Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement »

Le développement des terrains de la ferme SMA

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 août 2012 2 commentaires

Source : Radio-Canada

La Ville de Québec lance la première phase de la création d’un parc technologique dans le secteur D’Estimauville. Il s’agit d’un appel d’offres à l’intention des professionnels qui planifieront le développement des terres de l’ancienne ferme SMA.

La Ville veut faire en sorte que les principes de développement durable soient prioritaires dans ce projet. Plus que des bâtiments, le futur Espace d’innovation D’Estimauville devra être un milieu de travail attrayant et un milieu de vie agréable pour la population du quartier.

« Ce qu’on souhaite, c’est que oui, il soit intéressant pour les gens qui y travaillent, mais aussi que les gens des secteurs avoisinants puissent utiliser différents espaces verts ou aménagements », explique la porte-parole de la Ville de Québec, Marie-Christine Magnan.

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Le groupe «Valorisons SMA» présente son projet.

Le secteur de la ferme SMA à Beauport.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Environnement.

Énergie renouvelable dans le parc St-Malo

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juillet 2012 2 commentaires

La Ville de Québec salue le projet d’énergie renouvelable de la centrale thermique Chauffage Saint-Malo, située dans le parc industrieldu même nom, au cœur de Québec. L’initiative de se convertir au combustible vert, en transformant des déchets de bois en biomasse, s’intègre dans la Stratégie de développement économique de la Ville.

La centrale produit et distribue de l’énergie aux industries avoisinantes par un réseau de vapeur de près de 1,5 km. À moyen terme, les promoteurs du projet visent à étendre davantage le réseau. Cette source économique d’énergie pourrait notamment permettre d’implanter des cultures en serre sur les toits des bâtiments du parc industriel Saint-Malo, à deux pas du centre-ville. Selon l’entreprise, le potentiel de réduction des gaz à effet de serre du projet et du déploiement de ses technologies ailleurs au Québec, en 2022, sera de 100 000 tonnes d’équivalent CO2 par année, ce qui correspond aux émissions de 30 000 automobiles.

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Aide financière du gouvernement du Québec

L’expérience montréalaise des serres sur le toit d’immeubles commerciaux

Voir aussi : Environnement.

Québec critiqué à propos de la protection de ses arbres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2012 7 commentaires

Source : Radio-Canada

L’organisme qui se bat pour la protection des arbres dans la région, Québec Arbres, critique l’inertie de la Ville de Québec.

En 2009, Québec Arbres avait dénoncé le geste d’un promoteur, qui avait abattu plusieurs centaines d’arbres et qui avait écopé d’une amende dérisoire.

La présidente de l’organisme, Johanne Elsener, rappelle que trois ans plus tard, la Ville n’a pas donné plus de mordant à son règlement. Les amendes sont peu élevées pour les contrevenants et ils ne sont pas contraints de restaurer les lieux.

« On a un boom immobilier présentement à Québec. Il y a eu beaucoup de changements de zonage qui autorisent la densification et on applaudit parce qu’on est assez d’accord avec la densification. Ce qu’on dit, c’est que la densification doit avoir des balises parce que si on ne met pas de balises, c’est une dégradation du milieu urbain vers laquelle on s’en va », explique Mme Elsener.

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Des arbres centenaires abattus dans le quartier Saint-Sacrement.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Riverains de l’Autoroute Laurentienne: Un mur après le recours aux tribunaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 juin 2012 16 commentaires

Québec, le 14 juin 2012 – La Ville de Québec réalisera, à compter du printemps 2013, la construction d’un mur antibruit végétal d’une longueur de 250 mètres en bordure de l’autoroute Laurentienne dans le secteur délimité par le boulevard Louis-XIV et la rue du Marsan.

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Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Environnement.

Un campus (Université Laval) plus net

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mai 2012 3 commentaires

Anne-Marie Lapointe
Au Fil des Évènements

La corvée de nettoyage a permis de retirer 1 265 kg de déchets des boisés le 8 mai

Une carcasse d’ordinateur, 25 pneus, une table à massage, un boxer, un fusil en plastique, de nombreuses balles de golf, une échelle en bois… Bien des choses étonnantes ont été tirées des boisés du campus lors de la corvée de nettoyage qui a eu lieu le 8 mai dernier.

