Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Comment densifier Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2010 5 commentaires

Source : Raymond Poirier, Voir Québec, 10 juin 2010

Une prémisse: la trame urbaine de Québec doit être densifiée. Une question: comment? Plusieurs réponses. Et cette semaine, un second regard, qui propose une vision plus globale de la ville. Mieux comprendre sa dynamique pour mieux l’influencer.

Où densifier Québec? Question complexe. Sans solution miracle. C’est que, selon le géographe Rémi Guertin, tout dépend du lieu à densifier, de sa position, de sa dynamique. « Il faut penser différemment la densification, la voir autrement qu’en fonction de l’architecture urbaine. Il faut être capable d’établir des types, selon le rôle des lieux dans l’urbanité, de les voir dans une perspective globale, intégrée. »

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En supplément : Les projets résidentiels et commerciaux se multiplient dans l’arrondissement de Sainte-Foy-Sillery

À lire aussi : La densification intelligente

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Étalement urbain, Nouvel urbanisme.

La desserte de l’aéroport à «corriger impérativement»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2010 1 commentaire

Isabelle Mathieu
Le Soleil

(Québec) La chétive desserte de l’aéroport Jean-Lesage, assurée uniquement par les taxis, constitue une «lacune sérieuse qu’il faut impérativement corriger», juge le groupe de travail sur la mobilité durable. (…) Le comité recommande un service qui mixera trois modes de transport. Premièrement, des taxis associés à une marque et à une couleur propre à Québec. Deuxièmement, un service d’autobus, avec des fréquences relativement élevées, surtout aux heures de pointe. Et finalement, des navettes privées, cofinancées par la Ville de Québec, l’aéroport et les hôtels de Sainte-Foy et du centre-ville de Québec qu’elles relieraient.

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Voir aussi : Arrondissement Laurentien, Tourisme, Transport en commun.

Scène urbaine: Vélo 101

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2010 7 commentaires

La semaine passée, ce support à vélo (rue Cartier) était installé « à l’envers ». Le « V » donnait sur le bac où est situé l’arbre. J’ai contacté la Ville de Québec qui a procédé avec une diligence remarquable à la « mise à l’endroit » de ce support. (Merci !)

Aujourd’hui, je passe par là et ….. voilà! Décidément, il y en a qui ont raté Vélo 101 :) A moins, chose possible, que le changement ait eu lieu alors que le vélo était déjà là

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Scènes urbaines, Vélo.

Le Plan de Mobilité durable de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2010 55 commentaires

C’est aujourd’hui que Régis Labeaume à présenté le plan de Mobilité durable de Québec, une vision sur 25 ans. L’élément majeur de ce plan est un tramway.

Un document multimédia présente ce plan, les différentes station du tramway, ainsi que les développements prévus autour de celles-ci.

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Trop de bungalows à Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2010 30 commentaires

C’est le rêve de plusieurs d’être propriétaire et d’avoir son propre terrain. Ce fut une réalité pour bon nombre de résidents de la région de Québec dans les années 60 et 70 alors qu’on assistait carrément à l’urbanisation rapide des villes en périphérie de Québec. Elle avait d’ailleurs ralenti au début des années 80 suite à des hausses record de taux d’hypothécaires. Aujourd’hui, il suffit de regarder rapidement notre territoire pour constater qu’il existe énormément de résidences construites dans ces années là.

L’étalement urbain a donc débuté dans ces années là. À cette époque, les banlieues n’étaient que de petits villages ruraux ou seuls les grands édifices des communautés religieuses ressortaient du paysage. D’ailleurs, la plupart des anciennes villes, avant la dernière fusion de 2002, étaient elles-mêmes des fusions de ces petites paroisses. La plupart des constructions à cette époque étaient le bungalow. Une maison plain-pied d’environ 40 pieds par 25 pieds avec sous-sol.

Le boom immobilier des années 60 et 70 était largement causé par l’arrivée de centaines de milliers de baby-boomers sur le marché du travail. Ces jeunes adultes fraîchement débarqués des bancs d’école trouvaient facilement des emplois dans la fonction publique entre autres. Ce sont d’ailleurs autant d’hommes et de femmes qui ont accédé au marché du travail. Une situation qui rendait alors plus difficile d’avoir autant d’enfants que la génération précédente. La génération qui suit a donc été moins nombreuse que prévu.

Aujourd’hui, la retraite a sonné pour beaucoup d’entre eux. Leur résidence unifamiliale n’est peut-être plus ce dont ils ont besoin. Ils vendront d’ici quelques années. Est-ce qu’il y aura preneur pour toutes ces habitations? Est-ce que la génération Y est assez nombreuse pour occuper le parc immobilier de Québec? Est-elle intéressée par ces vieux bungalows?

Ce sont pour la grande majorité des constructions d’entrée de gamme à l’origine. Ont-elles la capacité de prendre de la valeur à l’infini comme une maison patrimoniale? Devront-elles subir des travaux de rénovation majeurs pour conserver leur valeur? Si oui, est-ce qu’un « monsieur bricole » sommeille au fond de chacun d’eux? Je ne crois pas.

Le maire Régis Labeaume tente depuis quelques semaines de convaincre les membres de la Commission métropolitaine de Québec d’imposer un moratoire sur le développement résidentiel pour contrer l’étalement urbain. Il craint que l’installation de fosses septiques dans les zones sans les services risque de nuire à la qualité de l’eau dans les différentes prises d’eau de la Ville de Québec.

Est-ce que la Ville ne craindrait pas plutôt une éventuelle dévaluation du marché résidentiel dû à une trop grande offre? Veut-elle cesser l’ajout de nouvelles résidences dans le parc immobilier de Québec? Est-ce que la qualité de l’eau et la question environnementale n’est qu’un petit prétexte pour cacher un plus grand problème?

Il est peut-être à contre-courant ces jours-ci de poser ce genre de questions, puisqu’on est présentement dans une bulle immobilière. De plus, on me dit que ces fameux bungalows se vendent généralement dans l’espace d’une semaine. Mais, tout de même, je regarde les faits démographiques et immobiliers et je crains personnellement un surplus de résidences veillantes sur le territoire. Ayant parlé à plusieurs professionnelles en immobilier, je constate que je partage cette inquiétude avec quelques-uns d’entre eux. Aussi, je suis propriétaire d’un bungalow construit en 1977. Je me sens directement interpellé par cette problématique.

Quelle est votre opinion à ce sujet? Croyez-vous que l’on se dirige vers une dévaluation des propriétés résidentielles à Québec?

Voir aussi : Étalement urbain, Résidentiel.

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