Isabelle Porter
Le Devoir

Québec — La ville de Québec est plutôt bien pourvue en matière de bibliothèques, mais aucune n’égale en beauté celle du Morrin College, dans le Vieux-Québec. Et pourtant, ce petit joyau demeure paradoxalement peu connu du grand public

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Source : Sophie Gall, Le Soleil, le 2 août 2011

(Québec) Fort de son alliance avec la Société de développement Angus (SDA), le Diamant d’Ex Machina pourrait voir le jour aussi vite qu’à l’automne 2014. D’ici le mois de septembre, l’équipe de Robert Lepage devrait acheter le Cabaret de Québec (et non pas le Capitole) et les bâtiments adjacents qui abritent actuellement le restaurant La pointe des Amériques, le Tribune Café et le dépanneur Jac & Gil.

Ces trois bâtiments sont nécessaires pour obtenir une superficie adéquate pour la salle de 650 places et les projets à grand déploiement de Robert Lepage.

«La salle de spectacle sera à géométrie variable, explique Jean-Pierre Vézina, vice-président aux finances d’Ex Machina. On va d’ailleurs travailler avec l’architecte Jacques Plante pour la portion salle de théâtre.» Jacques Plante faisait déjà partie du projet quand la construction du Diamant était prévue sous les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency.

D’autres architectes devront s’adjoindre au projet pour les autres sections : «Il faut penser aux loges, à l’arrière-scène, il y aura aussi des espaces à caractère commercial côté rue, sans doute un restaurant, un bar [dont la gestion ne reviendrait pas à Ex Machina], dit Vézina. Mais d’un point de vue architectural, on n’a pas encore pensé à l’enveloppe extérieure du bâtiment», précise-t-il.

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Projet Diamant: Robert Lepage achète le voisin du Capitole.

Pas une mauvaise idée de retrouver ce projet au carré d’Youville mais il faudra continuer à chercher pour l’utilisation de la « caverne »…

L’historien Jean Provencher a récemment écrit un petit article relatant l’histoire de la terrasse Dufferin. On apprend plusieurs choses fascinantes. Je vous rappelle qu’il est maintenant possible de visiter les ruines du Château Saint-Louis sous la terrasse.

Les travaux avancent bien à la maison Loyola, aussi connue comme l’édifice Le d’Auteuil. Enfin, diront plusieurs, puisque ce bâtiment historique doté d’une architecture remarquable a été laissé à l’abandon durant plus de dix ans, de 2000 à 2010. Soulignons que l’édifice patrimonial a été acquis par Cominar vis la Fondation Jules-Dallaire en 2009 au coût de 650 000$. Le partie la plus importante des travaux se réalise à l’intérieur du bâtiment où sont entre autres effectué des interventions d’ordre structurelles. Par contre, il est intéressant de constater les travaux en façade du bâtiment. En effet, une attention particulière est accordée au détail historique dans le but de redonner à la bâtisse son aspect original. Les nouvelles fenêtres en obus sont particulièrement bien réussies. Une fois les travaux terminés, la Fondation s’est engagée à louer le vénérable édifice à la Maison Dauphine pour une somme symbolique d’un dollar par année. En somme, Une belle réalisation de Cominar.

Voici des photos prises à l’intérieur des Nouvelles Casernes situées sur la rue de l’Arsenal au coin de la Côte  du Palais. Ces bâtiments appartiennent au CHUQ depuis les années 60 au moment où l’Hôtel-Dieu-de-Québec était la propriété des Augustines. Lors de l’acquisition, il était prévu que les casernes soient démolies afin d’y construire une école d’infirmières ou d’y installer un stationnement. On les a conservées tant bien que mal jusqu’à ce jour. Ce bâtiment date du Régime français avant la conquête.

Merci à Jean Duez, lecteur du blogue, pour les photos. Voici le récit de sa visite :

Au premier niveau -rue de l’Arsenal- je n’ai pu voir que les 2 premières salles. Toutes les 2 très encombrées et finalement peu visibles.