Près de 100 étudiants et employés de l’Université se sont présentés à la corvée. C’est presque une trentaine de plus que l’an dernier, lorsque s’était tenue la première édition de cette activité on ne peut plus durable organisée par le Service des immeubles, en collaboration notamment avec le Service de sécurité et de prévention.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Environnement.

Ces ruisseaux cachés dans des canalisations

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 mai 2012 21 commentaires

Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil (24 mai 2012)

Dans la capitale, quelques cours d’eau majeurs ainsi qu’une multitude de ruisseaux et de sources ont été enfouis dans des canalisations.

La rivière Saint-Charles n’a jamais été complètement ensevelie, mais on se souviendra de ses rives en béton et de l’aspect de son eau qui laissait peu de doute sur le niveau de contamination. On avait non seulement banni la nature des berges, mais elle avait également été remise dans le droit chemin, rappelle l’historien et chroniqueur Réjean Lemoine. «En 1957, on a enlevé un méandre qui faisait le tour du parc Victoria.» Voilà qui évitait un détour aux navires visitant les compagnies sises le long de la rivière.

Le plus important chantier de canalisation demeure celui de la rivière Lairet, juge M. Lemoine. Avant d’être emprisonnée, elle se tortillait dans le quartier Limoilou et se déversait dans la rivière Saint-Charles.

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La rivière Lairet fuit dans le sous-sol de l’Hôpital St-François d’Assise

Voir aussi : Environnement, Histoire.

La ville nous rend-elle gros et malades ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mai 2012 Commentaires fermés sur La ville nous rend-elle gros et malades ?

Isabelle Paré
Le Devoir

Ce printemps, plusieurs enfourcheront leur vélo, histoire de faire un geste pour la planète. Or, en plus d’être toxique pour la Terre, notre mode de vie au sein de villes mal pensées menace aujourd’hui la santé même du genre humain. Le design urbain et l’architecture, nouveaux remèdes contre le mal du siècle?

La ville nous rend-elle gros et malades ? Alors que l’Amérique étouffe sous le poids d’une épidémie d’obésité, doublée d’une flambée des taux de diabète et d’autres maladies chroniques, la cause du mal du millénaire ne se trouverait pas que dans nos assiettes, mais plutôt dans le piètre design des villes, des quartiers et même des édifices que nous habitons.

« La réponse à plusieurs de nos problèmes de santé se trouve dans nos quartiers, pas dans les cabinets de docteurs », affirme d’emblée le Dr Richard Jackson, un éminent spécialiste de la santé publique, ex-directeur du Centre national de santé environnementale au Center for Disease Control (CDC), l’agence américaine de santé. En 20 ans, ce pédiatre a vu bondir le nombre d’enfants atteints de maladies d’adultes liées à l’obésité (diabète, hypertension, insuffisance rénale) pris en charge dans sa clinique. Las de multiplier les prescriptions pour colmater une épidémie hors de contrôle, le Dr Jackson en est venu à la conclusion qu’il fallait prendre le mal par la racine.

Au fameux « We are what we eat », il rétorque plutôt : « Ne sommes-nous pas aussi ce que nous construisons ? » « C’est manifestement l’environnement autocentrique qui transforme la santé des gens et nourrit les épidémies actuelles », dit-il.

L’Homo sapiens, ce fameux bipède qui doit depuis quatre millions d’années à la déambulation sur deux pattes sa formidable évolution, trébuche aujourd’hui sur un obstacle de taille, celui créé par sa propre habileté à façonner un environnement moderne, hyperefficace, mais à ce point trafiqué qu’il a lentement exclu de la vie quotidienne l’usage du muscle, cet organe de l’effort.

Après des années de vaines luttes contre les mauvaises habitudes alimentaires, plusieurs chercheurs croient désormais que, pour stopper la courbe exponentielle de l’obésité (tueur numéro un après la maladie coronarienne aux États-Unis), il faut repenser l’environnement bâti. Les banlieues nées de l’étalement urbain font caracoler les taux d’obésité, répètent-ils. Centres-villes désertés, banlieues faiblement peuplées, enclavées et dépendantes de l’auto, quartiers centraux hostiles à la marche et au vélo : les villes construites pour la voiture ont des effets pathogènes pour l’humain.

