
Source: Astrid Morchoine, jobboom.com, vol. 9, no 6, juin-juillet 2008.
«La banlieue est un non-sens. C’est le mode de vie à abattre.» Benoît Couturier, consultant en aménagement spécialisé en architecture et en urbanisme, n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, la banlieue est la huitième plaie d’Égypte! «En ville, on partage les infrastructures, les murs, le sol, on se chauffe mutuellement, dit-il. En banlieue, c’est le contraire. En matière de consommation, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire.» (…)
Pourtant, avec ses logements plus abordables qu’en centre-ville, sa densité de population plus faible et ses espaces verts, la banlieue continue de séduire. «Plus de la moitié de la population vit en banlieue et la plupart des gens qui l’ont choisie y sont heureux!» souligne Florence Junca-Adenot, professeure au Département d’études urbaines de l’Université du Québec à Montréal. (…)
La banlieue n’est donc pas près de disparaître. Sauf que certains rêvent de la réinventer. C’est un peu la visée du Transit Oriented Development (TOD), un concept de planification urbaine apparenté au Nouvel Urbanisme ou au Smart Growth, populaires aux États-Unis et en Europe, mais aussi en Colombie-Britannique et à Toronto. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: «Il faut mettre un frein à l’étalement urbain» – Marie Demers.










