Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Scène urbaine: horreurs métalliques dans Limoilou!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2007 10 commentaires

Vue en direction O sur la 2e Rue. Crédit photo: Jean Cazes, 8 octobre 2007.

Pendant ce temps, à deux pas de cette rue, on achève la mise en beauté des berges de la rivière Saint-Charles…

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Graffiti, Qualité et milieu de vie, Scènes urbaines.


10 commentaires

  1. Pierre-Luc Auclair

    11 octobre 2007 à 13 h 48

    C’est vrai que c’est affreux dans ce coin là!

    J’espère que quand la ville fera la réfection de ces trottoirs, qui semblent en avoir besoin d’ailleurs, qu’on enfouira cette ligne électrique!

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  2. Carol

    11 octobre 2007 à 16 h 58

    Je em souviens que lorsque j’ai visité un logement en plein hiver, je pensais que c’était tout une défiguration du paysage urbain, en plus des ondes électromagnétiques émis par ces petits pylones.

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  3. Marie

    12 octobre 2007 à 10 h 18

    Je veux pas partir de débat, mais il y a quelque chose qui m’agace…On parle ici qu’un poteau ainsi qu’un pylone défigure le paysage urbain…Mais lorsque l’on parle d’un projet de construction qui défigurere aussi le paysage et qu’on a le malheur de chialer contre ce projet, on passe pour des gens arrièrés qui ne veulent pas avancés….

    Pouvez-vous m’expliquer la différence…svp?

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  4. Carol

    12 octobre 2007 à 13 h 06

    Bonne question Marie !

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  5. xavier

    12 octobre 2007 à 14 h 15

    J’avance un critère: l’idée de nuisance. Quand un élément produit des effets négatifs sur le reste de la trame urbaine ex: la briser, la limiter ou quand un élément est hors du cadre fonctinnel qui lui est propre en général (genre ligne d’hydro en plein quartier résidentiel) on peut parler de nuisance. Par contre le projet le plus laid ne cause pas vraiment de nuisance s’il est réalisé à un endroit conforme à sa fonction. C’est alors une question d’appréciation et cela est plus subjectif.

    Bloquer un projet parce qu’on ne l’apprécie pas n’a pas la même ligétimité. Si on prend le cas de la champenoise cité dans un billet récent, on se rend compte que l’opposisition est une question d’appréciation. Les voisins n’apprécient pas les personnes agées pauvres qui devaient y loger et n’apprécient pas un bâtiment en hauteur qui coupe de la lumière. On ne peut pas parler de nuisance par contre. Les « vieux » ne font pas trop le party, ils ne sont pas dangereux, le secteur a une vocation résidentiel et la densité est déjà très forte dans ce développement.

    Pour s’opposer correctement (opinion très personnelle) à un projet qui n’est pas une « nuisance », il faut avoir l’honnêteté de dire que l’on ne l’apprécie pas, et non d’essayer de prouver qu’il n’est pas bon. Je n’apprécie pas que des promoteurs construisent des pseudo-châteaux en carton pâte pour se faire plein de sous sur de beaux espace, mais je ne peux pas m’opposer et dire que c’est mauvais alors que ça respecte les règles d’urbanisme et que le terrain leur appartient… Ça enlaidit, mais là c’est une question de goût et plein d’acheteurs semblent aimer. Une ligne d’hydro sur un troittoire par contre, je suis pas sur que ça respecte les normes actuelles et les critères minimums… Si c’était projeté, ce serait facile et légitime de s’opposer.

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  6. xavier

    12 octobre 2007 à 14 h 23

    remarquez, on peut pousser un peu l’idée de nuisance à ce qui n’est pas approprié, mais c’est généralement prévu dans les règlements d’urbanisme: pas le droit de construire un édifice de 50 étages dans un cartier de bungalow, pas le droit d’ouvrir un « night club » ou un bar de danseuse en plein ilot résidentiel. Bref, il revient aux citoyens de s’impliquer dans les plans d’aménagement et les plan d’urbanisme pour déterminer ce qui est une nuisance. Malheureusement, comme le bon goût est une question d’appartenance à un groupe social (lire Bourdieu à cet effet) il est très dur de légiférer en matière de beauté… en tout cas ça dénote un manque de perspective sociologique et d’ouverture. Par contre, il est possible de légiférer sur les matériaux. De beaux matérieux même mal utilisés sont moins laids que des matériaux cheaps.

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  7. xavier

    12 octobre 2007 à 14 h 27

    Pardon je laisse moi même transparaître mes préjugés sur le beau dans ma dernière phrase, par « beaux matériaux », j’entendais « matériaux de qualité »… Remarquez la qualité des matériaux est un critère de beauté indéniable en architecture…

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  8. Pierre-Luc Auclair

    12 octobre 2007 à 18 h 31

    Marie, passer des pylônes d’Hydro ça ne se ferait pas nulle part d’autre que dans Limoilou. Ces lignes n’ont même pas l’avantage d’être utiles aux résidents du quartier puisque ce ne sont pas des lignes résidentielles. La moindre des choses serait de montrer un brin de conscience et de les peinturer!

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  9. Manu

    13 octobre 2007 à 00 h 38

    autre époque, autres normes…

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  10. Guillaume

    15 janvier 2009 à 11 h 25

    Suis-je le seul à trouver cette ligne à haute tension extrêmement pittoresque sur cette rue? Comme certains l’ont dit, on ne voit ça nulle part ailleurs. Bon, je me questionne personnellement sur l’impact sur la santé des gens bien avant la principale esthétique comme tout le monde. Toutefois, c’est une de mes rues préférée du Vieux-Limoilou puisque tout les éléments en place en font un décor de vrai « centre-ville » nord-américain. Personnellement, j’adore ces pylônes quasi-centenaire de style « girder box », c’est du patrimoine industriel qui disparaîtra probablement bientôt.

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