Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Pointe-aux-Lièvres: le pavillon d’accueil et la passerelle vers Limoilou construits sous peu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2020 5 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Attendue depuis plusieurs années, la construction d’un pavillon d’accueil et d’une passerelle cyclopiétonne au parc de la Pointe-aux-Lièvres débutera ce printemps. L’investissement pourrait atteindre 10 millions $ pour la Ville.

Les deux roulottes faisant office de vestiaire sportif pour les patineurs, skieurs et lugeurs disparaîtront, confirme la conseillère en communication, Audrey Perreault. «La Ville termine les plans et devis afin d’être en mesure de lancer un appel d’offres public pour la construction du pavillon d’accueil d’ici quelques semaines. Les travaux devraient débuter au printemps 2020 pour se terminer au printemps 2021.»

Voilà qui offrira plus de confort aux usagers, nombreux à fréquenter la Pointe-aux-Lièvres depuis qu’elle a été redessinée il y a déjà une décennie. «En 2009-2010, ce parc a été aménagé à des fins récréatives. […] Y ont été aménagés, notamment : des sentiers de promenade transformés l’hiver en sentiers de patin, un réseau cyclable, une aire d’exercice canin et une nouvelle aire de stationnement pour environ 154 véhicules», relate-t-on dans des documents de la mairie. «Il dessert des milliers d’utilisateurs qui viennent profiter des nombreuses activités offertes, autant en été qu’en saison hivernale.»

Ne manquait donc plus qu’un pavillon permanent pour accueillir la visite. La future construction devrait être faite de bois et compter un seul étage, indique-t-on dans la paperasse municipale. On y trouvera une grande salle polyvalente, un hall d’entrée servant de salle d’exposition, un service de location d’équipement, une terrasse couverte, un garage et des services sanitaires. Le tout devrait coûter 4 millions $, escomptait la Ville en 2018.

Au fait, puisqu’il faudra un an aux ouvriers afin de faire pousser la bâtisse neuve, les roulettes «temporaires» auront un sursis avant de disparaître pour de bon. «Les roulottes existantes seront déplacées sur le site afin de maintenir les activités du parc pendant la construction du pavillon d’accueil», note Mme Perreault.

Devant la popularité du parc et l’apparition d’immeubles d’habitation dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, la Ville voulait également déployer un lien enjambant la rivière Saint-Charles; piétons et cyclistes pourront circuler facilement vers le quartier Limoilou.

Le chantier de la passerelle sera aussi lancé bientôt, nous écrit Audrey Perreault. «La Ville termine les plans et devis afin d’être en mesure de lancer un appel d’offres public pour la construction de la passerelle cyclopiétonne d’ici les prochaines semaines. Il est prévu de réaliser les travaux de construction de la passerelle cette année [de mai à décembre 2020].»

Il y a déjà deux ans, le gouvernement du Québec avait annoncé l’octroi de 5 millions $ pour ce projet.

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Histoire du parc Victoria, par Reine Malouin (1960) * Merci à un fidèle lecteur (Léonce Naud).

Voir aussi : Écoquartier, Vélo.

Boum immobilier pour l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2020 6 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

L’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres connaîtra un nouveau boum de construction. La Ville de Québec vient de vendre de grands terrains à deux promoteurs qui annoncent au Soleil plus de 250 logements neufs en location sur l’ancien site industriel restauré. En plus, le créateur de la tour Origine ajoutera, en cours arrière, un immeuble d’une soixantaine de portes. La firme ImDevCo aura le plus d’espace pour faire pousser des habitations. Son achat : trois parcelles contigües de la rue Cardinal-Maurice-Roy, bordées par l’autoroute Laurentienne et la rivière Saint-Charles. Prix : 2,5 millions $ plus taxes.

«C’est 3 lots, mais ça forme un grand terrain», observe Gilles Pelletier, président et directeur du développement. «On va construire quelques immeubles de différents gabarits.»

En bordure de rue, des cubes de 2 ou 4 étages devraient sortir de terre. À l’arrière, ils grimperont jusqu’à 6 étages et entoureront des cours intérieures. «C’est un projet qu’on pense livrer, si tout va bien, pour 2022. […] C’est en haut d’une centaine d’unités dans 2 ou 3 bâtiments.»

