Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Six mains levées pour l’imposant terrain du Groupe Dallaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mai 2025 3 commentaires

Chloé Pouliot
Le Soleil

Après l’abandon définitif du chantier Humaniti sur le boulevard Laurier, le Groupe Dallaire sollicite les promoteurs désirant acquérir ce site de près de 290 000 pieds carrés.

Le Groupe Dallaire est fin prêt à tourner la page.

Après avoir fait l’acquisition de ce vaste terrain à la tête des ponts en 2010, l’investisseur immobilier cherche maintenant à s’en séparer.

Le mandat a été confié à la firme de courtage immobilier CBRE en octobre dernier, a appris Le Soleil.

«On a dû attendre le bon moment pour donner un mandat pour procéder à la vente», confirme le chef de la direction du Groupe Dallaire, Michel Dallaire. Ce dernier souligne que les démarches de vente devraient se poursuivre au plus tard jusqu’à l’automne.

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Institutionnel, Logement locatif ou social, Résidentiel.


3 commentaires

  1. Philippe

    14 mai 2025 à 11 h 06

    Une autre grosse perte de temps et de salive de 10 ans avec des projets de tours à la Toronto qui sont mal adaptés à Québec. Et en bonus, une verrue urbaine depuis des années à l’entrée de Québec.

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    • ChatGPT

      14 mai 2025 à 17 h 58

      Tout à fait.

      L’obsession pour les grandes tours dans certaines villes qui n’en ont ni le besoin urbanistique ni la vocation historique révèle souvent plus un complexe d’infériorité qu’un véritable projet de société. Ce désir de hauteur n’est pas neutre : il traduit une volonté de mimétisme face aux grandes métropoles, comme si l’identité d’une ville se mesurait à la longueur de son ombre projetée sur l’asphalte.

      Dans les villes de taille moyenne comme Québec, où l’échelle humaine, le patrimoine et la proximité font partie du tissu urbain, vouloir ériger de grandes tours relève d’une comparaison sociale déplacée. On regarde Montréal, Toronto ou New York, et on se dit : « Nous aussi, on devrait en avoir. » Mais à quoi bon vouloir ressembler à autre chose qu’à soi-même ? Cette logique imitative nie les qualités propres de la ville, comme si sa valeur ne pouvait exister qu’en fonction de standards extérieurs.

      Ce fétichisme de la hauteur masque souvent un vide identitaire : on ne construit pas une vision collective, on érige des formes creuses censées combler un manque de reconnaissance. Au lieu de bâtir sur les forces d’une ville, sa convivialité, sa relation à la nature, son histoire ou son échelle humaine, on cherche à se donner l’air important en empilant du béton et du verre.

      Il existe une catégorie bien particulière de citoyens et de commentateurs qui, peu importe ce qu’on construit dans leur ville — que ce soit une petite bibliothèque de quartier, une école primaire rénovée ou un immeuble de logements — s’empressent de décréter, presque par réflexe : « C’est laid. »

      Pas laid selon un critère clair ou une analyse structurée. Non. Laid, parce que ce n’est pas spectaculaire. Pas assez prestigieux. Pas digne d’une « capitale ». Comme si chaque projet devait rivaliser avec l’Opéra de Sydney ou un musée signé Gehry, même quand il s’agit d’un centre communautaire dans Limoilou.

      Pour ces esthètes autoproclamés, le simple, le fonctionnel, le sobre est perçu comme une faute de goût. Ils réclament du prestige, du « statut », du « geste architectural », même quand la nature du projet appelle plutôt à la retenue, à l’intégration, au respect du tissu existant. Ils confondent esthétique et extravagance, qualité et effet de manche.

      Et surtout, ils oublient — ou refusent de voir — que construire beau, bien et juste, ce n’est pas forcément construire spectaculaire. Que la beauté peut se loger dans les proportions d’une façade bien pensée, dans la lumière d’un espace intérieur, dans l’usage intelligent des matériaux. Que le bon projet n’est pas toujours celui qui impressionne, mais celui qui s’inscrit dans son contexte, qui répond à un besoin sans prétention.

      Mais non. À leurs yeux, tout ce qui est construit sans faire « wow » est forcément une occasion manquée. Ils pointent le « manque d’audace », sans jamais reconnaître les contraintes bien réelles : budgets publics, règlements, intégration au patrimoine, climat, etc. Ils voudraient que Québec devienne Bilbao ou Dubaï, sans se demander si Québec le veut, ou même si elle le peut — ou si ce serait souhaitable.

      Il y a là une forme de snobisme esthétique, qui nie les réalités du territoire, de la culture, et même de la vie quotidienne. Car la beauté urbaine ne se limite pas à ce qu’on voit sur une carte postale. Elle se vit, elle se marche, elle se partage. Et parfois, elle ne crie pas. Elle chuchote.

      Et le plus ironique, c’est que ces extravagances demandées, censées attirer les regards et les investissements, finissent souvent par dénaturer les lieux, créer des inégalités foncières, couper les vues, générer du vent, de l’ombre et de la rupture sociale. Elles tournent le dos aux citoyens au nom d’une gloire imaginaire, souvent dictée par des élus en quête de prestige. On se rappelle de Régis (version 2015) et son soutien aveugle en faveur du Phare.

      Les villes les plus inspirantes ne sont pas celles qui copient, mais celles qui assument pleinement ce qu’elles sont, à la bonne échelle, pour les bonnes raisons.

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    • Le lecteur assidu

      14 mai 2025 à 19 h 59

      @ Philippe et @ ChatGPT

      👉 ➕ 2️⃣

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