Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec attirée par le projet BIXI

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juin 2009 29 commentaires

Éric Moreault et Daphnée Dion-Viens
Le Soleil

(Québec) Québec envisage l’implantation d’un réseau de vélos libre-service dans la capitale, qui serait toutefois destiné en priorité aux touristes plutôt qu’aux résidants. La Ville fera un appel d’offres cet automne pour réaliser une étude de préfaisabilité, a appris Le Soleil.

«Le service de libre-service est inscrit au plan directeur [du réseau cyclable de Québec], mais pour l’usage d’une clientèle touristique. Nous préférons concentrer nos efforts sur le développement de notre réseau [cyclable]», a expliqué Jacques Perron, porte-parole de la Ville.

La topographie particulière de Québec, avec ses nombreuses côtes, se prête mal à un réseau de vélos libre-service de type BIXI, récemment implanté à Montréal, croit-on. «Nous devrions plutôt opter pour un système de vélos assistés [avec un moteur électrique] plutôt qu’à énergie humaine», indique M. Perron.

La suite

Apprivoiser le Bixi

Voir aussi : Québec La cité, Vélo.


29 commentaires

  1. julien Utilisateur de Québec Urbain

    29 juin 2009 à 09 h 08

    Dommage, car ça semble plus un intérêt pour le volet touristique, et c’est justement ce qui accroche le plus à Montréal avec les locateurs de vélos.

    Il me semble que pour la population en général, ça pourrait être très intéressant.

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  2. Pier Luc

    29 juin 2009 à 09 h 45

    Peut être pas dans les côtes du Vieux-Québec mais en périphérie il n’y a pas des côtes partout. Et, celles qu’il y a ne sont pas toutes apiques.

    Moi j’aimerais beaucoup partir de chez moi en Bixi, laisser le Bixi au terminus et continuer en autobus. Ça raccourcirait le temps du trajet.

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    • Loùis

      30 juin 2009 à 02 h 59

      Au lieu que la ville te fournisse un vélo pourquoi tu n’utilises pas le tien ? Je suis persuadé que tu en as un. Si tu crains de le laisser près de la station de bus parce qu’il « flasche » trop, ca c’est une autre histoire…

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    29 juin 2009 à 09 h 50

    Comme toujours Labeaume met la charrue avant les boeufs. Qu’il commence par livrer ce qu’il a déjà promis ( montes-pentes, plan vert-blanc-bleu, etc)…

    Le réseau quique abondant est entrecoupé et d’abord on doit essayer de relier ce qui existe. Dans Beauport, j’ai remarqué que des pistes arrivent dans des cul-de-sac. Faut interrelier ce réseau avant tout. Il demeure que dans la vieille ville, on se trouve à l’étroit dans certains coins. L’aménagement des ruelles dans Montcalm peut être une solution de rechange pour y insérer une piste cyclable.

    Mais pour le vieux Québec se serait peut-être une option intéressante pour des parcours touristiques comme à Paris. Je penses qu’il en existe un actuellement dans le vieux-port. Les cotes sont un obstacle insurmontable actuellement qui peut nuire à l’engouement de ce hobby familial et de plein-air…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      29 juin 2009 à 09 h 55

      A Paris, l’équivalent du BIXI est le Vélib et ce n’est pas « touristique ». Le Vélib sers comme moyen de transport pour les parisiens. Tant mieux si des touristes s’en servent à l’occasion (apportez toutefois une carte « à puces »).
      Quant au Vieux-Port de Québec, il y a un locateur de vélos pour les touristes. C’est là d’ailleurs que les représentants de Sir Paul McCartney y avaient loués deux vélos.

