Bonjour,
Deux maisons existantes (Coin Adrien-Pouliot/L’Ormière) ont été achetées en 2021 par Les immeubles Vivo. Pour quels projets ?
D.L.
Bonjour,
Deux maisons existantes (Coin Adrien-Pouliot/L’Ormière) ont été achetées en 2021 par Les immeubles Vivo. Pour quels projets ?
D.L.
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières.
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Le développement effréné des rives de l’autoroute-boulevard Robert-Bourassa ne semble pas décélérer. Et les promoteurs immobiliers, qui s’en donnent à cœur joie dans Lebourgneuf, ne paraissent pas rassasiés. Certains zieutent maintenant le quartier Duberger-Les Saules, plus au sud.
La mutation accélérée de ce secteur de la capitale autrefois boisé, qui a commencé avec le prolongement de Robert-Bourassa vers le nord en 2006, se poursuit donc. Des milliers de copropriétés, appartements pour aînés et maisons de ville sont apparus au-dessus du boulevard Lebourgneuf. Des milliers d’autres germent sous cette frontière, en direction de Sainte-Foy.
Le plus gros projet, le Quartier Mozaïque, progresse toujours du côté ouest des commerces des Galeries de la capitale. La résidence pour personnes âgées le Marc-Aurèle est debout. Tout comme son voisin, le Saphir de 223 appartements. Lors de notre récent passage, les ouvriers s’affairaient sur deux autres bâtiments du complexe qui en comptera 11. Une réalisation de Kevlar et Constrobourg.
Félix-Leclerc
Il faut toutefois rouler encore un peu direction sud pour nous retrouver officiellement dans Duberger-Les Saules. Dès l’autoroute Félix-Leclerc traversée, nous y sommes.
À l’est, nous voyons le vaste terrain boisé du Groupe Dallaire collé sur le Réno-Dépôt. Tout de suite après, le chantier grouillant de L’Aventura du Groupe Huot. Environ un millier de logements neufs sont annoncés en 10 phases de travaux. Déjà, plusieurs bâtiments ont été complétés sur le grand lot.
La suite
En poursuivant notre route vers Sainte-Foy, nous constatons qu’il ne reste plus beaucoup de terrains disponibles : il y a des parcs municipaux, des propriétés d’Hydro-Québec, une zone industrielle.
L’autoroute Robert-Bourassa offrirait néanmoins encore de belles opportunités pour les investisseurs. Aussi, deux tours totalisant quelque 300 logements seront érigées au croisement du boulevard Père-Lelièvre, devant la rivière Saint-Charles.
Juste à côté, la Ville prévoit la construction d’une centaine d’appartements abordables communautaires. Histoire d’assurer une certaine mixité sociale.
Examinons les infos que nous avons grappillées…
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DUBERGER-LES SAULES AURAIT BESOIN DE NOUVEAUTÉ
«Les besoins étaient là pour construire ces logements», assure le promoteur George Blouin, de Synchro immobilier, l’entreprise désirant édifier les deux tours de Père-Lelièvre. «Sinon je n’aurais aucun intérêt à investir dans ce projet s’il n’y avait pas de demande. Des logements neufs à Duberger, il n’y en a pas présentement, donc c’est intéressant d’offrir un autre type de logements à la clientèle dans un parc résidentiel plus âgé.»
Cette citation est tirée du compte-rendu d’un exposé qu’a récemment effectué l’homme d’affaires devant les membres du conseil de quartier. Cet exercice est obligatoire afin d’obtenir le changement au règlement de zonage qu’il souhaite. Un prérequis à l’obtention des permis de la Ville.
Les représentants des citoyens élus au conseil ont exprimé des craintes quant à la grosseur des tours projetées, quant à la circulation automobile, quant à la protection de la rivière Saint-Charles. Ils n’ont pas l’habitude de voir des bâtiments de tels gabarits dans leur coin.
Le développeur s’est fait rassurant. Tout comme les représentants de la Ville de Québec. L’imposant stationnement souterrain ainsi que la proximité de l’autoroute devraient assurer une fluidité dans le trafic. Et des normes de construction édictées par la mairie devraient protéger le cours d’eau.
Renouvellement
Nous avons appelé George Blouin afin d’obtenir quelques détails supplémentaires. Il est convaincu que le quartier Duberger-Les Saules est mûr pour la densification. «Le milieu bâti de Duberger, au niveau de l’offre en location, est assez âgé», réitère-t-il. Mais il y aurait une clientèle intéressée à s’y installer.