Au second niveau, le bâtiment est constitué d’une enfilade de salles vides et toutes ouvertes les unes sur les autres par des embrasures très larges (certaines risquent de s’effondrer et sont étayées). La plupart des salles montrent des signes de dégradation. Les joints de maçonnerie s’effritent partout.

Du côté ouest du bâtiment -vers le bastion de la Potasse- on peut accéder au dernier niveau par un étroit escalier en colimaçon. Un étage mansardé et très lumineux.

En revenant vers le point de départ, un petit escalier abrupte mène au sous-sol vouté. Seulement 2 salles sont visibles. Le reste est condamné par un effondrement des voutes.

Selon les déclarations de Richard Fournier du CHUQ, l’organisme souhaite un dénouement quant à l’entretien et la préservation future de ce bâtiment puisque ce n’est pas du tout dans sa mission de faire dans la conservation patrimoniale. Il serait intéressant d’obtenir les commentaires de la Commission des biens culturels du Ministère de la Culture et de Parcs Canada qui est responsable du site du Parc de l’Artillerie.

Pour en savoir plus sur le contexte actuel de ce bâtiment historique laissé à l’abandon, je vous invite à lire différents billets que nous avons déjà publiés sur le sujet :

• Lieux secrets de Québec: Le long coma des nouvelles casernes
• Stabilisation des Nouvelles Casernes
• Risque d’effondrement des Nouvelles Casernes
• Les Nouvelles Casernes et l’Édifice Budget visés par l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

(Québec) Oubliez une candidature de Québec pour décrocher les Jeux olympiques de 2022. La Ville préférerait investir ses ressour ces ailleurs, notamment du côté de l’amphithéâtre et du futur théâtre de Robert Lepage.

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Démenti de la Ville

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* En passant, je suis allé voir hier soir « La Tempête » (Shakespeare), à Wendake. Mise en scène de Robert Lepage. Époustouflant. A ne pas manquer.

Pour faire suite à la nouvelle annoncant l’ouverture des vestiges du château Saint-Louis, Le Soleil a tourné ce vidéo qui nous présente le site maintenant accessible.

À lire aussi :
Les vestiges des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis maintenant accessibles
Forts et châteaux Saint-Louis

Ça sera extraordinaire à visiter, j’ai bien hâte!

Dès mercredi, il sera possible de visiter les vestiges du château Saint-Louis. L’édifice abritait la résidence des gouverneurs de la Nouvelle-France et de l’empire britannique. Pour y avoir accès, une galerie a été aménagée sous la terrasse. « C’est là que se prenaient les décisions. Les négociations avec les Autochtones étaient la responsabilité du gouverneur. C’est lui qui avait la responsabilité des armées », explique Robert Gauvin, archéologue chez Parcs Canada. Dans quelques jours, le public pourra descendre sous la terrasse et visiter gratuitement ce qu’il reste de ces bâtiments, témoins des débuts de la colonie. Les vestiges ont jusqu’à 3 mètres de haut. « On retrouve la cuisine, le cellier, le garde-manger, l’office, différentes pièces du soubassement du château. Quand on se promène, on marche en partie sur des planchers de l’époque », explique M. Gauvin.

via Radio-Canada.ca.

L’an passé on se posait des questions sur l’avenir de l’ancien magasin Corriveau. Ces jours-ci, on peut constater que des travaux sont en cours pour agrandir la Maison Simons de la cote de la Fabrique. L’édifice qui a aussi abrité le Cinéma Empire a été entièrement démoli et seule sa façade a été conservée.

Comme promis par le CHUQ, des travaux de stabilisation ont été effectués sur le bâtiment à l’extrémité des Nouvelles Casernes au coin de la côte du Palais. Toutefois, le type de renforcement utilisé n’a rien d’esthétique et soulève plusieurs questions sur l’avenir de ce bâtiment patrimonial.