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    • julien Utilisateur de Québec Urbain

      29 juin 2009 à 11 h 35

      Je ne pense pas que c’est de mettre la charrue devant les boeufs que de faire un appel d’offres pour une analyse de préfaisabilité… Avec ça, on est loin d’avoir des vélos en libre service…

      Cela dit, bien d’accord avec vous qu’il serait préférable d’interrellier les pistes cyclables avant toute chose…

      Mais, on peut espérer que d’ici quelques années les pistes cyclables seront interreliées et les vélos libre service en seront rendu à l’étude de faisabilité…

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    • Loùis

      30 juin 2009 à 03 h 16

      Les ruelles du montcalm comme solution de rechange pour y insérer une piste cyclable. Qu’est-ce qu’il faut pas entendre ? J’ai grandi dans ce quartier et je connais comme le fond de ma poche ces ruelles et aucune ne présente le moindre intérêt pour une piste cyclable. Pas une… Donnes-moi seulement un exemple Fernand. Pour un candidat au municipal, on s’entendrait à autre chose…

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  4. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    29 juin 2009 à 10 h 21

    Monsieur Gobeil, j’ai vu de la publicité qui parle de circuits touristiques à vélo…

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  5. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    29 juin 2009 à 10 h 29

    En voici :

    http://veloparis.com/

    http://www.parisvelosympa.com/

    http://www.parisrandovelo.com/

    http://www.parisbiketour.net/

    Mais toute proportion gardée Paris a 12 millions de population, Québec avec 500,000 est une souris…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      29 juin 2009 à 10 h 48

      Ok. Mais précisons. Ces circuits touristiques ne se font pas avec des Vélib. A Québec, ce serait le cas avec des BIXI qui sont l’équivalent des Vélib. Je reconnais que ce ne sont que des nuances. Toutefois, à Paris, ce sont les organisateurs de circuits touristiques qui sont les propriétaires des vélos, alors que le Vélib et le Bixi sont la propriété des villes concernées.

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  6. Ptr

    29 juin 2009 à 12 h 05

    Avant de limiter la discussion sur Montréal et Paris, n’oublions pas qu’il y a des autres villes (bien que non francophones….) de différentes tailles avec des systèmes semblables:

    http://en.wikipedia.org/wiki/Community_bicycle_program

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  7. Gilbert Utilisateur de Québec Urbain

    29 juin 2009 à 13 h 05

    Le BiXi bonne idée oui! Mais encore faudrait-il se doter d’un réseau de pistes cyclable efficace et sécuritaire auparavant avec des liens entre la Haute-Ville et la Basse-Ville avec des remonte pentes pour vélo.

    Donc il reste beaucoup de travail à faire avant l’introduction du BiXi à Québec! Et chose à ne pas oublier le BiXi à été conçue pour être mis en service en relation étroite avec un système de transport en commun efficace ce qui n’est pas le cas à Québec!

    Le BiXi exclusivement réservé aux touristes est une erreur qui préparerait l’échec de ce projet à brève échéance à Québec!

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  8. Pier Luc

    29 juin 2009 à 16 h 06

    L’ennui avec un Bixi est que c’est pas fait pour l’hiver. Mais si l’on fait de Bixi un maillon important du transport en commun, il faut qu’il le reste à l’année, pas juste quelques mois. Il faudrait qu’il y aie moyen d’adapter ces vélos pour la neige et la glace. Je sais qu’à Montréal l’hiver il y a des postillons casse-cou qui continuent d’utiliser leur vélo… mais je ne pense pas que monsieur et madame tout le monde vas faire comme eux.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      30 juin 2009 à 10 h 19

      Pier-Luc voilà ce qui m’horripile quand on compare Paris avec nous. Le climayàt n’esat pas le même. À Paris le vélo fonctionne douze mois par année car la neige est rare. Nous demeurons dans un pays des quelques arpents de neige et le vélo est saisonnier sauf pour quelques irréductibles que l’on peut compter sur nos doigts.

      Voilà un autre facteur de non rentabilité d’un tel projet car l’hiver il faut payer pour entreposer ces vélos…

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      • Pierre-Luc Auclair

        30 juin 2009 à 11 h 11

        Saisonnier, oui mais de si peu. Il est très raisonnable de pratiquer le vélo de la mi-mars à la mi-novembre. Cela fait quand même un bon 8 à 9 mois de praticable par tout le monde.

