Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil, le 24 décembre 2017
EXCLUSIF / La Ville de Québec devait acheter le siège social de la CNESST (ex-CSST) qui sera abandonné après le cafouillage d’un projet de rénovation de 130 millions $; l’immeuble était condamné à la démolition pour cause de pieux de fondation fissurés. Mais voilà qu’un promoteur privé assure que l’édifice est sécuritaire et décaisse des millions pour l’acquérir dans le but d’y louer des bureaux, a appris «Le Soleil». L’immeuble en question est planté au 524 de la rue Bourdages. Début 2014, Le Soleil révélait que la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) — son nom de l’époque — lançait un agrandissement des lieux pour y regrouper quelque 1700 travailleurs. Mais, après avoir dépensé plus de 20 millions $, une mauvaise surprise : début 2015, nous annoncions que les 180 pieux de fondation étaient si abimés que le chantier arrêtait. Encore un an plus tard, nous apprenions que le projet était mort et enterré, que la bâtisse de la désormais Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) serait détruite.
L’organisation publique construit d’ailleurs un nouveau siège social dans l’écoquartier d’Estimauville. Livraison attendue en 2021.
Le promoteur immobilier Marc Simard, président des Immeubles Simard, affirme que ses experts jugent l’édifice réparable. «Il n’est pas question de le démolir. […] Il y a une problématique des pieux, on l’a regardée avec les ingénieurs, il y a de l’argent à mettre dessus, mais ce n’est pas si dramatique que ça.»
La CNESST déménagera son siège social dans l’écoquartier D’Estimauville.
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Photos: Martin Otis
Vidéo: Journal Le Soleil
Hier soir, le chemin Sainte-Foy a été fermé à la circulation entre 23 h et 5 h ce matin pour permettre le déménagement de la résidence Cottage Ross, une résidence historique datant de 1914.
Le froid mordant de cette nuit n’a pas ralenti le travail de l’entreprise privée qui a été chargée de faire le déménagement de la résidence du 1244 chemin Sainte-Foy, située à l’extrémité du terrain de l’hôpital Jeffery Hale.
La résidence style Arts & Crafts était menacée des du pic des démolisseurs. Suite à une entente entre la ville et la SSQ, la résidence a été transportée quelques rues plus loin, sur les terrains du 1142 chemin Sainte-Foy, pour les besoins d’un nouveau jardin communautaire qui verra le jour le printemps prochain, à la Cité Verte.
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Notre Château Frontenac aura 125 ans en 2018. Une année qui sera marquée par de nombreux événements le soulignant. L’endroit est évidemment magnifique mais j’ai souvent constaté que des gens hésitent à aller le visiter. Il faut se rappeler qu’il nous appartient collectivement, par le biais d’Inanhoe Cambridge , filiale immobilière de notre Caisse de dépôts et placements. L’administration au quotidien y est assurée par la firme internationale AccorHotels. L’accueil du personnel est toujours impeccable et souriant. Québec Urbain vous tiendra au courant tout au long de l’année des célébrations qui promettent beaucoup.
Mon beau Château * Jean-Michel Genois-Gagnon (Le Soleil)
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Jérôme Ouellet
Historien
Le Bourdon du faubourg
De nos jours, les côtes d’Abraham et De Salaberry constituent les principales voies de communication entre Saint-Jean-Baptiste et Saint-Roch. Camouflée par une dense végétation, étroite et éloignée des principaux axes, la côte Badelard fait figure de parent pauvre. Pourtant, celle qu’on a longtemps nommée côte de la Négresse possède une riche histoire, que je vous invite à découvrir.
Les origines lointaines de la côte sont incertaines. On sait qu’à la fin du Régime français, la côte d’Abraham n’est pas la seule voie reliant les faubourgs embryonnaires de Saint-Jean et de Saint-Roch. Il existe alors un chemin dont le tracé parcourt le secteur de l’actuelle rue Sutherland et bifurque vers l’est en direction de la basse-ville[1]. Il est notamment emprunté par les troupes françaises lors de leur repli à la suite de la bataille des Plaines d’Abraham[2]. Comme on le voit ci-dessous, ce chemin est attesté dans des plans dressés au début du Régime britannique.
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Sur le magnifique site des Plaines d’Abraham, il y a une piste en boucle réservée au patin à roues alignées. Il y a plusieurs semaines, un lecteur assidu de Québec Urbain, utilisateur tout aussi fréquent de l’endroit, a communiqué avec nous afin de savoir quel était le coût de la réfection du revêtement de bitume de cet anneau. Les travaux se sont faits en octobre dernier.
L’information n’étant pas disponible sur le site internet des Plaines d’Abraham, un courriel fut expédié au service des communications qui nous a répondu de s’adresser d’abord à l’organisme qui a le mandat d’appliquer la Loi sur l’accès à l’information.
Le formulaire fut complété et les droits (5$) acquittés. Réponse nous fut donnée à l’effet que ¨Patrimoine canadien a reçu votre demande, ainsi que le droit de 5.00$ le 16 novembre 2017. Les renseignements que vous désirez obtenir relèvent plus particulièrement de la Commission des champs de bataille nationaux. Par conséquent, j’ai transmis votre demande à cette institution¨.
