence délétère entre les municipalités.

Une fiscalité municipale écoresponsable devra mieux internaliser les coûts et favoriser des formes de croissance urbaine plus raisonnées. Surtout, elle devra rendre moins alléchant le développement sur des milieux naturels et agricoles.

L’étalement urbain creuse notre dette environnementale de façon irrémédiable. Ceux qui prendront le pouvoir le 1er octobre prochain devront s’y attaquer.

La Presse+

Voir aussi : Étalement urbain, Densification, Environnement.

Le projet du nouveau complexe hospitalier du CHU de Québec-Université Laval franchit une nouvelle étape

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 mai 2018 Commentaires fermés sur Le projet du nouveau complexe hospitalier du CHU de Québec-Université Laval franchit une nouvelle étape

Québec, le 23 mai 2018

La phase 2 du projet du nouveau complexe hospitalier (NCH) du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec-Université Laval a été approuvée et passe à l’étape de réalisation. Les travaux débuteront dans les prochains mois. Elle consiste d’abord à ériger un pavillon des soins critiques qui permettra de consolider dans des espaces fonctionnels l’urgence, le bloc opératoire, les unités de soins intensifs et intermédiaires de même que tous les plateaux techniques associés. Cette phase comprend également la recherche fondamentale en oncologie, l’hôtellerie et le réaménagement de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. L’ensemble du projet, soit les phases 1 et 2, représente un coût total d’environ 1,97 G$, dont 1,39 G$ pour la phase 2 et 575 M$ pour la phase 1, soit un montant moindre que celui annoncé en avril 2017.

Également, un mandat a été attribué au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, en collaboration avec les autres établissements et partenaires de la région, afin de déterminer une nouvelle offre de service de santé à L’Hôtel-Dieu de Québec. Ils devront identifier l’usage futur de chacun des bâtiments. Un montant de 10 M$ est accordé pour l’élaboration du dossier d’opportunité. Un rapport est attendu d’ici la fin 2018. Le coût préliminaire total de ce projet est évalué à environ 500 M$ et sera précisé au cours du processus qui débute. La nouvelle vocation de l’établissement sera connue au moment du transfert des services vers le nouveau complexe hospitalier.

(…)

Faits saillants : nouveau complexe hospitalier du CHU de Québec-Université Laval

Le coût total du projet est assumé en majeure partie par le ministère de la Santé et des Services sociaux, à hauteur de 1,78 G$. Le reste est assumé par le CHU de Québec-Université Laval, avec un montant de 109,25 M$, et par la fondation de l’établissement, qui octroie une somme de 78,06 M$.

La superficie totale des nouvelles constructions s’élève à 180 693 mètres carrés. De plus, un réaménagement des locaux existant est prévu sur 27 492 mètres carrés.

Selon les échéanciers prévus, les travaux devraient s’échelonner jusqu’en 2025, de manière progressive : centre intégré en cancérologie, radio-oncologie, hôtellerie, cyclotron et plateforme clinico-logistique en 2020; soins critiques en 2023 et réaménagement de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus en 2025.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.

Le projet du Phare de nouveau modifié

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 mai 2018 28 commentaires

Source : Jean-Michel Genois Gagnon, Le Soleil, le 25 mai 2018

EXCLUSIF / Le Groupe Dallaire a obtenu au cours des derniers jours le feu vert de la commission d’urbanisme de la Ville pour la réalisation de son complexe immobilier Le Phare, dont la tour principale sera de 65 étages, a appris Le Soleil. C’est le promoteur du projet, Michel Dallaire, qui a confirmé l’information lors d’un entretien. Il a confié que durant l’hiver, plusieurs nouveaux plans ont été présentés à la commission avant d’obtenir un avis favorable.

«Le projet a évolué» depuis la dernière mouture dévoilée en 2016, avance-t-il. «Nous avons entre autres travaillé sur les façades de l’édifice.»

Un ajout important a été réalisé. Des balcons ont été insérés aux unités résidentielles, condos et logements, de ce qui sera le plus haut gratte-ciel à l’est de Toronto.

«Il y en aura jusqu’au soixante-cinquième étage. Nous avons retravaillé le visuel pour les intégrer.  Nous avons aussi retravaillé les autres tours, le positionnement de la salle de spectacle et les entrées», énumère M. Dallaire.

Si tout se déroule selon les plans du grand patron, le début des travaux pour ce chantier de 650 millions $ devrait avoir lieu à l’hiver 2019. Il prévoit toujours la construction de quatre tours, dont trois entre 15 et 45 étages, d’une place publique et d’une salle de concert.

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Report du projet Le Phare : des opinions divisées dans la population.

La Ville «pas à la veille d’émettre un permis» pour Le Phare

Pas de «chèque en blanc» au Phare, assure Labeaume

Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec.

Bassin Louise: un documentaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 mai 2018 1 commentaire

La Société des Gens de Baignade vous convie à la grande première de «Bassin Louise: Plan d’eau ludique pour tous. La promesse fédérale brisée».
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Conception et scénarisation : Michel Beaulieu
Réalisation: Pierre Fraser Ph.D.
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Comme les places sont limitées, nous vous prions de vous afficher «présent.e» seulement si vous êtes certain.e. de pouvoir être des nôtres.

18 juin à 19:00 – 22:00 Enap Québec

Nous espérons, avec votre support, pouvoir réaliser ce rêve fougueux, mais si réaliste de baignade en ville à Québec.

Les infos

Voir aussi : Conférences / évènements, Environnement.

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