« Si on veut moins de maladies chroniques, c’est simple, il faut que les gens marchent ! Il est plus rapide de poser de petits gestes pour augmenter le nombre de transports actifs en sécurisant les trottoirs et les pistes cyclables qu’en dépensant des millions dans les trains de banlieue », tranche le Dr Louis Drouin, responsable de la santé environnementale à la Direction de la santé publique (DSP) de Montréal.

Quartiers denses, services de proximité, rues piétonnières dotées d’aires de repos et de bancs, pistes cyclables, transports en commun et bâtiments intelligents munis d’escaliers invitants et spacieux sont les nouvelles armes brandies contre la menace adipeuse qui nous pend au bout du nez.

Les épidémiologistes prédisent déjà aux enfants nés après 1980 une espérance de vie plus courte que leurs parents. Après le « Rust Belt » et le « Bible Belt », le sud-est des États-Unis, avec plus de 30 % d’obèses, fait presque figure de « Fat Belt ». Les campagnes de saines habitudes alimentaires martelées jusqu’à plus soif ne suffisent pas à renverser cette tendance lourde. C’est la ville qu’il faut transformer, affirme le Dr Drouin.

Des chiffres qui parlent

Partout dans le monde, le pourcentage du nombre de marcheurs et de cyclistes réguliers est inversement proportionnel au taux d’obésité. Les Suisses, parmi les plus sveltes de l’Occident, effectuent près de 44 % de leurs déplacements à pied.

Chaque heure passée dans une voiture augmente de 6 % les risques d’une personne de souffrir d’obésité, d’où le lien tracé entre le fait de vivre en banlieue et le tour de taille. En revanche, habiter un quartier urbain propice à la marche fait chuter ce même risque de 7 %. Dans les banlieues où 95 % des résidants prennent le volant pour se rendre au boulot, 54 % des gens traînent des kilos en trop. À l’inverse, les usagers du transport en commun marchent en moyenne 23 minutes par jour et, de ce seul fait, affichent 23 % moins de poids en trop que les automobilistes.

Somme toute, l’hégémonie de la voiture a muté le rêve américain de l’idyllique cocon de banlieue et de sa piscine azur en un cauchemar pour la santé publique. Paradoxe suprême, les villes de banlieue, zonées pour la construction de résidences unifamiliales qui devaient servir de havre aux familles, sont habitées à 65 % par des ménages sans enfant, du moins aux États-Unis. Un non-sens.

« Il y a 100 ans, les villes étaient insalubres. Les gens ont fui les villes, et les urbanistes ont pensé que loger tout le monde en banlieue réglerait le problème. En 60 ans, l’Amérique a été complètement redessinée pour répondre aux besoins des voitures. Cette réingénierie majeure a éliminé l’activité physique de nos vies. Au point où aujourd’hui, des personnes prennent le volant pour aller chercher du lait à 500 mètres », déplore le Dr Jackson.

Au pays d’Obama, résider en périphérie d’une ville engendre invariablement des problèmes de tour de taille. Les résidants des banlieues nord-américaines pèsent en moyenne trois kilos de plus que les habitants des quartiers urbains mixtes et plus denses, nonobstant le niveau d’éducation ou le revenu. Ce portrait en vue, l’agence de la santé américaine a placé le réaménagement de l’environnement urbain en haut de sa liste de stratégies pour lutter contre l’obésité. Avec raison.

Progrès et gadgets

De chasseur et cueilleur, le bon vieil Homo sapiens aux gènes conçus pour marcher des kilomètres est passé au régime moteur-ordinateur. Escaliers roulants, ascenseurs, portes tournantes, fenêtres électriques, stores automatisés, télécommandes à distance : le progrès a multiplié les gadgets rendant le muscle paresseux.

Pendant 80 000 générations, la survie de l’homme préhistorique s’est faite au prix de dépenses énergétiques de trois à cinq fois plus élevées qu’aujourd’hui. En sept générations – deux depuis la révolution numérique qui nous visse aux écrans -, les besoins en calories ont énormément chuté, mais pas l’appétit de notre ADN gourmand, indique une étude publiée en 2010 dans l’American Journal of Medecine.