«Tranquillement, Père-Lelièvre est en train de se renouveler. C’est un secteur où il y a de la place pour restaurer des bâtiments existants ou en bâtir des neufs.»
Son projet : deux édifices totalisant plus ou moins 280 portes sur les terrains abandonnés de l’intersection sud-ouest de Père-Lelièvre et Robert-Bourassa. Le site est en friche depuis la démolition de maisons mal en point. Ne subsiste qu’un commerce fermé qui sera également éliminé.
Sur les dessins architecturaux que nous avons dénichés, nous constatons qu’il y aura trois niveaux souterrains pour les voitures. Au-dessus du sol, un immeuble comptera 8 étages ; l’autre 12.
«On vise la clientèle typique en mesure de se payer du logement neuf, entre 900-1500$ [par mois].» Le plus petit bâtiment, le B sur les plans, s’élèvera en premier. Il faudra environ 13 mois pour le compléter. La gestation du «C» sera plus longue ; il devrait naître un an plus tard.
L’échéancier n’est pas encore coulé dans le béton. M. Blouin escompte néanmoins lancer son chantier fin 2022 pour une livraison en 2024. Les plans seront peaufinés au cours des prochains moins.
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OUI, MAIS IL Y A DES CONDITIONS
«Le projet offre l’occasion de revaloriser un ensemble de terrains vacants», souligne la Ville dans une analyse publiée récemment. «Le projet contribue ainsi à l’atteinte des objectifs d’urbanisme de consolidation urbaine. Toutefois, considérant le nombre de logements et le gabarit du bâtiment projeté, il importe d’assurer une intégration harmonieuse du projet dans le milieu construit environnant.»
L’administration municipale a donc établi une liste de conditions à remplir avant que Synchro obtienne son permis de construction : verdissement, impact limité sur les voisins, protection de la rivière…
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DES LOGEMENTS SOCIAUX
Sur les plans que nous avons consultés, il y a un troisième bâtiment. Le bâtiment A, situé à l’ouest des deux qu’érigera Synchro immobilier.
L’investisseur privé s’est entendu avec la Ville et les organismes Un Toit en Réserve, Solidarité familles ainsi que l’Association du Québec pour l’intégration sociale. Il leur a vendu une partie de son terrain pour 1,3 million $ plus taxes.
Que verra-t-on sur cette portion du lot ? C’est là que les groupes populaires planteront un nouvel édifice à vocation sociale. «Le projet comprend 95 logements distribués en six étages», lit-on dans un document officiel. «Trente-six logements sont destinés pour des familles, 35 logements pour des personnes ayant une déficience intellectuelle, 12 logements pour des familles monoparentales, 12 logements pour des personnes ayant une problématique de santé mentale et 12 espaces dédiés à des organismes communautaires.»
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Condo, Logement locatif ou social.
Est-ce que le projet dont on parle dans cet ancien billet sera situé entre le LBP9 et le boulevard Louis XIV : Une nouvelle tour de 15 étages dans Lebourgneuf ?
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Condo.
Je suis allé prendre une petite marche dans ce secteur, aujourd’hui. J’ai réussi à prendre ces clichés, mais j’ai l’impression qu’il sera difficile par la suite de suivre la progression des travaux, en allant sur place, vu le retrait que le bâtiment aura sur le boulevard Louis XIV.
L’emplacement sur Google Maps.
Première pelletée de terre pour la nouvelle centrale de police.
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Institutionnel.
Québec, le 18 mai 2021 – Le coup d’envoi de la nouvelle centrale de police a été donné le 18 mai avec une première pelletée de terre officielle.
La construction de la nouvelle centrale, à l’intersection de l’autoroute Laurentienne et du boulevard Louis-XIV, s’inscrit dans le grand projet de réorganisation du Service de police amorcé en 2019. Elle représente un investissement total de 98,5 M$ et sera livrée comme prévu à l’échéancier à l’automne 2023.
