Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement Â»

« Pensez-vous qu’un tramway corrigerait cette situation ??? »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 août 2008 19 commentaires

Notre ami Fernand – qui comme on le sait, n’a pas la langue dans sa poche! – m’a fait parvenir l’image ci-contre.

Avec son accord, je le cite: « Vous entendez parler de la circulation automobile en Californie et vous vous demandez s’ils n’exagèrent pas un peu avec la pollution et le nombre de voitures? Alors jugez par vous même. (…) Imaginez ça toutes les fins d’après midi pour rentrer du travail. Sommes-nous à ce point à Québec? »

À consulter, entre autres billets: Scènes urbaines: circulation du vendredi.

Merci à Fernand Trudel pour sa précieuse collaboration!

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

L’essence n’est pas assez chère

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 août 2008 9 commentaires

Source: Ariane Krol, La Presse (Éditorial), 18 août 2008.

Le prix de l’essence a beau nous faire hurler, nous ne souffrons pas vraiment. En tout cas, pas assez pour changer nos habitudes. Les transports en commun stagnent alors que notre consommation de carburant, elle, continue d’augmenter. La révolution n’est pas pour demain, montrent les dernières données de Statistique Canada.

Même si le cours du pétrole commence à redescendre, la tendance générale est indéniable: à la hausse, pour une septième année de suite. Du jamais vu en 157 ans – depuis que le brut est commercialisé. Dans la dernière année seulement, le prix du baril a doublé. Mais ceux qui s’attendaient à ce que la population fasse voeu d’austérité ont eu tout faux.

Depuis 2002, le nombre de véhicules en circulation au Canada a bondi de presque 10%. Et on ne parle pas de petits modèles. Les achats de USV, de fourgonnettes et d’autres engins considérés comme des camions sont en hausse depuis cinq ans. À la fin de l’an dernier, un véhicule neuf sur deux entrait dans cette catégorie. Pas étonnant que les ventes d’essence au détail aient bondi de plus de 7% durant cette période. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: USA: Le pétrole hors de prix c’est bon pour la ligne!.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Transport en commun.

Orage sur Québec, saison 2008 (9)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 août 2008 7 commentaires

Un inquiétant spectacle sur le bassin Louise, cet après-midi, avec le passage inoubliable et extrêmement rapide d’une solide ligne de grain, puis une demi-heure plus tard, d’un violent orage caractérisé par un ciel très sombre (comme s’il était alors 20h00!) en fin de journée.

Cette ligne d’orages a traversé toute la vallée du Saint-Laurent, accompagnée de grêle par endroit, de vents violents (estimé: 80 km/h, quelques minutes plus tard après cette scène), etc.

À voir, mon dossier en photo (blogue météo), incluant ce montage vidéo sur YouTube (image ci-bas). À consulter aussi, ce billet: Orage sur Québec, saison 2008 (8).

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Environnement, Météo, Scènes urbaines.

Travaux de construction aux petites heures du matin : des résidants se tournent vers le maire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2008 18 commentaires

Extrait vidéo.

Autre cas de « syndrome pas dans ma cour » [billet]? Pourtant…

Hier, en passant dans le coin, j’ai pu constater à quel point ça devait être difficile à vivre tous ces chantiers, pour les gens qui habitent les rues Sasseville, Carswell ou les alentours. Je voulais traiter du sujet; ça tombe à pic! Pour l’appuyer, j’ai donc préparé un petit vidéo très à propos…

Source: Marie-Josée Nantel, Le Soleil, 15 août 2008.

Des résidants de Sainte-Foy, excédés par le vacarme matinal causé par la rénovation de trois immeubles commerciaux, se tournent vers Régis Labeaume pour faire respecter la réglementation municipale dans le quartier Saint-Louis-de-France.

«Nous ne pouvons en supporter davantage», ont confié Jacques Villeneuve et sa femme, Hélène Angers, deux citoyens du quartier désireux de retrouver une qualité de vie perdue.

En août 2007, La Capitale Groupe financier a entrepris la construction d’un nouvel immeuble, sur le boulevard Laurier, à l’angle de la route de l’Église, en plus d’en rénover deux plus anciens. Depuis, vers 5h tous les matins, le bruit des pelles mécaniques et du signal sonore des camions réveille les citoyens, maintenant à bout de nerfs. Le soir, les travaux s’étendent parfois au-delà de minuit, malgré le règlement municipal qui interdit ce type de bruit entre 21h et 7h les jours de semaine. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Travaux en cours: agrandissement du complexe Delta (3).

