Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Promenade Samuel-De Champlain: une oasis urbaine à prolonger

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2008 9 commentaires

Jean Cazes, 24 juin 2008. Jean Cazes, 24 juin 2008.

Le « lifting » de ma ville se poursuit!

Ma première photo illustre bien sûr la fameuse tour du quai des Cajeux, une vue rapprochée à partir du boisé de Tequenonday. Elle ne rend toutefois pas justice, j’en conviens, à l’ensemble de cette magnifique oeuvre linéaire!

Malheureusement, lors de ma brève visite, hier, j’ai constaté qu’un « colon » avait déjà sévi en nous imposant son « art » [billet]…

Source: Julie Lemieux, Le Soleil, 24 juin 2008.

Le gouvernement Charest et la Ville de Québec envisagent la possibilité de prolonger la nouvelle promenade Samuel-De Champlain dans un avenir rapproché.

«C’est une bonne idée. On devra la finir un jour. On va examiner ce projet-là, car je n’ai aucun doute qu’on va créer beaucoup d’appétit pour cette promenade. On pourrait prolonger à partir de la côte Gilmour pour encore un bon kilomètre. (…)

«Le problème, c’est que c’est tellement beau, tellement impressionnant et les gens sont tellement heureux de voir la capitale s’embellir de cette façon que je ne pouvais pas manquer l’occasion de signaler au premier ministre qu’il manque deux petits bouts», a expliqué M. Labeaume. Le maire voudrait un prolongement vers Cap-Rouge à l’ouest et vers la Pointe-à-Carcy à l’est. Selon lui, la poursuite de ce projet est inévitable parce que les gens ont déjà adopté la première partie de la promenade et en voudront encore davantage. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Grands projets des gouvernements pour le 400e de Québec: tous les échéanciers sont respectés.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Nouvel urbanisme, Parc, Qualité et milieu de vie.


9 commentaires

  1. Fernand

    25 juin 2008 à 08 h 31

    J’en suis mais on oublie le littoral est de D’estimauville jusqu’aux chutes Montmorency. Il y a peu de place pour les citoyens outre la plage de la baier de bweauport dans l’arrière cour deu port de Québec. On a une autoroute qui nous bloque l’accès aux abords du fleuve. Faudra t’il prendre nos autos pour aller se promener sur le littoral de la promenade Samuel-de-Champlain 15 km pl;us loin?

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  2. Charles

    25 juin 2008 à 08 h 37

    Nul doute que cette promenade est remarquable à tous points de vue. L’endroit est promis à un bel avenir, et ira en s’embellissant au fil des ans, au fur et à mesure que les arbres grandiront.

    Ceci dit, il y a déjà beaucoup d’espaces verts à Québec. Qu’on pense aux parc des champs de bataille (110 hectares), aux terrasses Dufferin et des gouverneurs, au bois de Coulonge (26 hectares), au domaine Cataraqui, à la promenade le long de la rivière Saint-Charles (15 kms linéaires, si je ne me trompe), au parc des chutes Montmorency, à la promenade de la plage Jacques Cartier (entre cap-Rouge et les ponts), à la baie de Beauport, l’anse Brown, le vieux-port, le parc Victoria, le nouveau parc le long de Du Vallon, sans compter tous les espaces vacants pour lesquels on voudrait créer d’autres parcs.

    N’oublions pas qu’il faut ajouter à cela tous les espaces verts privés que sont les pelouses autour des petites maisons, largement omniprésentes à Québec. Résultat; bien des gens ne fréquentent jamais ces parcs.

    Je n’ai rien contre les espaces verts, au contraire, mais il me semble que le moment est venu pour bâtir une ville autour. Donc, des résidences, des bureaux, des commerces et surtout, surtout, un système décent de transport en commun. C’est curieux, pour ne pas dire incroyable, que cette idée ne vienne pas à la tête du maire.

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  3. Matrix

    25 juin 2008 à 09 h 27

    Ben oui Fernand, et si l’aménagement aurait été fait d’Estimauville jusqu’aux chutes Montmorency, ben c’est moi qui aurait du prendre mon char pour m’y rendre… plutôt que de prendre mon vélo comme j’ai fait samedi…

    Le secteur Samuel de Champlain est beaucoup plus près et facile d’accès pour la population de la haute-ville, Ste-Foy et la rive-sud que le secteur des Chutes…

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  4. Fernand

    25 juin 2008 à 09 h 47

    @ Matrix, veux-tu dire que nous sommes le « Pointe-aux-Trembles » de Québec, voué à être négligé ???

    Il me semble qu’on fait partie de la Ville et qu’on a droit aux mêmes égards que l’ouest toujours de plus en plus exigeant. « Go west young man » ca doit pas être une excuse…

    Comme toute les capitales du monde, on devrait avoir une voie qui la ceinture mais voilà on n’ose pas… Le tunnel dans l’est est manquant pou que le chemin de ceinture soit réalité tout comme ailleurs.