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      • Max

        30 juin 2009 à 12 h 51

        Si les gens utilisent un futur Bixi à Québec, ce serai d’Avril à Novembre. Cela couvre la saison touristique où les touristes affluent en ville. Si les citoyens utilisent le Bixi pour se déplacer dans Québec, la circulation sera donc réduite précisément lors de la période où le réseau routier est le plus utilisé. Alors ce sera bon.

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  9. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    29 juin 2009 à 16 h 43

    Le vélo est tout de même parfaitement utilisable d’avril à novembre. 8 mois par année, c’est pas si mal. Le gros problème c’est le lien haute ville-basse ville, le réseau cyclable.

    Pour les touristes, Québec est une ville qui se visite très bien à pied. Le vélo est plus encombrant qu’autre chose sauf pour ceux qui se décident à faire du longue distance comme le corridor du litoral et des cheminots… Dans ce cas là, je ne vois pas en quoi le vélo libre service serait mieux que les loueurs de vélo actuels. Le vélo « libre-service » touristique pour Québec, je n’y crois pas vraiment. J’ai bien peur que ça serait très cher à financer pour des bénéfices douteux.

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    • Loùis

      30 juin 2009 à 03 h 08

      Je suis d’accord avec toi. La vieille-ville est sûrement l’endroit de Québec le moins adapté l’usage du vélo et donc le moins intéressant pour y installer un système de vélo-libre. Vous pouvez être sûr quand moins d’une heure il y aura plus aucun vélo près du Château, ils se seront tous ramasser en bas. Bon… ils veulent y mettre un moteur électrique… Ca va coûter très cher et puis de toute façon ces vélos seront jamais assez solide et puissant pour supporter un gros criss d’amaricain (Je blague là).

      Pour ce qui est de généraliser l’usage à toute la ville, je suis d’avis, avec plusieurs d’entre vous, qu’ils font avant tout travailler à dévelloper le réseau cyclabe. Alors le vélo libre c’est pas avant plusieurs années, malheureusement…

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  10. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    29 juin 2009 à 21 h 11

    Allo Mathieu à Paris ! :)

    Très très très touristique ? Euhh. Vous êtes certain de ça ?
    Moins cher ? Avec un euro et quelques centimes, on fait tout Paris en métro.
    Quand à l’idée de se promener de station en station afin de faire du « gratis », bonne chance !
    Il fait beau à Paris ? :)
    @+

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    • Max

      30 juin 2009 à 12 h 57

      Ce sont les Parisiens qui utilisent le Vélib pas les touristes. Faut s’abonner et quand tu es à Paris pour 3 ou 4 jours, tu t’en passes.

      On parle beaucoup de Paris mais c’est à Lyon que tout ça a débuté. Oui oui, la ville d’une taille plus comparable à Québec et avec deux collines…et où le Vélo’v fonctionne à merveille…pour les habitants!

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  11. Loùis

    30 juin 2009 à 03 h 30

    Cependant je tiens à ajouter, pour ceux qui trouveraient que c’est de l’argent jetté par les fenêtres, que la quasi-totalité des vélo-libre en France ont été financé par des firmes privées (le français Decaux et une firme américaine dont j’oublie le nom). Ces firmes payent l’installation, l’entretien et concède souvent les profits de la location en échanger des droits publicitaires aux différentes bornes à vélo. Bon certes, ca fait un peu plus de pub en ville, mais outre ca c’est 100% bénef pour la ville. Certaines villes ont cependant mal négocié leur contrat (le cas d’Aix-en Provence je crois) et ils ont payé une grosse part de l’installation et sans presque aucune possibilité de retour sur l’investissment. Faut espérer que Québec se fera pas non plus entourlouper le moment venu.

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    • JP

      30 juin 2009 à 08 h 44

      Dire que c’est gratuit pour la ville, c’est tourner les coins ronds pas mal. C’est un peu comme si une personne quittait un emploi rémunéré à 100$ de l’heure pour en occuper un à 75$ de l’heure. Elle peut très bien dire qu’elle ne perd pas d’argent et c’est vrai: elle gagne 75$ de l’heure.

