Pour ma part, c’est à Montmagny, que j’ai vécu cette fameuse tempête qui a atteint son maximum d’intensité dans la nuit de samedi à dimanche. Quel blizzard! Plusieurs maisons « plein pied » se sont retrouvées complètement ensevelies: en témoignent ces deux photos et celle-ci!

Ça y est, le record est battu à l’aéroport de Québec: 460,1 cm cette saison!

À lire également, ce reportage: Le Québec se remet de la tempête du XXIe siècle (Cyberpresse). À consulter, ce billet: Beautés et p’tites… (12).

Source: Louis-Guy Lemieux, Le Soleil, 11 mars 2008.

(…) Anecdote cruelle, ce photographe qui aimait tant photographier l’hiver québécois est mort privé de la présence affectueuse des siens à cause de ce même hiver. La terrible tempête de neige de samedi dernier a immobilisé son épouse et fidèle collaboratrice, Gretl, ses quatre enfants et ses six petits-enfants et les a empêchés d’accompagner le mari, le père et le grand-père dans ses derniers moments. (…)

La suite. À consulter, ce billet: Projet: immeuble bientôt rafraîchi dans Saint-Roch.

Source: François Bourque, Le Soleil (Chronique), 10 mars 2008.

Jean-Paul L’Allier faisait penser à l’Europe. Régis Labeaume, à l’Amérique.

Sa façon états-unienne de vouloir que les choses soient simples, rapides et pratiques.

La familiarité des échanges humains, le tutoiement facile, l’empressement à laisser tomber la veste et la cravate pour sauter dans ses jeans.

Sa culture de l’entreprise privée. L’obsession de l’efficacité, de la performance et du profit. Le boys’ club, le football.

L’idée que tout est possible, qu’un monde nouveau est à portée de main et que les problèmes se régleraient bien mieux autour d’une bière et d’une pizza.

En 100 jours, on a vu Régis Labeaume incarner ces valeurs d’Amérique, parfois jusqu’à la caricature et l’excès.

Vous savez ce qui frappe dans les centres-villes américains, avant les gratte-ciel, les dollars ou le smog, ce qui frappe, ce sont les rues. Droites et méthodiques, avec des intersections à 90 degrés. Des rues dessinées pour être efficaces.

Dans un essai, La terre et moi publié en 1991, le géographe Luc Bureau suggérait que ces villes avec des rues à angles droits, les villes d’Amérique, étaient «masculines».

Par opposition, les villes d’Europe ou d’Asie, avec leurs rues enchevêtrées où on aime se perdre, évoquaient plutôt des valeurs plus «féminines».

Si Régis Labeaume était une ville, cette ville serait masculine. Et je dirais même, un brin macho. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Mairie de Québec: Régis Labeaume fait un bilan.

Quelques photos prisent entre le 8 et le 9 mars 2008. Quel bel hiver!

Québec, le jeudi 6 mars 2008 – C’est ce matin qu’a eu lieu l’inauguration de l’exposition permanente Échanges au marché au Marché du Vieux-Port de Québec. Par le biais de 45 photos historiques, de dessins et de gravures provenant des différents centres d’archives de Québec, par des extraits de journaux et des textes complémentaires, l’exposition démontre que, même avec 400 ans d’évolution et de changements, l’essence des marchés publics à Québec a perduré avec les années. L’exposition est une activité accréditée de Québec 1608-2008.

La Coopérative des horticulteurs de Québec souhaite ainsi contribuer aux fêtes du 400e anniversaire de fondation de la Ville de Québec en présentant cette exposition riche en souvenirs et en histoire. Incidemment, l’année 2008 coïncide également, pour la Coopérative, à son anniversaire puisqu’elle célèbre ses 70 ans de fondation.
L’exposition présente, en plein cœur du marché, avec pour ambiance les saveurs et odeurs de chacun des arrivages, des scènes de vie dans les marchés de Québec au cours des 400 dernières années. Encore aujourd’hui, les marchés sont plus qu’un lieu d’échanges économiques, ils sont des lieux de vie et de traditions qui rassemblent les communautés.

Situé à proximité du site officiel des fêtes du 400e et au cœur géographique de l’histoire des marchés de la ville, le site du Marché du Vieux-Port est l’endroit tout indiqué pour la présentation d’une telle exposition. Échanges au marché présente plus de 45 photos historiques et contemporaines grand format de scènes de marché à différents moments de l’histoire de la ville. Ces photos sont accrochées à l’intérieur comme à l’extérieur du Marché (notamment sur les larges portes rétractables derrière les kiosques des horticulteurs), tels des souvenirs omniprésents qu’on ne peut oublier. Pour compléter ce voyage dans le temps, des faits historiques et des données contemporaines sur différents panneaux sont également accessibles aux visiteurs qui souhaitent s’imprégner davantage de cette époque.

L’exposition aura une durée de vie de cinq ans, mais la Coopérative souhaite fortement un accrochage véritablement permanent. Échanges au marché est aussi présent sur le site internet du Marché du Vieux-Port et des compléments d’informations, des liens vers d’autres sites et des activités pour toute la famille s’y retrouvent également. On peut visiter l’exposition sur les heures d’ouverture du Marché.

Fondée en 1938, la Coopérative des horticulteurs de Québec, connue jadis sous le nom de Syndicat des horticulteurs de Québec, compte plus de 70 horticulteurs membres. Le Marché du Vieux-Port de Québec est ouvert toute l’année et demeure à Québec le lieu privilégié de rencontres entre producteurs et consommateurs.

Source: Jean Brouillard Communication

Aux prises avec des dépôts à neige qui débordent et un autre 25 à 35 cm attendus pour le week-end, la ville pourrait cesser de déneiger les trottoirs pour le reste de la saison froide.(…)

Source: Le Journal de Québec 07/03/2008

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Voici à quoi ressemble l’entrée de mes voisins (cube jaune) sur la rue Turgeon depuis quelques jours. La scène est presque devenue un attrait touristique, piquant la curiosité des passants et photographes amateurs du quartier.

Souhaitons-nous encore plusieurs tempêtes de neige d’ici la fin de l’hiver 2008 hihi

Source: Julie Lemieux, Le Soleil, 5 mars 2008.

Un premier coffret-souvenir des 400 ans d’histoire de Québec vient de sortir sur le marché québécois. Le DVD Vu du Château, produit et financé par Imavision, fouille la mémoire de la ville avec l’aide des archives de l’Office national du film et portera le sceau officiel de la Société du 400e de Québec.

«Je vais en apporter plusieurs dans ma valise pour les remettre aux personnes que je rencontrerai à Boston et en France», a affirmé mercredi le maire de Québec, Régis Labeaume, lors du lancement de ce coffret. Au total, les quatre DVD offrent neuf heures de visionnement sur les grands moments de l’histoire de Québec, dont un documentaire de 48 minutes produit par Pierre Paquet et réalisé par Roger Otis. (…)

La suite.

Comme les « mononc' » et « matantes » en devenir parleront vraisemblablement des suites de la fin de semaine qui s’en vient dans 20, 30 ou 40 ans, j’ai pensé, en attendant, vous présenter cette autre scène de notre hiver exceptionnel immortalisée ce matin!

Justement, ce fait d' »hiver »: Abondance de neige: Évacuation à Laval (Radio-Canada)…

À consulter, ce billet: Beautés et p’tites… (11).