    Nos dirigeants d’antan ont préféré mettre un pont à coté de l’autre. Voilà pourquoi ce déséquilibre démographique sur lequel vous vous appuyez pour en exiger davantage avant qu’on ait notre part…

    Les erreurs du passé ca se répare et les rives de la St-Charles sont là pour le prouver.

    Vous savez, on a annoncé en grande pompe que D’estimauville aura un accès direct à la Baie de Beauport. On attend et ce ne sera pas en 2008. Pourtant, on l’avait promis pour l’ouverture des nouvelles installations qui ont été inaugurées la semaine dernière. Y a de quoi chiâler encore…

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  5. Matthieu

    25 juin 2008 à 09 h 51

    J’ai fais un petit tour hier pour la découvrir en entier et je dois dire que je suis surpris en bien c’est vraiment très agréable, surtout en fin de soirée. Les aménagements et l’utilisation du bois est vraiment de qualité.
    J’ai aussi beaucoup aimé le concert en exterieur avec beaucoup de gens présent.
    Seul bémol, le non respect de la part des gens des files (c’est agacant à la longue) pour rentrer dans les navettes du 400ème qui étaient remplies.
    Mais sinon que du positif pour les gens de Québec que cette promenade…

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  6. Charles

    25 juin 2008 à 10 h 19

    C’est donc désagréable de lire des jérémiades puériles sans fin.

    Beauport a une fantastique autoroute qui donne accès au centre en cinq minutes, un transport en commun hors-pair (ligne 800), alors que ses habitants s’en servent!

    De plus, ne voient-ils pas qu’ils bénéficient, dans leur cour, des parcs des chutes Montmorency, du Domaine de Maizerets et de la baie de Beauport?

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  7. Matrix

    25 juin 2008 à 11 h 38

    en effet Charles,
    bienvenue a chialer pour chialer

    Il y avait rien du coté du fleuve pour TOUT le long du boulevard Champlain, je pense que c’était pleinement mérité même si on est des MÉCHANTS de l’ouest (en passant pour moi, Sillery c’est pas à l’ouest mais au centre) !!

    Les propos de Fernand représente l’ancienne mentalité de village qui faisait rage avant les fusions avec des chicanes de clocher. On doit avoir une vision plus globale de la région et ne pas catégoriser les gens en fonction de haute-ville/basse ville , est-ouest, rive-sud rive-nord, ça ne doit plus avoir lieu.

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  8. André

    26 juin 2008 à 07 h 24

    Cageux et non cajeux.

    Source:http://www.ville.valleyfield.qc.ca/webconcepteur/web/SalaberrydeValleyfield/fr/nav/histoire.html?page=details.jsp&iddoc=50097

    Les Cageux
    Au XIXe siècle, le commerce du bois devient très important. On transporte le bois en le faisant «descendre» par le fleuve Saint-Laurent et les rivières. C’est l’époque des grands radeaux de bois que l’on appelle «cages». On nomme «cageux» les hommes courageux qui dirigent les cages sur le Fleuve. Les rapides du Fleuve face à Saint-Timothée sont considérés comme les plus difficiles à traverser.

    Voici comment on construit une cage. Après l’équarrissage des arbres, c’est-à-dire après les avoir rendus carrés, les billots ont un mètre de côté et plus de 30 mètres de long. Cela vous donne une idée de la taille des arbres qui recouvraient notre pays à cette époque.

    Une cage de bois est constituée de plusieurs radeaux attachés les uns aux autres. Chaque radeau mesure 12 mètres par 30 mètres. Il est en général construit de deux types de bois: le pin et le chêne.

    Le pin est léger et il flotte. Il sert donc de base flottante aux radeaux. On empile le chêne par dessus car il est lourd et il ne flotte pas. Pourtant, il est très résistant à l’eau. C’est cette grande qualité qui en fait le meilleur matériau pour la construction des navires.

    Dans les endroits où le Fleuve est large et tranquille, les radeaux restent attachés ensemble pour former la cage. Les cageux vivent et dorment sur les cages. On compte de 20 à 30 hommes d’équipage par cage.

    Quand les cageux arrivent à la tête des rapides, ils détachent les radeaux de la cage et les font descendre un à un. Ils les dirigent tant bien que mal avec des rames de 10 mètres de long installées à l’avant et à l’arrière du radeau. La descente des rapides constitue la partie la plus dangereuse du travail des cageux. Si le radeau se brise ou heurte un récif, c’est une mort certaine qui les attend.

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  9. Kathleen Simard

    12 août 2008 à 15 h 25

    Très belle place! Je souhaite juste qu’avec les années la ville décidera pas de mettre le stationnement payant. Il manque juste une petite chose…..des abrevoirs pour les chiens. En effet, plusieurs personnes ce promene avec leurs chien et quand le soleil est là, il fait très chaud.

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