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Voir aussi : Message d'intérêt public.
Dominique Talbot
La Presse +
Un aéroport international, une large plage bordant un immense cours d’eau, une promenade de 2,5 km, une université comptant près de 50 000 étudiants et une artère commerciale réputée qui devrait accueillir bientôt une nouvelle tour de 65 étages. Non, nous ne sommes pas en Californie, mais bien dans le secteur de Sainte-Foy et Sillery, à l’entrée de Québec.
Jadis indépendants de la ville de Québec et jaloux de leurs particularités, Sainte-Foy et Sillery ont lutté férocement contre les fusions municipales au tournant des années 2000. Même si les deux anciennes villes forment maintenant un arrondissement de la Vieille Capitale (avec Cap-Rouge), la force de leur marché immobilier est restée intacte.
Idéalement situé entre les plaines d’Abraham à l’est, la Grande-Allée et le boulevard Laurier au nord, puis le fleuve Saint-Laurent au sud, Sillery attire majoritairement des professionnels fortunés. Avec un prix de vente moyen de 570 000 $, rares sont ceux qui y achètent leur première demeure. Mais ils sont nombreux à souhaiter s’installer un jour dans l’une de ses maisons cossues.
« Sillery vit un certain ralentissement, alors que le délai de vente moyen atteint 191 jours. Mais c’est un endroit qui demeure la crème de la crème à Québec. C’est un marché particulier. Les gens y vivent pour l’emplacement et prévoient un budget de rénovations. Ça demeure une valeur sûre, et ça ne baissera jamais. […] La qualité de ses écoles attire aussi les familles », explique Tom Donovan, courtier immobilier Re/Max, équipe Donovan.
De son côté, la courtière Sylvie Champagne, de Champagne Lamontagne Agence immobilière , voit des signes encourageants pour ces deux secteurs depuis le début de l’année 2016. « Le début de l’année est meilleur que celui de 2015. Je pense que cela a rapport avec un certain retour de la confiance des gens dans le marché », analyse-t-elle.
UNE VILLE DANS LA VILLE
Avec ses 50 000 étudiants et ses 9000 employés, l’Université Laval est souvent décrite comme une ville dans la ville. Pas surprenant, donc, que cette partie de Sainte-Foy soit particulièrement recherchée par les acheteurs, et les locataires. Et un peu plus à l’ouest, sur le boulevard Laurier, principale artère commerciale de la Vieille Capitale, le projet Le Phare, une tour de 65 étages dont la construction n’est pas encore commencée, pourrait chambarder le marché immobilier du secteur entourant les accès aux ponts de Québec et Pierre-Laporte.
Tout n’est pourtant pas rose dans le secteur de Sainte-Foy et Sillery, malgré ses nombreux avantages et sa qualité de vie réputée. D’abord, note Tom Donovan, les équipements pour les familles, notamment les parcs et les arénas, commencent à se faire vieux. Ensuite, les prix. « Ceux qui y habitent depuis longtemps souffrent de la hausse importante des taxes municipales en raison de l’explosion de la valeur de leur maison, dit M. Donovan. Ajoutées aux prix élevés, ces hausses de taxes peuvent avoir un effet repoussoir. »
« L’âge des maisons peut être l’un des points faibles de ce secteur, explique quant à elle Sylvie Champagne. Certaines n’ont pas été suffisamment entretenues par ceux qui les habitent depuis très longtemps. Pour cette raison, beaucoup sont vendues sans garantie légale, ce qui a pour effet d’effrayer certains acheteurs. »
EN CHIFFRES
79 967 $ Revenu moyen des ménages privés
33 605 Nombre de personnes qui ont un diplôme universitaire. Le total de la ville de Québec est de 100 555.
1 539 623 Nombre de voyageurs enregistrés à l’aéroport international Jean-Lesage, situé au nord de Sainte-Foy, en 2015. L’aéroport offre des vols directs vers une cinquantaine de destinations au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Europe et dans les Caraïbes.
2,5 km Longueur de la promenade Samuel-De Champlain, à Sillery, et du parc de la Plage-Jacques-Cartier, à Sainte-Foy. Les deux endroits offrent un accès privilégié aux berges du fleuve Saint-Laurent.
Sources : aéroport international Jean-Lesage, Ville de Québec, Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.
Source : Stéphanie Martin, Le Journal de Québec, le 26 février 2016
Les citoyens de Québec appuient Régis Labeaume dans deux projets nécessitant des investissements majeurs: le service rapide par bus et la protection des sources d’eau potable.
Le projet de service rapide par bus (SRB) recueille l’appui des trois quarts des répondants d’un sondage Léger, réalisé pour le compte d’Équipe Labeaume et dont Le Journal a obtenu copie.
C’est dans les arrondissements centraux où le projet de 1,1 milliard $ recueille la plus large adhésion, alors que dans les banlieues nord, l’appui, bien que majoritaire, est moins fort.
Le SRB rallie davantage la population que le tramway au coût de 2 milliards $, qui recueillait l’appui de 65 % de la population en 2011. «Le SRB apparaît peut-être plus réaliste dans l’esprit des citoyens. Ce qu’on comprend aussi, c’est que les citoyens veulent de l’amélioration dans le transport en commun. Il y a un signal qui dit qu’on doit trouver une façon d’améliorer ce service. Le SRB apparaît pour eux comme une solution potentielle», indique Caroline Roy, vice-présidente de Léger à Québec.
Des immeubles menacés de disparition par le projet de corridor du RTC
Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Tramway à Québec.
Source : Annie Morin, Le Soleil, le 26 février 2016
(Québec) Monter dans l’autobus par la porte d’en arrière pour accélérer le temps de parcours. La tendance est mondiale, et Montréal tentera l’expérience au printemps, mais Québec s’y refuse… pour le moment. «C’est une question de culture. On n’est pas rendus là», dit le président du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Rémy Normand.
Le sujet a été abordé par le représentant de Transport 2000, association provinciale des usagers du transport en commun, au dernier conseil d’administration du RTC, mercredi. Philippe Cousineau-Morin a fait référence au projet pilote que la Société de transport de Montréal (STM) a annoncé pour ce printemps.
Pendant quelques mois, sur une ligne achalandée qui reste à déterminer, les détenteurs d’un laissez-passer mensuel pourront utiliser la porte arrière pour monter dans le bus. Il n’y aura pas de validation de la carte Opus comme c’est le cas quand les passagers passent près du chauffeur. Le système temporaire sera basé sur l’honneur.
Voir aussi : Transport en commun.
Carrefour de Québec
Saint-Sauveur – Construction SR investira 3 M$ pour deux projets immobiliers dans Saint-Sauveur. Douze maisons de ville seront érigées sur les rues Châteauguay, Bagot et Bayard d’ici juillet 2016.
Le premier, nommé C4, sera situé au 552, rue Châteauguay. L’édifice comprendra quatre unités sur deux étages d’une superficie variant entre 1000 et 1400 pieds carrés. Deux profiteront d’une terrasse sur le toit alors les autres auront une cour arrière. Elles seront conçues dans un style industriel avec une grande fenestration. Au moins deux stationnements ont été prévus.
Le promoteur érigera également huit autres maisons de ville à l’intersection des rues Bagot et Bayard qu’il a nommé B2. L’aire de vie de chaque résidence, qui oscillera entre 1175 et 1600 pieds carrés selon l’unité, sera répartie sur trois étages et chacune bénéficiera d’une terrasse sur le toit. La majeure partie, soit sept, aura accès à un stationnement. Il ne reste présentement qu’une unité avec terrasse à vendre.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Résidentiel.