Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 11 février 2010
(Québec) La Ville de Québec devra construire un nouveau centre de tri pour cesser de voir d’importantes quantités de matières recyclables s’envoler en fumée à l’incinérateur. Celle-ci évalue qu’au moins 10 % des déchets produits par les entreprises pourraient être facilement récupérés. Du coup, la capitale pourrait ainsi augmenter du tiers son recyclage.
D’importants travaux de décontamination auront lieu sur le terrain voisin de l’incinérateur tout au long de 2010 et 2011. Pour éliminer les métaux lourds et produits pétroliers hérités de son «lourd passé industriel», la Ville prévoit y investir la bagatelle de 4 millions $, dont le quart devrait provenir d’un programme provincial de réhabilitation des sols.
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Cette initiative s’ajoute à l’usine de compostage dont on a annoncé la construction dans la région, récemment.
Tout ceci sera-t-il toutefois suffisant pour faire taire les critiques envers l’incinérateur municipal qui, il n’y a pas si longtemps, fut une pomme de discorde au conseil de ville, ici.
