Jean-Marc Salvet
Le Soleil
(Québec) Poursuivre la mise en valeur du coteau Sainte-Geneviève n’est pas un rêve d’écolo. D’ailleurs, ce n’est pas un rêve du tout. C’est un projet. Un projet réaliste et réalisable.
Un projet pour ceux qui, matin et soir, montent et descendent l’un des nombreux escaliers-passerelles qu’abrite cet espace vert. Ces escaliers sont suspendus entre les quartiers Saint-Jean-Baptiste, Montcalm, Saint-Sacrement, d’une part, et Saint-Roch, Saint-Sauveur, Saint-Malo, d’autre part.
Le coteau Sainte-Geneviève est lié à la morphologie de Québec. Plus encore, il en est une caractéristique socio-économique. (…) Prenons ce bucolique trottoir de bois courant de la grotte où veille une statue de la Vierge Marie, près de la côte De Salaberry, jusqu’au centre Lucien-Borne. La Ville de Québec a investi plusieurs dizaines de milliers de dollars dans sa construction. Récemment, elle en a investi encore plus pour restaurer le secteur immédiat de la grotte.
Aujourd’hui, ces dollars paraissent avoir été jetés par la fenêtre. Québec a oublié qu’il ne suffit pas de construire : il faut soigner, entretenir.
La dégradation est malheureusement déjà visible. Les détritus s’accumulent : bouteilles vides, papiers, seringues, etc. Personne pour réparer les rambardes sectionnées.