(…)
Réponse obtenue ce jour: Le coût des travaux connu à ce jour est de 82 817.92$.
Ceci n’inclut pas les frais de marquage qui auront lieu après l’hiver.
Voilà !
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Photo: Martin Otis
Le Cottage Ross Bâtiment patrimonial (Ville de Québec)
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Radio-Canada
Québec
Un bâtiment patrimonial désaffecté situé au 141 Saint-Paul a été détruit par un incendie, tôt mercredi matin. Deux personnes incommodées par la fumée ont été conduites à l’hôpital.
L’incendie s’est déclaré vers 5 h. Une soixantaine de pompiers ont dû être dépêchés sur les lieux pour combattre le brasier qui a fait l’objet d’une quatrième alarme dans le secteur où les immeubles sont rapprochés les uns des autres.
« C’est un quartier où tous les bâtiments sont collés, qui ont près de 100 ans, peut-être même plus. On a un bâtiment désaffecté et les pompiers sont à l’extérieur pour arroser. Ils sont sortis vu l’état précaire du bâtiment », explique la porte-parole du Service de protection contre l’incendie de Québec, Annie Marmen. (…)
Une transaction se concluait cette semaine pour la vente du bâtiment. Patrick Thériault, président d’Habitations canadiennes, devrait être le nouveau propriétaire. (…)
Le bâtiment, qui faisait l’objet de mécontentement de la Ville, était voué à la démolition. « On avait l’intention de démolir la bâtisse, la Ville était favorable qu’on la démolisse le plus rapidement possible, c’était un bâtiment qui était dangereux, le mur arrière était à la veille de s’effondrer », mentionne M. Thériault.
Le propriétaire affirme que le projet qu’il entend réaliser sera respectueux du cachet du secteur.
Un bâtiment patrimonial très difficile à vendre dans le Vieux-Québec Journal de Québec (1er août 2017)
Maison Tremain-Stuart (Ville de Québec)
* Merci à un fidèle lecteur
Un incendie opportun au 141, Saint-Paul Un incendie opportun (Le Soleil)
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Source : Dominique Lelievre, Le Journal de Québec, le 11 décembre 2017
Un promoteur de Québec mise gros devant l’amphithéâtre où il projette de construire un immeuble de 5 millions $ dans un horizon de trois ans, l’un des premiers à sortir de terre dans le secteur depuis l’ouverture du Centre Vidéotron.
Construction St-Pierre Roseberry et Développement Émeraude souhaitent investir sur un îlot de 11 000 pieds carrés abandonné depuis la fermeture du magasin Face-à-Faces qui s’y trouvait sur le boulevard Wilfrid-Hamel.
Baptisé « Le Scandinave », le bâtiment ferait entre trois et six étages et comporterait 33 unités locatives. Les plans prévoient aussi la présence d’un rez-de-chaussée commercial, de trois espaces communautaires et d’un jardin sur le toit.
Les promoteurs rêvent d’accueillir une microbrasserie de quartier au pied de l’édifice et mentionnent avoir entamé des discussions préliminaires avec une chaîne de restaurants de sushis.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.
Nicolas Lachance
Journal de Québec
La Ville souhaiterait davantage de pouvoirs afin d’exproprier ceux qui possèdent des immeubles en état de décrépitude et négligent d’en faire l’entretien.
La Ville de Québec a dans sa ligne de mire quatre propriétaires qu’elle désire expulser afin de démolir ou acquérir leur bâtiment délabré. Si la loi sur les municipalités était moins rigide, « la liste pourrait s’allonger beaucoup », a appris Le Journal.
L’avocat spécialisé en droit immobilier, Richard Laflamme, affirme que « tant et aussi longtemps que la façade ne menace pas de s’effondrer sur le trottoir et tuer du monde, la Ville ne peut pas intervenir ».
Depuis 2016, ce sont 212 propriétés résidentielles ou commerciales qui ont fait l’objet d’avis de non-conformité sur le plan de la sécurité à la Ville de Québec. À la suite d’inspection et de travaux, la majorité des dossiers se règlent. Le Journal a toutefois appris qu’environ 45 dossiers seraient plus difficiles à régler et, que de ceux-ci, plus d’une vingtaine seraient des cas plus costauds.
De ces propriétés, quatre cas particuliers se retrouvent devant les tribunaux. Il y a les classiques et notoires maison Pollack et îlot Saint-Paul. Mais, la ville voulait aussi exproprier les propriétaires de la Boucherie Bégin et le propriétaire de quatre numéros de porte sur la rue Hermine, dans le quartier Saint-Sauveur. Chacun de ces propriétaires a déjà reçu de nombreux contrats d’infraction pour « nuisance, mauvais entretien et accessibilité ». Des audiences ont eu lieu en Cour municipale. (…)
Le Journal a d’ailleurs appris que la Ville a proposé un nouvel amendement au gouvernement Couillard. « Ça serait plus facile de forcer les gens et poser des gestes nous-mêmes », a mentionné une source près du dossier. La Ville n’aurait pas à prouver que ces bâtiments sont un risque pour la sécurité des citoyens et les propriétaires n’auraient plus d’arguments afin de contester devant les tribunaux les avis d’expropriation.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.