Entre la machine à café et l’écran de son ordinateur, l’employé de bureau moyen n’alloue plus que 13 % de son énergie à l’activité physique, contre 40 % chez nos ancêtres. « Notre mode de vie est obésogène. Continuer à construire des centres commerciaux en périphérie tout en aménageant de jolis quartiers centraux, ça va en sens contraire. La santé ne fait pas partie des grandes décisions de planification urbaine, et les ingénieurs continuent d’appliquer des normes destinées aux voitures, pas aux humains. La santé est encore perçue comme une responsabilité individuelle et pas collective », affirme Marcos Weil, un urbaniste suisse de la firme Urbaplan, qui travaille à doter les villes de son pays de plans piétonniers.

Bouger plus !

Comment changer la donne ? Aux États-Unis, des villes comme New York tentent de renverser la tendance en changeant radicalement les lois, le zonage, et même les codes de construction, pour faire bouger leurs concitoyens. La Suisse a eu recours à la loi pour faciliter la vie des marcheurs, alors qu’à Montréal, on dispose encore de très peu de données sur le potentiel piétonnier de chaque quartier.

La carte interactive de l’obésité aux États-Unis

Voir aussi : Environnement, Vélo.

Une ville verte, Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 avril 2012 13 commentaires

Source : Samuel Auger, Le Soleil (23 avril 2012)

Intéressante analyse qui vous propose de comparer Québec aux autres grandes villes canadiennes sur des thèmes environnementaux incontournables. Transports collectifs et actifs, occupation du territoire, gestion des déchets : voici un bref survol des dossiers verts de la capitale.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Dessine-moi une poubelle !

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er avril 2012 8 commentaires

Source : Stéphanie Martin, Le Soleil, le 31 mars 2012

(Bordeaux) Exaspéré par les tergiversations du ministère de la Culture autour des poubelles du Vieux-Québec, le maire Régis Labeaume lance un concours : Dessinez-moi une poubelle.

«Je ne sais plus ce qu’ils veulent. Que le Ministère en dessine une et qu’il nous l’envoie!» a d’abord réagi le maire de Québec, hier en point de presse, faisant une sortie en règle contre les fonctionnaires du ministère de la Culture, qui ont rejeté récemment le dernier modèle proposé par la Ville pour être installé dans l’arrondissement historique. Celui-ci était inspiré des poubelles de Toronto et a deux voies, qui permettent de disposer à la fois des déchets et des matières recyclables. Le Ministère était insatisfait des matériaux utilisés et disait préférer «un matériau noble».

Le dossier des poubelles incompatibles avec l’environnement patrimonial du Vieux-Québec traîne depuis 2008. Le nouveau mobilier urbain devait à l’origine être livré pour les fêtes du 400e anniversaire de Québec. «Ça fait quatre ans !» s’est exclamé le maire.

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Poubelle urbaine

Des poubelles « intelligentes ».

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Québec toujours à la recherche d’un emplacement pour le centre de compostage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 mars 2012 Commentaires fermés sur Québec toujours à la recherche d’un emplacement pour le centre de compostage

Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 28 mars 2012

(Québec) Val-Bélair n’est pas le seul «plan B» envisagé par la Ville de Québec pour un centre de compostage, selon le conseiller responsable de l’environnement, Steve Verret.

«Ça peut être Val-Bélair comme ça peut être un autre. Ce sera à SNC-Lavalin de nous le dire. Ils m’ont dit qu’ils avaient d’autres solutions à amener au projet», a indiqué M. Verret hier.

SNC-Lavalin a été mandatée en septembre pour mener des études préparatoires et environnementales afin de déterminer le meilleur emplacement pour le futur centre de compostage. Au départ, la Ville de Québec avait choisi un grand terrain entre Saint-Augustin et l’aéroport pour établir son centre de compostage à ciel ouvert, qui recevra les résidus de l’usine de biométhanisation prévue en 2014.

Or, l’administration de l’aéroport, les villes voisines de Saint-Augustin et de L’Ancienne-Lorette, des citoyens et l’Union des producteurs agricoles (UPA) ont sévèrement critiqué le projet.

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Usine de compostage : le maire réagit à la levée de boucliers.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.