Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Îlot Esso: après les élections, le référendum

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2013 22 commentaires

Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) Une partie des citoyens de Montcalm iront aux urnes une autre fois dimanche. Cette fois-ci pour le référendum sur le projet d’immeuble à condos de six étages de l’îlot Esso. Un vote qui vient conclure des mois de débats acrimonieux à l’issue desquels le promoteur David Grondin a eu l’impression de se battre «contre la grosse machine» de la conseillère Anne Guérette, réélue dimanche. (…) Représentant du comité du Non, Yves Laframboise ne compte pas non plus démarrer de sprint, par exemple d’affichage, préférant convaincre les citoyens en personne. «Nous sommes par contre très actifs par des rencontres», dit-il, se retenant bien d’en dévoiler davantage sur la «stratégie».

Ce référendum est le premier à se tenir depuis celui sur le projet immobilier de l’îlot Irving . En février 2012, la proposition de GM Développement avait été rejetée à 53 %

La suite

Un billet précédent

* Toutes les informations nécessaires au référendum sur le site internet de la Ville de Québec

Le communiqué de la Ville

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo.


22 commentaires

  1. «Le» lecteur assidu

    6 novembre 2013 à 12 h 13

    Je viens de visionner la carte en format pdf de la ville de Québec en regard du référendum prochain.

    On y voit différentes zones essentiellement de couleur blanche ou bleue.

    Dois-je comprendre que seules les personnes des zones bleues auront droit de vote ?

    Si cela s’avère exact, dois-je aussi comprendre que les personnes des zones blanches portant notamment les numéros 14042Mb, 14043Mb et 13011Mb, chacune de ces zones étant tout près du projet Esso, ne pourront pas voter ?

    J’ai bien peur qu’on me réponde par l’affirmative, auquel cas je vous pose la question qui suit :

    – On a souvent et notamment entendu l’opposition discourir sur le déficit démocratique; un de ses membres n’a-t-il pas l’impression qu’on en a ici un « bel » exemple et qu’une réforme s’impose pour le futur ?

    P.S. Et pour toute personne se sentant concernée je rajoute : De grâce, ne vous sentez pas accusée et évitez-moi de grâce toute réaction puérile. Je pose de bonne foi ces questions.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      6 novembre 2013 à 13 h 01

      Selon la formule actuelle, si des gens dans une zone donnée ne sont pas allés signer le registre demandant un référendum, et ce, au nombre requis, ils sont exclus du jour du vote référendaire. En d’autres mots, pour voter pour il fallait d’abord être contre.

      « Conformément au processus indiqué dans la Loi sur les élections et référendums dans les municipalités, les personnes habiles à voter ayant le droit d’être inscrites sur la liste référendaire doivent occuper le secteur concerné, constitué des zones 14032Hb, 14036Ma, 14038Hb, 14049Hb, 14050Mb et 14051Hb, délimitées approximativement par l’avenue De Salaberry à l’est, la rue Saunders au sud, l’avenue De Bourlamaque à l’ouest et la rue Dumont au nord. »

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  2. J M Utilisateur de Québec Urbain

    6 novembre 2013 à 12 h 45

    C’est minable cette zone incongrue pour voter.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Simon B

    6 novembre 2013 à 14 h 03

    Il est où le comité du oui?!
    Les dés semblent pipés, dès la source de la méthode employée.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • David Grondin

      6 novembre 2013 à 14 h 45

      Bonjour Simon,

      Je suis actuellement sur le terrain.

      Pour apporter une précision, mon voisin d’à côté et celui d’en face ne peuvent pas voter, mais certaines personnes sur des Érables le peuvent.

      Salutations

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  4. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    6 novembre 2013 à 18 h 56

    Je vous souhaite la meilleure des chances M. Grondin.

    Ça prenait de la détermination dès le début en sachant fort bien que les opposants seraient nombreux.

    Je compte sur vous pour faire tout ce qui est en votre pouvoir pour que le projet passe. Car si on ne peut même plus construire un immeuble de 6 étages au Centre-ville de Québec, et bien on ne pourra plus faire grande chose !!

    J’ai étudié votre projet et je crois qu’il est très bien.

    Malheureusement, je vais être franc avec vous, je ne crois pas que ce référendum sera gagnant. Ceux qui ont voulu ce référendum sont justement ceux qui sont contre, et ça me semble perdu d’avance. Car, qui demande une consultation sur quelque chose sur lequel il est d’accord à part les opposants ?