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Et pourquoi pas Choupette?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 août 2008 14 commentaires

Louise Bilodeau, collaboration spéciale.

Exceptionnellement, voici l’article au complet, non disponible sur la Toile.

Source: Antoine Robitaille, Le Devoir, 9 et 10 août 2008.

Québec – Parfois, on a l’impression qu’il a tout le monde contre lui, l’Écolobus, touchant petit véhicule tout électrique, en fonction depuis la mi-juin à Québec. À commencer par les chauffeurs de taxis, ces sympathiques maîtres râleurs, qui le trouvent trop… gratuit. Il y a aussi les amoureux des moteurs virils qui font vroum vroum. Narquois, ils s’amusent de ses ratés. Et ce journaliste ex-«lockouté» de Beauport, le collègue et ami Michel Hébert, star du défunt MédiaMatin Québec, de retour prochainement au Journal de Québec. Michel trouve que ça ne sert à rien, «un Écolobus dans le Disneyland-à-t-shirts du Vieux-Québec quand, à trois ou quatre kilomètres de là, la même ville, les mêmes gestionnaires du territoire, les mêmes forts en thème désorganisent la circulation et provoquent des embouteillages!», a-t-il écrit, pamphlétaire, sur son blogue (hbertenfeu.blogspot.com).

«Et pourtant», chanterait Aznavour. Il est tellement sympathique, l’Écolobus. Et d’ailleurs, il remporte un vif succès. «Tout le monde veut ‘la’ prendre!» (un autobus, c’est féminin dans la Vieille Capitale) lançait jeudi son incroyable chauffeur Jocelyn Gauvin. L’Écolobus est court, on pourrait dire trapu; 23 personnes au maximum peuvent y pénétrer. «Quel surnom on peut lui donner?, demande Jocelyn Gauvin. Je les collectionne. Parfois je l’appelle la papemobile», dit-il en rigolant affectueusement.

Lent, l’Écolobus ne dépasse pas les 33 kilomètres-heure. À cette vitesse, les mouches ne s’écrasent pas sur le pare-brise, mais nous doublent sans doute. Dans le Vieux-Québec, il faut le dire, il y a pire tortue: les calèches, que l’Écolobus contourne allègrement. Et pourquoi irait-on plus vite dans ces vieilles pierres, surtout à cette époque d’insécurité routière?

Les fluctuations du prix de l’essence? L’Écolobus s’en fout. Il consomme un gros 3,25 $ d’électricité par jour, accumulés pendant huit heures, nuitamment. Tout ce qu’il émet? Un bzzzzzzz futuriste. Aucun gaz à effet de serre, évidemment. À lui seul, il donne un avant-goût de ce que seraient les villes si, un jour, les maudits moteurs à explosion étaient mis en minorité. Que des bzzzzzzz discrets. Plus de tuyau d’échappement et de métaux lourds dans notre sang. Bon, à l’intérieur, c’est un peu bruyant quand se déclenche le ventilateur servant à refroidir le moteur (il démarre quand le celui-ci atteint les 62 degrés). «Il y aurait un petit travail d’isolation acoustique à faire», faisait d’ailleurs remarquer Yvan Dutil, candidat Vert dans Jean-Talon, sur le site de QuébecUrbain.qc.ca.

«Elle» est belle!

N’empêche, Jocelyn Gauvin, chauffeur au Réseau de transport de la Capitale (RTC) depuis «25 ans minimum», semble s’être carrément épris de ce véhicule de marque italienne, tant il s’anime lorsqu’il en parle. « »Elle » est belle! Regarde comme ‘elle’ a un beau klaxon!» Et le voilà qui multiplie les «pouet, pouet» en envoyant la main aux passants sous la pluie de cet été 2008. «On dirait le klaxon de Choupette», en référence à la célèbre Coccinelle Volkswagen des films de Disney.