« C’est un jour historique pour les citoyens de la Ville de Québec, a déclaré monsieur Régis Labeaume, maire de Québec. Québec étant reconnue comme l’une des villes les plus sécuritaires au monde, la nouvelle centrale permettra de doter le Service de police d’un bâtiment moderne répondant à ses besoins. »
« Étant très attendue, cette nouvelle centrale offrira à l’ensemble du personnel du SPVQ un lieu de travail adéquat, favorisant la synergie et le travail d’équipe, tout en reflétant les nouvelles façons de faire de ce service en pleine mouvance, a affirmé Patrick Voyer, membre du comité exécutif, responsable de la sécurité publique. »
« Il va sans dire que cette infrastructure, à la fine pointe de la technologie, sera moderne et performante, à l’image du Service de police de la Ville de Québec, a souligné monsieur Denis Turcotte, directeur du Service de police de la Ville de Québec. Il est grand temps de se doter d’une infrastructure reflétant notre avant-gardisme. »
Déménagement de la maison Villeneuve-Renaud
Parallèlement au projet de nouvelle centrale, la maison Villeneuve-Renaud, actuellement située sur le site de la future centrale, sera déménagée à proximité et restaurée afin d’assurer sa sauvegarde.En raison de son intérêt patrimonial supérieur, il était impératif pour la Ville de mettre tout en œuvre pour la conserver, comme prévu dans la Vision du patrimoine 2027. La Ville s’engage notamment à investir dans la restauration et la réhabilitation de bâtiments patrimoniaux dont elle est propriétaire.
Le déménagement d’une maison patrimoniale est une opération délicate qui n’a lieu que très rarement. Le bâtiment sera relocalisé à moins de 1 km de son site actuel, sur la rue Jolie-Vue. Plusieurs travaux sont prévus, comme le renforcement de la structure existante en vue du déménagement, la restauration complète de son enveloppe extérieure, la construction de nouvelles fondations et divers travaux de menuiserie, plomberie et électricité.
Les travaux devraient se terminer au mois de septembre 2021 et le budget total pour la réfection et le déménagement est de 1,2 M$.
À propos de la nouvelle centrale de police
La nouvelle centrale permettra une utilisation efficiente des ressources humaines, financières et matérielles. Elle offrira un positionnement géographique stratégique, regroupera la masse critique opérationnelle, permettra une utilisation optimale des locaux, assurera une meilleure supervision et améliorera le travail d’équipe pour les enquêteurs et les patrouilleurs.
La nouvelle centrale de police consiste en un bâtiment de cinq étages d’environ 14 500 m2. Elle disposera d’un stationnement intérieur tempéré pour les véhicules du Service de police, et accueillera la majorité du personnel dédié à la surveillance du territoire, en plus des différentes unités qui seront dorénavant toutes sous un même toit.
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Institutionnel.
Source : Jean-Michel Genois-Gagnon, Le Journal de Québec (15 février 2021)
Le groupe montréalais Brivia poursuit son expansion dans la région de Québec et il construira une nouvelle tour résidentielle de 15 étages dans le secteur Lebourgneuf. Un chantier de près de 70 M$. Le nouvel immeuble sera voisin du projet de condos locatifs LB9, qui était également piloté en partenariat par le Groupe Brivia. En fait, il s’agit de la phase 2 de cet ensemble résidentiel.
La seconde tour, construite aussi à proximité de l’autoroute Laurentienne, comptera 218 appartements, des studios, des 2 1⁄2, des 3 1⁄2, des 4 1⁄2 et des 5 1⁄2. Si tout va bien, les premiers locataires devraient pouvoir y aménager à la fin 2022. La première pelletée de terre a été réalisée lundi.
«Il y a une demande très forte à Québec pour des logements locatifs. On aime beaucoup ce marché», a avancé au Journal Vincent Kou, vice-président du développement corporatif et de la croissance chez Groupe Brivia.
Quant à la troisième phase de LB9, le promoteur espère commencer les travaux en 2023. «On s’attend à un projet similaire à la phase deux», dit M. Kou. «L’investissement devrait être aussi de 70 M$», poursuit-il.
La direction prévoit effectuer d’autres annonces pour la région de Québec, au cours des prochaines semaines, notamment l’acquisition d’un terrain et un autre ensemble immobilier.
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Densification.
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Quelque 125 propriétaires du secteur Neufchâtel risquent de voir pousser des maisons de bon volume pratiquement dans leur cour arrière… À moins qu’ils trouvent rapidement 3,3 millions $ pour racheter de grands lots dont veut se débarrasser Hydro-Québec.
Cindy Ouellet et sa famille font partie des résidents concernés. Elle sent l’urgence : «Le temps joue contre nous.»
Il faut dire que l’appel d’offres pour la mise en vente sera diffusé le 15 septembre, confirme au Soleil Marc-Antoine Ruest, conseiller relations avec le milieu chez Hydro-Québec. Toutes les promesses d’achat devront être reçues avant le 4 novembre.
Et il est tout à fait probable que des développeurs immobiliers soient intéressés.
Où est-ce?