M. Pelletier évoque même la possibilité d’investir près de 40 millions $ pour ériger 180 à 195 appartements.

Les documents municipaux nous permettent d’en apprendre un peu plus sur les contraintes de construction pour ces lots de l’écoquartier. La Ville demande : 50% de logis de plus de 2 chambres, 25% de plus de 3 chambres; un maximum d’un stationnement par porte, dont 80 % sont à l’«intérieur»; une certification environnementale LEED ; une toiture en partie végétalisée ; des bornes pour voitures électriques ; etc.

Gilles Pelletier est certain que ces exigences seront en fait des atouts et qu’il louera ses propriétés facilement, malgré l’autoroute. L’ensoleillement, le parc voisin et la proximité du centre-ville seront vantés à la clientèle.

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Voir aussi : Écoquartier.

LOGISCO investit 68 M$ en 2020 à Québec et à Lévis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 février 2020 Commentaires fermés sur LOGISCO investit 68 M$ en 2020 à Québec et à Lévis

Portail Constructo

Le tout premier complexe hôtelier de l’enseigne Home2 Suites par Hilton à Québec sera érigé à Sainte-Foy, sur le boulevard Wilfrid-Hamel, à proximité de l’aéroport Jean-Lesage de Québec. Totalisant un investissement de 16 millions de dollars, l’hôtel comptera 107 chambres réparties sur six étages, une piscine, une salle d’entrainement, des salles de réunion et deux terrasses. Il s’agit du premier hôtel Home2 Suites à l’est du Québec.

Sur la Rive-Nord (Québec), la deuxième phase du projet MAJELLA verra le jour dans le secteur de Val-Bélair en mars 2021. Ce projet de 12 millions de dollars comportera 73 appartements spacieux et modernes, passant du 2 ½ au 5 ½. Le premier immeuble du MAJELLA sera livré en juin 2020.

Enfin, à Beauport, sur la rue d’Everell, la troisième et la quatrième phases du projet résidentiel le LATTÉ seront érigées, totalisant 160 nouveaux appartements. La livraison de la troisième phase est prévue pour novembre 2020 et celle de la quatrième, pour mars 2021. Ces immeubles, comportant des logements de grandeur 2 ½, 3 ½ et 4 ½, totaliseront un investissement de 26 millions de dollars pour LOGISCO.

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Logisco

Voir aussi : Commercial, Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet.

Le marché immobilier de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 février 2020 Commentaires fermés sur Le marché immobilier de Québec

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

Un troisième lien contre le déclin démographique?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2020 Commentaires fermés sur Un troisième lien contre le déclin démographique?

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La région de Québec aura une croissance démographique moindre que l’ensemble du Québec d’ici 2041, projette l’Institut de la statistique.

Si la tendance se maintient, la population de la Capitale-­Nationale et de Chaudière-­Appalaches va continuer à vieillir plus vite qu’ailleurs et la proportion de leur population active sera en déclin.

Le Conseil régional de l’environnement (CRE), dont la mission est promouvoir le développement durable, y a vu un nouvel argument contre un troisième lien. À quoi bon un tunnel si la population augmente peu et si la proportion des citoyens actifs peine à se maintenir ou décline?

Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, y trouve au contraire une raison de plus pour construire un troisième lien. Plus de «fluidité» va améliorer l’«attractivité» de la région et en maintenir le poids démographique, plaide-t-il.

Encore faudrait-il qu’un troisième lien améliore la «fluidité», ce qui reste à démontrer.

Les propos du maire Lehouillier ont fait réagir.

«Et bien voilà, le chat sort du sac», a commenté sur Twitter l’architecte et professeur Érick Rivard de l’Université Laval.

«Selon le plus grand promoteur du troisième lien, ce n’est pas un projet de mobilité, mais un projet de développement économique qui permettra de poursuivre la dispersion urbaine sur le territoire…»

Voilà qui relance le débat sur la finalité d’un tunnel sous la pointe de l’île d’Orléans. Est-ce pour répondre à un besoin de circulation ou de développement?

Dans les faits, mobilité et développement ne s’opposent pas. On peut très bien viser à la fois l’un et l’autre.

C’est ce que cherche Québec avec son projet de tramway/trambus : faciliter les déplacements et développer la ville autour.

C’est moins convaincant pour le projet de tunnel dans l’est.

Les données de l’enquête Origine-­Destination 2017 montrent que les trois quarts des déplacements interrives sont générés par des citoyens qui habitent l’ouest de Lévis et vont travailler ou étudier dans l’ouest de Québec.

Logique, car les ponts sont dans l’ouest. Les citoyens ne font pas exprès de se loger à l’est si leur destination est le boulevard Laurier, l’Université Laval ou les cégeps de Sainte-Foy.

Penser que ces citoyens voudront faire un détour par un tunnel à l’est pour revenir sur leur pas n’est pas très réaliste. Jusque là, rien de nouveau.

Le maire Lehouillier invoque la nécessité d’un «rattrapage» dans les infrastructures routières. C’est peut-être vrai des voies locales, mais cela s’applique difficilement à un tunnel entre les deux rives. Sur la base des déplacements actuels, le besoin pour un troisième lien à l’est est faible.

Ce portrait pourrait-il changer?

L’Institut de la statistique du Québec évoque une croissance modeste (+ 5,2 %) dans Chaudière-­Appalaches d’ici 2041, qui ferait passer la population de 422 000 à 444 000 (voir tableau).

On parle de 22 000 nouveaux citoyens en 25 ans sur un territoire allant de L’Islet à Lotbinière et incluant la Beauce (9 MRC et Ville de Lévis).

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Voir aussi : Étalement urbain, Projet - Troisième lien.

Retour du balancier dans le résidentiel neuf à Québec en 2020

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2020 Commentaires fermés sur Retour du balancier dans le résidentiel neuf à Québec en 2020

Québec Hebdo

PRÉVISIONS. Après une année plus performante que prévu, la région de Québec doit s’attendre à léger repli des mises en chantier résidentielles pour l’année 2020.

Selon une récente étude sur les perspectives économiques, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) anticipe 4485 mises en chantier dans la capitale au cours des 12 prochains mois. Il s’agit d’un recul de 5% par rapport à 2019.

La baisse d’activité devrait se manifester dans tous les segments de marché. En effet, on prévoit l’ajout de 665 résidences unifamiliales détachées (-5%), de 420 maisons jumelées ou en rangée (-13%) et de 3400 logements locatifs ou en copropriété (-4%).

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Voir aussi : Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Un «croissant fertile» autour de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 janvier 2020 4 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La zone d’influence de la région de Québec continue de s’étendre. La tache d’huile atteint maintenant Saint-­Vallier de Bellechasse, Saint-Isidore de Beauce et Issoudun sur la Rive-Sud.

Du côté nord, on parle de Donnacona, Cap-Santé, Saint-Basile et Saint-Raymond-de-Portneuf à près de 50 km du centre-ville. Seuls les frontières «naturelles» du parc des Laurentides et les reliefs de Charlevoix ont empêché la zone d’influence de s’étendre aussi vers le nord et vers l’est.

On compte désormais 25 villes de la «lointaine» couronne où plus de 30 % de la population active se déplace vers la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) pour travailler, notamment à Québec et Lévis. C’est ainsi que se définit une «zone d’influence».

Dans plusieurs cas, cela va bien au-delà des 30 % et dépasse même 50 % (Saint-Henri, Saint-Antoine-de-Tilly, Neuville, etc.)

Au rythme où vont les choses, d’autres vont s’ajouter à ce «croissant fertile». L’expression est de Denis Jean, directeur général adjoint de l’aménagement du territoire à la CMQ.

C’est sans parler de «l’étalement» qui se poursuit sur le territoire des 28 villes de la CMQ.

Au début décembre, le maire de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Pierre Dolbec, est revenu à la charge pour obtenir une école secondaire complète pour ses 8000 résidents.

Il a expliqué que les élèves des niveaux 3 à 5 doivent actuellement être transportés vers l’école La Camaradière, dans Duberger. Un trajet de plus de 30 km chaque matin et autant le soir sur des routes de plus en plus encombrées.

M. Dolbec plaide aussi qu’un projet de développement résidentiel amènera bientôt 900 nouvelles portes dans sa ville.

On peut comprendre les parents, les jeunes et le maire de souhaiter leur propre école secondaire. Je voudrais la même chose.

Mais on est ici dans une illustration presque caricaturale de ce qu’est l’étalement urbain : on s’éloigne du centre et des emplois pour profiter de la nature, de prix accessibles pour les maisons et de taxes moindres; puis on se met à demander les mêmes services qu’en ville. École, CLSC ou hôpital, salle de spectacle, équipements de loisir et communautaires, etc.

Immanquablement, on demandera aussi de meilleures routes pour aller en ville. Peut-être un troisième lien.

Je ne blâme pas les citoyens qui, individuellement, font le choix de la périphérie et souhaitent améliorer leur sort.

Voici cependant près de 40 ans que les pouvoirs publics disent vouloir cesser d’occuper le territoire de cette façon sans que rien ne change.

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Voir aussi : Étalement urbain.

Rapport sur l’opportunité de modifier le territoire de la Communauté métropolitaine de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 janvier 2020 Commentaires fermés sur Rapport sur l’opportunité de modifier le territoire de la Communauté métropolitaine de Québec

En vertu de l’article 236 de sa Loi constitutive, la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) doit, à la suite d’un recensement quinquennal de Statistique Canada, déposer à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation un rapport sur l’opportunité de modifier son territoire pour tenir compte des nouveaux résultats. La ministre fait ensuite rapport au gouvernement pour être finalement déposé à l’Assemblée nationale.

Le présent rapport vise à répondre à cette obligation. Plus exactement, il dresse un certain nombre de constats à la suite du dernier recensement quinquennal de 2016. Il fait état de la dynamique du développement du territoire périmétropolitain ainsi que des milieux périurbains au sein du territoire de la CMQ.

Il fait également la démonstration que le phénomène de l’expansion des milieux urbanisés se poursuit dans la grande région de Québec. Ces constats ont été établis en abordant successivement le territoire actuel de la CMQ et les critères qui ont conduit à sa délimitation; la croissance démographique des municipalités de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec qui ne font pas partie du territoire de la CMQ et finalement l’expansion de la zone d’influence métropolitaine forte (ZIM-F) de la CMQ.

Le rapport 46 pages

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

Communauté métropolitaine de Québec: dépôt du Parcours du fleuve

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 janvier 2020 Commentaires fermés sur Communauté métropolitaine de Québec: dépôt du Parcours du fleuve

Le document Parcours du fleuve – Vision et plan d’ensemble est maintenant disponible. La vision du Parcours du fleuve propose de fédérer et d’unifier l’ensemble des interventions quant à la protection et à la mise en valeur des éléments de nature, de patrimoine, de récréation, de culture et de paysages. Une approche qui se divise en deux grands thèmes, soit la découverte et l’opportunité de création.

Cette planification s’inscrit dans l’élaboration de la Trame verte et bleue métropolitaine (TVB) qui vise à assurer la protection, la valorisation et la connectivité des composantes récréatives, paysagères et naturelles d’intérêt de la région. La vision d’ensemble de la TVB comprend : le Parcours du fleuve, les Monts et collines, les Coulées vertes et bleues et des liens récréatifs.

Ce projet découle de l’acquisition de diverses connaissances, d’un état de situation détaillé, de l’identification de problématiques, de l’arrimage de projets prévus par les municipalités du territoire et d’une large concertation avec les intervenants régionaux. La Table de concertation régionale pour une gestion intégrée du Saint-Laurent dans la zone de Québec est aussi partenaire de cette planification.

Le document 55 pages

Annexe 29 pages

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

Atlas statistique de la Communauté métropolitaine de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 janvier 2020 Commentaires fermés sur Atlas statistique de la Communauté métropolitaine de Québec

Le lien

Voir aussi : Publications & ressources Internet.