Simon Boivin
Le Soleil
(Québec) Si, au début de l’automne, les ventes de sièges n’ont pas atteint un niveau encourageant, les promoteurs d’un nouvel amphithéâtre comprendront qu’il est temps pour eux de jeter l’éponge, indique Mario Bédard, président du groupe J’ai ma place.
«On met une permanence en place qui commence début avril, souligne M. Bédard. Les six prochains mois vont être cruciaux. Il faut que l’on sente réellement que la ville veut un nouvel amphithéâtre. Ça veut dire que les sièges se vendent. […] Nous autres, on ne fera pas ça tout le temps.»
Le comptable agréé de chez Mallette n’a pas de seuil précis, mais les chiffres doivent «s’en aller vers les 5000 sièges». Il en est aujourd’hui à quelque 1340. Deux employés à temps plein et un sous-traitant seront à pied d’oeuvre à partir du 6 avril. «Si le 6 octobre, on a fait le tour de la ville et qu’on en a vendu 2000, oubliez ça, ça va arrêter. (…) Si on a 4000 sièges vendus et qu’il y a une bonne tendance, là, on va savoir que c’est sûr qu’on va le construire.»