      Mais pour avoir un tableau complet, il faut tenir compte du manque à gagner. Les espaces publicitaires sont fournis gratuitement à JCDecaux en échange du service Velib. Si le Velib n’existait pas, ces espaces publicitaires pourraient être loués. La ville fait donc face à un manque à gagner. À Paris, les revenus de location de l’espace publicitaire sont estimés à près de 60 millions d’euros, soit environ 100 millions de dollars. par année.

      Pour 20 000 vélos, cela représente 5 000 $ par vélo par année. En somme, pour avoir le droit d’utiliser ces vélos de façon presque gratuite, les citoyens se privent de revenus de l’ordre de 5 000 $ par année par vélo.

      La gratuité…

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      • Carol

        30 juin 2009 à 08 h 59

        « Pour 20 000 vélos, cela représente 5 000 $ par vélo par année. En somme, pour avoir le droit d’utiliser ces vélos de façon presque gratuite, les citoyens se privent de revenus de l’ordre de 5 000 $ par année par vélo.

        La gratuité… »

        Correction on devrait plutôt dire administration municipale, au lieu de citoyen, car je ne vois pas de quel façon ces « supposés revenus » ont un lien avec nous, citoyen…

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      • JP

        30 juin 2009 à 11 h 17

        Bon, je corrige…

        Pour avoir le droit d’utiliser ces vélos de façon presque gratuites, les citoyens se privent de la possibilité de voir leurs taxes réduites de 5 000 $ par année par vélo sans détérioration de service ni perte d’emploi.

        Ou encore, si tu préfères:

        Pour avoir le droit d’utiliser ces vélos de façon presque gratuites, les citoyens se privent de la possibilité de voir leurs services augmenter d’une valeur de 5 000 $ par année par vélo, ce qui pourrait signifier, par exemple, 2 000 passages gratuits dans les autobus par année par vélo. Ainsi, économiser 20 vélos permettrait d’offrir 40 000 passages gratuits.

        Que ferait l’administration avec cet argent? Nul ne le sait. Baisser les taxes, offrir des passages d’autobus gratuits ou autre… Mais les vélos utilisent des ressources qui ne sont plus disponibles pour autre chose qui pourrait bénéficier aux citoyens.

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    • Gilbert Utilisateur de Québec Urbain

      30 juin 2009 à 14 h 17

      Merci Stéphane pour ce lien très instructifs!

      Patrick Lagacé j’ai toujours trouvé que c’était bien plus un fumiste qu’un journaliste mais là il me surprend! Le journaliste en Patrick Lagacé viens de faire une sortie du placard, vraiement une belle sortie!

      C’est quand même incroyable jusqu’où les firmes de marketing peuvent allé pour promouvoir un service ou un produit! Manipulations de la conscience humaine ils ne font plus aucuns dicernement entre le vraie et le faux et dire que c’est ces mêmes firmes de marketing qui sont utiliser pour faire la promotion de nos politicien(ne)s! Et la parle même pas d’enjeux majeurs et prioritaires!

      Ça me fais vraiement peur pour l’avenir de notre société!

      Celà étant dit le BiXi reste un bon service d’avenir qui n’a certe pas besoin de ce genre de promotion de faussaire! Mais le BiXi reste une des solutions parmis tant d’autres dans une politique de transport intégrer donc il ne peut à lui seul régler l’intégration du cyclisme dans un plan de transport pour une ville. Tel que je l’ai mentionné plus haut il y a plusieurs étapes à franchir avant d’intégrer le BiXi ici à Québec! Plusieurs options n’ont pas encore explorer avec un coût moindre et plus fonctionnel tel que les stationnements incitatif sécuritaire pour les vélos intègrer à un système de transport en commun plus éfficace pour Québec.

      À voir ici de quoi il est question quand ont parle de stationnement incitatif pour vélo: 2 exemples

      Une des solutions de Chicago adaptable à la ville de Québec à plus petite échelle:
      http://www.streetfilms.org/archives/bike-parking-respect-in-chicago-mcdonalds-cycle-center/

      Et celui qui est intègrer au BRT(Bus Rapid Transit) à la 4ième minutes du clip:
      http://www.streetfilms.org/archives/las-orange-line-bus-rapid-transit-plus-bike-path/?autostart=true

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