Crédit pour les illustrations: Accès Transports Viables
Stéphanie Martin
Journal de Québec
Nul besoin de dézoner les terres des Sœurs de la Charité, estiment plusieurs organismes, qui plaident plutôt pour le développement des terrains le long de Laurentienne Sud qui doit selon eux être reconvertie en boulevard urbain.
Cinq organismes environnementaux et plusieurs conseils de quartier ont participé à une action jeudi en faveur de la création d’un boulevard urbain entre l’autoroute Félix-Leclerc et la rue Prince-Édouard. Car pour eux, une autoroute en milieu urbain en 2018 est une aberration.
Ils ont déployé une banderole sur une passerelle à la hauteur de la rue du Cardinal-Roy, invitant les gens à visiter le site Réinventer Laurentienwww.RéinventerLaurentienne.org.
«Il y a un potentiel d’au moins 6000 logements le long de Laurentienne», a fait valoir le directeur général d’Accès Transports viables, Étienne Grandmont, jeudi matin. C’est justement le nombre de logements dont la Ville de Québec veut permettre l’implantation chez les Sœurs de la Charité, à Beauport, et qui nécessitent le dézonage de terres agricoles. Les 200 hectares ont été vendus au développeur Michel Dallaire qui veut y construire 6500 portes.
«Il y a un grand potentiel qui peut pallier au besoin qu’on exprime du côté de l’agglomération de Québec pour les terres des Sœurs de la Charité», a soutenu M. Grandmont.
«On parle de 32 logements à l’hectare là-bas. Alors qu’ici on est dans du 40. C’est comparable en terme de superficie et de densité», a indiqué Étienne Grandmont, qui fait valoir que contrairement aux futures familles qui s’installeraient à Beauport, celles qui choisiraient de s’établir dans un quartier à proximité du centre-ville pourraient choisir des modes de transports durables comme le transport actif ou collectif plutôt que de contribuer à la congestion avec l’auto.
Les organismes ont interpellé les caucus des différents partis politiques en campagne électorale et souhaitent que les partis s’engagent à transformer la partie sud de Laurentienne. C’est le ministère des Transports qui est responsable de l’artère.
Une pétition pour le boulevard Laurentien
Un billet précédent en 2011 ainsi qu’un autre en 2010 sur le même sujet. Des propositions très intéressantes également.



