Quand les gens lui demandent s’ils risquent de tomber en panne, M. Gauvin sort son carton de piles alcalines AA et répond à la blague «J’ai ma batterie de rechange!» Il est vrai que lorsque le moteur atteint une température donnée, 65 degrés, «tout arrête». C’est même survenu à quelques reprises depuis le début de l’été, dans les côtes abruptes du Vieux-Québec, alors que plus de 23 personnes s’étaient entassées dans le petit bus. La solution: faire descendre quelques volontaires et laisser refroidir le moteur. Et on redémarre! «C’est pas compliqué, quand ça risque d’arriver, je fais descendre les femmes et je les reprends en haut, ha ha ha», s’amuse Jocelyn Gauvin. «On est victimes de notre succès, dit-il plus sérieusement, je dois refuser du monde tout le temps.» Dans le petit bus pas comme les autres se sont entassés jeudi des touristes français en imperméable, un lecteur de L’Archipel du goulag plutôt revêche, des visiteurs du 400e cherchant le Musée des Beaux-Arts et une bénévole du Musée de la civilisation. On en vient souvent à fraterniser. «D’où venez-vous? – De Magog. Et vous? – D’Ontario.» Ça suscite la bonne humeur du chauffeur, qui avoue parfois faire des petits détours pour satisfaire ses clients. «C’est le bus du bonheur!», s’écrie Louise Bilodeau, photographe et amie qui m’accompagne.

Jocelyn Gauvin adore qu’on le questionne sur son «électrolux» ou «électrobus», autres surnoms. Il dit qu’il «commence à « la » connaître» et qu’il a même mis fin à «une panne l’autre jour». «Regarde, tout est contrôlé par ordinateur. Soixante-deux dégrés : la « fan » va partir, regarde ben!» En descendant la Côte du Palais, il met le pied sur le frein: «Ça, ça recharge la pile. C’est bien fait pareil, non?» À la fin de la journée, celle-ci – conçue en Suisse – a souvent 50 % de sa charge. Jocelyn Gauvin remarque que ses clients sont «très conscientisés». Et se prend à rêver: «Avec des bus de même, à l’électricité, on va finir par les avoir, les pétrolières!», clame-t-il en montant la Côte Dinan à 18, puis 20 kilomètres-heure.

En attendant ce grand soir, il reste quelques mises au point à effectuer. Le RTC a acquis huit de ces autobus dans le cadre d’un projet pilote lié au 400e (tout est lié au 400e à Québec cet été…). Budget: 12 millions, fournis et administrés par les gouvernements municipal, québécois et fédéral, avec les conseils du Centre d’expérimentation des véhicules électriques du Québec (CEVEQ), la mecque du genre au Québec, sise à Saint-Jérôme. Depuis un mois, des pièces brisées et manquantes liées au groupe électrique sont en commande. Pour l’instant, quelques-uns des Écolobus font donc le circuit, des ruines du Manège militaire jusqu’au Vieux-Port. Si bien que le service, au lieu d’être aux 10 minutes, est aux 20 minutes. Mais ça vaut la peine d’attendre. Surtout si c’est Jocelyn Gauvin qui tient le volant!

À consulter, entre autres billets: L’Écolobus ne nuira pas aux taxis, juge le maire. Merci à Antoine Robitaille pour sa précieuse collaboration.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

USA: Le pétrole hors de prix c’est bon pour la ligne!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 août 2008 10 commentaires

Source: Le Matin Online (Lausanne, Suisse), 2 août 2008.

(…) « La théorie veut que si le prix de l´essence monte, les gens vont marcher davantage et rouler à bicyclette. Ou bien, ils prennent les transports en commun, ce qui suppose une marche pour aller à la station et en revenir », souligne Charles Courtemanche, professeur d´économie à l´Université de Caroline du Nord.

« Les gens vont aussi moins au restaurant quand les prix de l´essence sont à la hausse, car il faut conduire pour y aller et ils ont moins d´argent », ajoute-t-il. (…)

L´essence chère force aussi les Américains à conduire plus lentement afin de faire durer le plein du réservoir. Conséquences inattendues: le nombre de morts sur les routes a diminué en même temps que la pollution.

Le prix de l´essence a aussi encouragé les constructeurs automobiles à produire des voitures plus économiques, ce qui pourrait créer des milliers d´emplois, renforcer la sécurité énergétique américaine et doper les économies locales, affirme l´organisation de scientifiques, Union of Concerned Scientists (UCS). (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Plus on économise, plus on dépense….