Avant de poursuivre, dessinons le quadrilatère qui stimule les convoitises afin de nous situer géographiquement. Nous sommes donc dans le quartier Neufchâtel. D’un côté, il y a le boulevard de l’Ormière, à l’autre extrémité la rivière Saint-Charles. La rue Pincourt représente le troisième côté, les rues Bazire et Arbour forment le dernier.
Nous sommes dans un quartier typique de la périphérie avec ses bungalows et ses maisons jumelées.
Mais au cœur du rectangle allongé que nous venons de tracer se trouve un vaste gazon de grande valeur appartenant à Hydro-Québec. Les 125 cours des 125 maisons plantées sur les quatre côtés donnent sur cette friche.
Dans le groupe, il y a la maison familiale de Cindy Ouellet. Et depuis aussi loin qu’elle se souvient, peut-être 30 ans, ses parents et elle louent une parcelle du gazon à Hydro-Québec qui leur a ainsi permis de repousser leur horizon, d’installer une haie. D’autres voisins ont fait de même en signant un «bail de location à des fins d’embellissement et de jardinage».
Sauf que le 30 juin dernier, au lieu de recevoir un avis de renouvellement pour le bail, comme chaque 5 ans, Mme Ouellet et ses voisins ont plutôt reçu un avis de «vente prochaine des terrains adjacents à votre propriété».
C’est que les trois lots qui forment le spacieux rectangle vert sont aujourd’hui classés «excédentaires» par Hydro-Québec, explique Marc-Antoine Ruest. «Sur ces trois lots passait une ligne à haute tension. On a démantelé cette ligne de 25 kilomètres il y a quelques années, […] en 2018.»
La société d’État avait cependant conservé le gazon de Neufchâtel. Elle l’a d’abord proposé à la Ville, qui a décliné. Il sera finalement cédé au plus dépensier.
Tout ou rien
Quand ils ont pris connaissance du dessein, certains riverains ont saisi leur téléphone et demandé à la société d’État comment procéder pour acquérir leur parcelle. «On pensait, nous les résidents, qu’on aurait l’occasion d’acheter. […] J’aurais voulu qu’Hydro-Québec nous offre le terrain.»
Impossible, à moins qu’ils se regroupent afin d’acquérir chacun des trois lots dans leur ensemble, leur a-t-on répondu.
Pourquoi? La réponse est venue dans une nouvelle lettre postée en août. Puisque les lots «présentent un potentiel de développement», puisque des constructeurs pourraient s’y intéresser pour ériger de nouveaux bâtiments et une rue, «[ils] seront vendus dans leur entièreté, ensemble ou séparément».
«On ne peut pas vendre le terrain par morceaux, on ne peut pas morceler les lots», ajoute Marc-Antoine Ruest. Sinon, il ne pourra plus être «développé».
Leur valeur au rôle d’évaluation municipal : 1980 000 $. Prix demandé par Hydro-Québec : 3265 000 $.
Pourquoi un tel écart? La société d’État doit gérer les fonds publics avec efficience, explique Marc-Antoine Ruest. Elle doit exiger la valeur marchande.
Pas tous intéressés
Cindy Ouellet, enseignante, a pris le taureau par les cornes. Elle a cogné aux portes pour former un groupe d’achat. Mais tous ne sont pas intéressés, tous n’ont pas les moyens, surtout en ces temps de ralentissement économique, affirme-t-elle.
À proximité de sa maison, le taux d’appui à son projet tourne autour de 77 %. Un peu plus à l’ouest, il tombe à 56 % pour remonter à 76 % à l’autre extrémité du gazon, a-t-elle calculé.
La citoyenne n’a pas lâché pour autant.
Mme Ouellet a interpellé le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, responsable du territoire québécois. Là, le relationniste de presse Sylvain Carrier, renvoie la balle vers la société d’État : «Hydro-Québec est un propriétaire et, à ce titre, elle gère de façon indépendante ses propriétés.»
Elle a aussi contacté la mairie de la capitale; peut-être serait-ce un beau site pour aménager un parc? a-t-elle fait valoir. La citoyenne est restée avec l’impression que la cause est entendue, que la Ville rêve de nouvelles constructions, de taxes.
«La Ville n’a pas manifesté son intérêt d’acquérir les lots», fait d’ailleurs remarquer Audrey Perreault, conseillère en communication municipale. Elle ajoute : «Le zonage actuel permet le développement résidentiel.»
À moins d’un revirement, une nouvelle rue, avec de nouvelles maisons, pourrait donc apparaître dans Neufchâtel, là où trônaient des pylônes. Il y a de la place : 49 274 mètres carrés ou 530 381 pieds carrés.
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Résidentiel.