    Ce projet touche TOUS les habitants du quartier Montcalm, et je crois que cette méthode devrais être complètement révisée.

    Bien à vous.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. jac

    6 novembre 2013 à 23 h 41

    Je suis d’opinion contraire a M Franks:

    Une bonne partie des opposants n’habitent pas le secteur délimité; ce sont des lobbies historiques , patrimoniaux ou de conservation anti-modernistes.. etc
    Elargir le secteur de votes ferait de chaque projet urbain une guerre de tranchée idéologique -toujours la même-
    Restreindre le secteur de votes au voisinnage empêche cela!
    Ce sera plus de simples citoyens qui iront voter (et non des lobbies)

    Par contre , je suis d’accord que les opposants seront toujours plus motivés a se déplacer au bureau de vote, que ceux qui sont dans l’acceptation tiede.
    La formule pourrait être bonifié (si quelqu’un a une idée)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Sébastien Roy

      7 novembre 2013 à 09 h 16

      La formule n’a pas besoin d’une réforme majeure, mais seulement d’un peu d’équité. Un secteur Pour un projet n’ira pas lui mettre des bâtons dans les roues en signant le registre afin d’ajouter une étape cruciale à sa concrétisation. Donc, il faut être Contre un projet pour signer un registre (ou Pour sa bonification).

      La solution est simple, s’il y a 9 districts, la majorité plus 1 devrait demander un référendum pour qu’il en ait un. Une fois le référendum lancé, tous les 9 districts peuvent voter et non seulement les districts Contre. La démocratie quoi!

      Présentement, on baillonne les districts qui sont Pour les projets particuliés…. ou on les force à signer les régistres (Pour ou Contre), quitte à provoquer un référendum, afin de conserver son droit de vote. Donc, c’est quoi le but souhaité par cette manigance?? Des processus référendaires sur tout les projets particuliers??? Il s’agit d’un processus partisan qui n’a jamais été équilibré (ou démocratisé).

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        7 novembre 2013 à 10 h 54

        Suivant votre logique, les gens qui ne vont pas voter sont nécessairement en faveur du projet. Mais comment pouvez-vous juger du choix des gens qui ne votent pas? Vous dites que votre option est équitable, mais c’est parfaitement le contraire!

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Manu

        7 novembre 2013 à 12 h 39

        Attention! vous avez bien mal interprété les propos de Sébastien Roy.

        Ce n’est pas qu’en général les gens en faveur ne vont pas *voter*, mais plutôt qu’il ne *demandent pas un référendum*. En effet, quand on est d’accord pour qu’un projet passe, pourquoi voudrait-on le ralentir en plus d’occasionner une dépense à la Ville?

        La « zone concernée », où tous peuvent demander la tenue d’un référendum, est divisée en petites « unités de voisinage ». Seules les unités qui ont recueillis assez de demandes sont ensuite admises au vote. Ce que Sébastien propose (comme tout le monde qui comprend la situation et propose quelque chose de semblable) c’est de
        – tenir un vote s’il y a d’abord assez d’unités de voisinage qui sont en faveur de sa tenue,
        – et ensuite que TOUS les gens de la « zone concernée » puissent voter.

        Le premier point est nécessaire pour éviter les abus. Imaginez qu’un petit groupe (de personnes et géographiquement proches) dans une « zone urbaine en changement » fasse de l’obstruction systématique à tous les projets, même lorsque ceux-ci sont approuvés par 90% des gens. Un référendum serait alors tenu à chaque fois.

        Sans le second point, aucun projet ne passerait, sans égard à l’avis de la majorité qui ne pourrait pas voter de toute façon. Avec le second point, tout le monde pourrait voter et les projets passeraient tout le temps, mais avec un gaspillage de temps et d’argent pour tout le monde. Donc avec le premier point, on s’assure qu’assez de gens souhaitent la tenue d’un référendum.

        Avec le second point, on permet simplement à tous de voter. Par analogie, imaginez les élections provinciales où on parti A fictif n’aurait comme programme électoral rien de plus que de « tenir un référendum sur la souveraineté du Québec », tandis que les partis B, C et D auraient dans le leur « ne PAS tenir de référendum ». Le parti A est porté au pouvoir, et il tient un référendum… seulement dans les circonscriptions où un député de ce parti est élu. Totalement absurde en démocratie, mais pourtant exactement ce qui se passe présentement à la ville.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Manu

        7 novembre 2013 à 12 h 51

        Notons sur le principe d’absention: dans mon analogie, l’absention à l’Îlot Esso équivaut à voter B, C ou D. Il n’y a pas ici d’équivalence à l’abstention au vote provincial, puisque les deux seules réponses possibles dans l’Îlot Esso sont « demander un référendum » ou s’abstenir.