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Quand le graffiti se fait art

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juillet 2008 6 commentaires

Je le sais: je « chiâle » souvent contre les graffiteurs, en particulier les « taggeurs » qui se pratiquent sur tout ce qui est en cure d’embellissement, à Québec. Cependant, j’avoue avoir été séduit par l’oeuvre sensible, intelligente, humoristique et surtout, engagée d’un artiste anglais: Banksy

Le site officiel de Banksy. À consulter, entre autres billets: Scènes urbaines: le “tag�, ou l’art d’enlaidir ce que l’on cherche à embellir!.

Merci à jb pour cette information!

Voir aussi : Art de vivre en ville, Art urbain, Environnement, S'inspirer d'ailleurs.

Première décennie de Kyoto – Toujours aussi dépendants de la voiture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 juillet 2008 11 commentaires

Source: Richard Bergeron, Chef de Projet Montréal et auteur de Le Livre NOIR de l’automobile et de Les Québécois au volant, Le Devoir (Opinion), 28 juillet 2008.

(…) L’année 2007 représente la fin de la première décennie de Kyoto, puisque le protocole du même nom fut adopté en décembre 1997. Avons-nous changé au cours de ce premier cycle de dix années, dominé par la problématique des changements climatiques? Aucunement, si l’on en croit l’indicateur de la motorisation.

En dix ans, le nombre d’automobiles et de camions légers a crû de 816 763, celui des motocyclettes et cyclomoteurs, de 83 318, celui des camions et tracteurs routiers, de 16 125, pour une hausse totale de 916 206 véhicules. Mis l’un derrière l’autre, ceux-ci couvriraient la distance entre Saint-Jean (Terre-Neuve) et Vancouver.

Motorisation en croissance

Les sceptiques répondront que cette croissance des véhicules s’explique par celle de la population. De 1997 à 2007, la population du Québec a effectivement crû de 398 204 habitants, ou 5,5 %. Dans le même intervalle, le nombre d’automobiles et de camions légers immatriculés au Québec a enregistré un bond de 22,4 %. Dès lors, le taux de motorisation n’a pu que s’élever. (…)

Flatter les électeurs

Un tabou est une chose que tout le monde voit mais dont personne n’ose parler. Force est de reconnaître que la motorisation du Québec correspond à cette définition. Comment cela s’explique-t-il? Aujourd’hui, 80 % des Québécois âgés de 18 à 75 ans sont propriétaires d’une auto.

Un gouvernement qui doit se faire réélire aux quatre ans jugera donc avisé de ne jamais montrer du doigt l’automobile, de crainte de déplaire à quatre électeurs sur cinq. Au contraire, il les flattera dans le sens du poil, ces chers automobilistes. (…)

La suite. aussi, cet article: Les voitures québécoises sont les moins gourmandes au Canada (Cyberpresse). À consulter enfin, entre autres billets: Jamais sans mon char? (…).

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Une piscine au bassin Louise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 juillet 2008 2 commentaires

J’ai bien aimé cette création à l’espace 400e, qui consiste à des des milliers de carrés bleus qui flottent au-dessus de l’eau, et qui scintillent au vent. L’effet est vraiment spectaculaire, et aussi difficile à rendre en photo! Personnellement c’est la section qui m’a intéressé, l’article plus bas présente le projet complet.

Bien connu dans le monde de l’architecture, le groupe BGL est derrière cette création surprenante. Je vous invite à visiter leur nouveau site, en ligne depuis quelques jours. Une bonne amélioration par rapport à l’ancien.

Voici un article plus détaillé sur ce projet.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Art urbain, Environnement, Fêtes populaires et événements publics, Marché du Vieux-Port, Reportages photo, Scènes urbaines.

Nouvelles règles d’affichage : la Ville de Québec recule

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juillet 2008 7 commentaires

Les stations-service de la capitale pourront con�tinuer à afficher le prix du litre sur leurs caractéristiques pylônes. Le Soleil, Martin Martel.

La loi du plus fort?

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 23 juillet 2008.

La Ville de Québec recule devant la forte opposition soulevée par son projet de restreindre l’affichage commercial. Les stations-service pourront con­tinuer à afficher le prix du litre sur leurs caractéristiques pylônes, a confirmé au Soleil le vice-président du comité exécutif, François Picard. Et si une décision finale n’a pas encore été prise, les immenses panneaux-réclames risquent aussi de rester encore longtemps dans le paysage urbain. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: La géographie de la laideur.

Voir aussi : Commercial, Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.