Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Bibliothèque Gabrielle-Roy: concours d’architecture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2017 1 commentaire

Bibliothèque Gabrielle-Roy

Le concours d’architecture prêt à être lancé
Québec, le 20 mars 2017

La Ville de Québec annonce aujourd’hui que le concours d’architecture en vue du réaménagement et l’agrandissement de la bibliothèque Gabrielle-Roy sera lancé le lundi 27 mars prochain.

« C’est une étape très importante que franchit ce projet, qui est très attendu des citoyens. Aujourd’hui, nous débutons la concrétisation d’un concept que nous mûrissons depuis longtemps, a déclaré M. Régis Labeaume, maire de Québec. C’est emballant de savoir que bientôt, nous présenterons aux citoyens des images concrètes de cette bibliothèque qui deviendra une référence provinciale. »

« En 2021, l’inauguration de la nouvelle bibliothèque Gabrielle-Roy sera le point culminant de la Vision de développement de la Bibliothèque de Québec et le lancement du concours d’architecture représente un pas significatif dans la concrétisation de ce projet qui en emballe plusieurs depuis le début, a affirmé Mme Julie Lemieux, vice-présidente du comité exécutif responsable de la culture, du patrimoine et de l’aménagement du territoire. »

« Pour tous les représentants d’organismes communautaires, les citoyens et entreprises du secteur de Saint-Roch qui ont participé à la réflexion du concept, le lancement du concours d’architecture est une étape marquante, a mentionné Mme Chantal Gilbert, membre du comité exécutif et conseillère du district électoral de Saint-Roch-Saint-Sauveur. Cela signifie également que bientôt, les citoyens pourront visualiser plus concrètement à quoi ressemblera ce secteur du quartier Saint-Roch dans lequel nous mettons beaucoup d’efforts présentement. »

La Ville de Québec organise un concours d’architecture en deux étapes, ouvert aux équipes d’architectes. La première étape vise à retenir quatre propositions parmi toutes celles qui auront été reçues dans les délais prescrits. Au moment de la deuxième étape, le jury s’attardera à sélectionner un projet lauréat et à mandater son concepteur pour sa réalisation.

Les informations reliées au concours seront disponibles sur le Système électronique d’appel d’offres du Gouvernement du Québec (SÉAO)) dès le lundi 27 mars 2017.

Le jury sera formé de représentants des milieux de l’architecture, de gestionnaires d’événements dans le domaine des arts et de la culture et de la Ville. Au total, sept personnes siègeront sur ce comité :

· Mme Lise Bissonnette, journaliste, écrivaine et ex-PDG de la BAnQ ;
· Mme Isabel Hérault, architecte associée, Hérault Arnod architectes (Paris, Grenoble, France) ;
· M. Jacques Leblanc, directeur, Conservatoire d’art dramatique de Québec ;
· M. Jean Pellan, architecte principal, Sid Lee architecture (Montréal) ;
· M. Stéphane Rasselet, architecte principal, Nature humaine (Montréal) ;
· Mme Rhonda Rioux, directrice du Service de la culture, de la vie communautaire et des relations internationales de la Ville de Québec ;
· M. Nicolas Roquet, architecte et professeur agrégé, Faculté d’aménagement de l’Université de Montréal.

La réalisation de ce projet est rendue possible grâce à un investissement total de 40 M $, dont une contribution financière du Ministère de la Culture et des Communications, dans le cadre du Programme d’aide aux immobilisations.

Une fois le concept architectural accepté, suivront les plans et devis et la construction, en vue d’une inauguration en 2021.

Pour revoir le concept de la nouvelle bibliothèque Gabrielle-Roy, les citoyens sont invités à consulter la section des grands projets urbains du site Internet de la Ville de Québec.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Message d'intérêt public.

Pointe-aux-Lièvres, un véritable écoquartier?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2017 36 commentaires

Guylaine Bussières
Radio-Canada (Québec)

Trois projets immobiliers sont implantés ou en voie de l’être dans le secteur de la Pointe-aux-Lièvres. Mais pour faire de ce secteur industriel un véritable écoquartier comme le souhaite la Ville de Québec, il faudra plus que des édifices résidentiels, estime l’architecte Érick Rivard. Il suggère en priorité de transformer l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain dans le but de désenclaver le quartier.

« Pour l’instant, on est assez loin des écoquartiers exemplaires qu’on est habitué de voir partout dans le monde », croit le spécialiste en design urbain.

La Ville de Québec tente de réhabiliter ce secteur depuis 2012. Après avoir confié la réalisation du projet d’écoquartier à un seul promoteur, qui a finalement reculé devant l’importance du défi, l’administration Labeaume a repris le dossier en 2013. (…)

Malgré les efforts consentis, le projet ressemble très peu à un véritable écoquartier soutient le designer urbain et architecte Érick Rivard.

À ses yeux, le principal problème demeure le secteur choisi de la Pointe-aux-Lièvres, enclavé entre l’autoroute Laurentienne et la rivière Saint-Charles : « Ça, c’est probablement la plus grosse verrue en ce moment dans la vision de l’écoquartier. » (…)

Les commerces de proximité manquent aussi cruellement dans le projet, soutient Érick Rivard. Pourtant, ils sont essentiels pour permettent aux résidents de faire leurs courses à pied ou à vélo.

« Dans ce cas-ci, on peut presque parler d’un désert alimentaire, c’est-à-dire que l’épicerie la plus proche est à un kilomètre ou plus. Donc, ce serait très surprenant que des gens prennent des transports actifs pour aller au dépanneur ou à l’épicerie.

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Voir aussi : Écoquartier.

Carte blanche aux créateurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2017 1 commentaire

François Cardinal
La Presse

La toute première décision comme ministre de l’Aménagement et de l’Architecture ?

Spontanément, la priorité irait au diktat du plus bas soumissionnaire. À son abolition, en fait, tant cette règle fait des dégâts au Québec. Il est franchement absurde qu’encore aujourd’hui, une loi force les élus à choisir le projet le moins cher plutôt que le meilleur !

Mais comme première, première décision ? Le ministre pourrait faire rêver davantage, non ? Il pourrait élever la qualité de l’architecture plutôt que d’éliminer simplement les obstacles.
Pourquoi ne pas donner carte blanche aux créateurs ?

Pourquoi ne pas s’associer à Québec et Montréal, cibler une demi-douzaine de terrains publics, puis lancer un concours international : les projets les plus fous, les plus originaux, les plus innovants remporteraient… un permis de construction !
L’idée peut sembler farfelue, mais c’est très précisément ce que vient de faire la Ville de Paris. Avec des résultats époustouflants !

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Entrevue avec Jean-Louis Missika

Quelle est l’originalité de Réinventer Paris ?

« Réinventer Paris a révolutionné la manière de céder les terrains publics : plutôt que de les vendre ou les louer au plus offrant, la Ville de Paris a décidé de les transférer au meilleur projet dans le cadre d’une compétition inédite. L’idée était de donner carte blanche à des groupements afin qu’ils inventent de nouvelles façons d’habiter, de travailler, de s’amuser et une architecture adaptée. »

L’appel à projets évoquait des résultats à court terme ?

« Un peu plus d’un an après les jurys internationaux et le choix des 22 lauréats, 19 actes, promesses ou protocoles de vente ou de baux ont été signés. La majeure partie des projets sera livrée avant 2020. Les services techniques signent en ce moment des clauses avec les groupements lauréats afin de s’assurer que l’innovation sur le papier sera bien présente une fois l’opération achevée. Nous nous apprêtons à lancer un nouvel appel à projets qui sera pour partie consacré au sous-sol. L’objectif est de repenser les relations entre les dessus et les dessous, Montréal constituant une des références en la matière. »

Et pensez-vous que cette initiative peut être reproduite ? Des conseils pour notre maire ?

« Montréal a la chance de disposer d’un vivier important de collectifs et porteurs de projets qui pourraient être intéressés par ce type de démarche. Le classement de la métropole québécoise en tant que ville UNESCO de design incite à ouvrir la production urbaine à des équipes pluridisciplinaires. Nos appels à projets urbains innovants pourraient donc servir d’inspiration aux équipes municipales de Montréal. Mon conseil à M. Coderre serait de miser sur la jeune génération, pleine de ressources et d’idées nouvelles. »

Voir aussi : Message d'intérêt public.

PPU Secteur sud: modifications apportées, consultation annoncée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 mars 2017 5 commentaires

Suzie Genest
Monsaintroch

La Ville de Québec annonce la tenue de la séance d’information et de la consultation sur le PPU secteur sud du centre-ville Saint-Roch, modifié suivant la consultation de l’automne 2016 sur l’avant-projet.

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Toutes les informations

Principales modifications suite aux consultations sur l’avant-projet

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Église Saint-Coeur-de-Marie: les 9 travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mars 2017 9 commentaires

Le promoteur immobilier Louis Lessard a proposé à Québec au cours des sept dernières années neuf versions de son projet et ce avec le concours de 5 architectes, pour le site de l’église Saint-Cœur-de-Marie. Les voici. La dernière proposition dont faisait mention Québec Urbain dès le 2 mars 2017 sera-t-elle la dernière ? Rappelons que la Ville de Québec a manifesté son intention de modifier le Progamme particulier d’urbanisme de la colline Parlementaire afin de pouvoir au besoin acquérir de gré à gré ou exproprier l’église Saint-Coeur-de-Marie. Cet article du journal de Québec fait la synthèse des sept années.

* Illustrations: Courtoisie de Monsieur Louis Lessard

Rappel: La paroisse Saint-Cœur-de-Marie est érigée canoniquement le 3 mai 1918, par détachement des paroisses Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame de Québec. La pierre angulaire est bénite le 21 septembre 1919 et la première messe a lieu le 25 décembre 1920. Elle est fermée au culte en 1997. Elle est depuis la propriété d’intérêts privés. Sa démolition éventuelle est souvent soulevée dans les médias.

Éviter l’odieux de démolir l’église Saint-Coeur-de-Marie François Bourque (Le Soleil). 17 mars 2017. Un extrait: « L’administration Labeaume achète du temps lorsqu’elle parle d’exproprier l’ancienne église Saint-Coeur-de-Marie pour en assurer la conservation.
Elle évite ainsi que la démolition de l’église pour permettre une tour de condominiums devienne un enjeu de la prochaine élection. L’équipe du maire en aura déjà plein les bras avec le Phare sans y ajouter un autre projet à controverse. (…) Ce n’est pas un dossier facile. Que la Ville conserve ou démolisse, il y aura un prix lourd à payer. Dans le budget ou dans l’image publique. Peut-être la Ville préfère-t-elle attendre que l’église s’écroule toute seule pour ne pas avoir l’odieux d’en avoir autorisé la démolition. »

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

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