        Certes, tout le monde pourrait demander un référendum à la ville, même si un projet X a visiblement la faveur populaire, juste pour être sur de pouvoir voter oui ensuite. Mais c’est un gaspillage procédural, qu’on peut contrer par la première moitié de la solution avancée par Sébastien.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        8 novembre 2013 à 15 h 21

        J’y vois plutôt une technicalité pour rendre la tenu de référendums plus compliqué, et donc nécessairement avantager la modification des règlements de zonages, plutôt que le statu quo. Et ce n’est pas logique : pourquoi alors voter des règlements de zonages si on s’assure ensuite qu’ils seront facile à modifier? Si un des deux parties doit être avantagé, logiquement c’est le statu quo qui devrait l’être.

        Le vrai problème, ce n’est pas le mode de scrutin, mais plutôt que les gens qui sont contre ce projet vont se mobiliser, alors que les autres s’en foutent. Pour qu’un promoteur puisse modifier un zonage, c’est donc à lui de convaincre la population des biens-faits de son projet, afin que celle-ci puisse l’appuyer.

        Est-ce le cas ici? Les bonus du projet ne sont rien d’autres que des exigences de la ville. Le promoteur demande donc deux étages supplémentaires, et ne donne strictement rien en retour. Les gens ne se déplaceront pas simplement pour les beaux principes de la densification.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  6. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    7 novembre 2013 à 15 h 07

    On semble oublier, à déchirer sa chemise pour dénoncer les « accros » à la démocratie, que l’ouverture de registres à signer a été enclenchée parce que le projet (sans juger de son mérite) ne rencontrait pas les normes et règlements d’urbanisme pour ce secteur.
    Pour le reste, les gens des secteurs concernés n’avaient qu’à se donner la peine d’aller signer le registre au lieu de chialer par après. Y a eu énormément de cabale faite par le promoteur et même par le candidat défait de l’Équipe Labaume pour éclairer les citoyens de ces secteurs sur l’importance d’aller signer le registre.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      7 novembre 2013 à 15 h 20

      « L’importance de signer le registre » : Voulez-vous dire que les gens POUR auraient dû aller signer le registre demandant un référendum ?

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Réal Utilisateur de Québec Urbain

        8 novembre 2013 à 11 h 35

        Tenant compte que la procédure est mal foutue, vous voyez une autre façon pour ceux qui approuvent le projet de le manifester lors du référendum ?

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        8 novembre 2013 à 14 h 31

        Il est trop tard pour ces derniers car si leur zone ne s’est pas manifestée (en nombre suffisant) lors de la signature du registre, ils sont exclus du référendum.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Réal Utilisateur de Québec Urbain

        8 novembre 2013 à 15 h 10

        J’ai bien compris le principe, Monsieur Gobeil.
        Justement, je dis simplement que devant cette procédure berlificotée, il n’y a pas d’autre choix que d’aller signer le registre, qu’on soit pour ou contre, si on tient à aller voter au référendum pour manifester son choix.

        Mais faut pas trop rêver, on peine déjà à atteindre parfois 50% de participation pour une élection municipale et que dire des élections scolaires …

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        8 novembre 2013 à 15 h 29

        Si vraiment des citoyens voulaient voter pour ce projet, alors ils auraient dû signer. Ils savaient que certains secteurs voteraient contre, et qu’en signant le registre dans leur secteur, ils pourraient aider le projet à obtenir plus de « oui ».

        Mais le vrai problème, ce n’est pas plutôt qu’il n’y a presque personne de ces secteurs qui souhaitent défendre ce projet? Qu’est-ce qu’un citoyen du secteur gagnerait si le projet était accepté? Je crois que poser la question, c’est y répondre.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        8 novembre 2013 à 17 h 39

        « Ils savaient que certains secteurs voteraient contre, et qu’en signant le registre dans leur secteur ».

        Vote prémisse est erronée. Non, ils ne savaient pas. Trouvez-moi svp le courriel de la Ville ou le texte disant qu’afin de voter « pour » il fallait d’abord voter contre. Ce processus de consultation est vicié et demande une modification. Il faut toutefois réaliser que ce sera le dernier référendum du genre en haute-ville.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  7. Jeff

    7 novembre 2013 à 19 h 02

    encore une fois je crois qu’il y aura peu de chance de passer ce projet!!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler