Certains ont déjà qualifié – avec beaucoup de raffinement en passant! – ce type d’information « citoyenne » de « propagande de merde sans rapport avec Québec Urbain ». Je m’en fiche, et qu’ils s’expriment de façon civilisée et avec des phrases bien structurées, plutôt: oui, la pauvreté et l’exclusion existent bel et bien dans la capitale, et il semble que ce phénomène (classé ici dans la catégorie « Qualité et milieu de vie ») va en s’accélérant à Québec, malgré de bonnes nouvelles économiques…
Je ne veux pas être négatif, mais quelqu’un a-t-il des chiffres à nous proposer pour confirmer ces oui-dire?
Source: site de l’Action terroriste socialement acceptable.
Il arrive à tout le monde de faire preuve de reconnaissance envers une personne vivant dans la rue, postée au coin de la Caisse Populaire ou du dépanneur, par un sourire ou une jasette de 5 minutes. Cela prouve à la personne en situation de précarité qu’elle est quelqu’un. On en apprend beaucoup et plus souvent qu’on pense on peut aider à …trouver un toaster, un sac de couchage, du travail, un appart… Un petit rendez-vous quotidien du hasard peut devenir un café hebdomadaire pour échanger sans devenir un sauveur, se ruiner ou se mettre à risque.
L’ATSA veut stimuler cet élan et amener la population à oser briser l’isolement des personnes itinérantes dans leur quotidien. Aussi, plusieurs organismes travaillant avec la rue proposent déjà des activités de rencontre en ce sens.
Nous avons approché le Sac à dos, un organisme visant l’insertion sociale et économique des personnes en situation d’itinérance et celles à risque de l’être afin de bâtir ensemble une réflexion facilitant la qualité et la sécurité des rencontres pour votre Compagnonnage Citoyen afin de faire preuve de jugement car il vaut mieux ne pas donner votre téléphone ni votre adresse et ne pas bâtir de lien de dépendance, à moins que vous ne deveniez de grands amis et à l’ATSA, on en a !
La valorisation de ces gestes est importante car lorsqu’on nomme les choses, on les partage mieux et si les millions de québécois plutôt bien nantis s’y mettaient…il y aurait pas mal moins de détresse alors.
À consulter aussi, ce billet: Place Émilie-Gamelin (Montréal): Art et abri pour sans-abri (2006).