Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Commercial »

Est-ce le début de la fin du Phare?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2019 8 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Le nouveau délai de deux années pour une mise en chantier annoncé par le promoteur Michel Dallaire et le licenciement de 71 employés affectés au projet rendent la question inévitable : est-ce le début de la fin pour le projet du Phare et de sa tour de 65 étages?

Le conseiller exécutif de la Ville de Québec, Rémy Normand, parle d’un simple «pas de côté», mais les signaux s’additionnent sur les difficultés du projet.

L’argument voulant qu’il faut mettre Le Phare sur pause le temps de revoir les plans du pôle d’échanges d’autobus est incontournable.

Un promoteur ne peut pas continuer à planifier une construction s’il sait que les plans, les volumes à prévoir et les accès au sous-sol sont appelés à changer.

On note ici que ce n’est pas le promoteur qui a demandé à revoir les plans et qu’il est en cela une victime des circonstances.

Cette pause forcée arrive cependant à un moment presque providentiel pour le promoteur Dallaire qui peinait à rassembler les conditions lui permettant de mettre son projet en chantier.

Non seulement n’aura-t-il plus à expliquer pourquoi son projet tarde tant, mais la Ville vient de lui donner un excellent motif pour réclamer un dédommagement pour le retard.

Je ne suis pas l’avocat de la Ville ni celui du Groupe Dallaire, mais un projet qui retarde coûte plus cher et quelqu’un finit par devoir payer.

Et si le projet devait être abandonné, le promoteur pourra maintenant en rejeter une part de responsabilités sur la Ville.

Depuis la rupture avec Cominar, Michel Dallaire pilote seul le projet du Phare. Il n’a pas fait de cachette de ses difficultés à trouver assez de locataires pour lancer le projet.

Ni de ses difficultés de financement pour un projet initialement évalué à 755 millions $, mais dont le coût risque de grimper avec les retards. Des locataires pourraient se lasser d’attendre une date de livraison qui devient de plus en plus hypothétique.

Il n’y a par ailleurs toujours pas d’entente sur le partage des factures d’infrastructure municipales liées au Phare.

(…)

Relocaliser le pôle d’échanges permettrait un tracé de tramway plus direct vers le marché public et d’éviter un détour de 600 mètres par Le Phare dans un tunnel en «U» compliqué et coûteux.

Et si le projet de Phare devait s’éteindre, on éviterait de se retrouver avec un pôle d’échanges avec rien au-dessus, dans le voisinage ingrat des bretelles d’autoroutes.

Si la Ville a de bonnes raisons de maintenir quand même le site du Phare, elle devrait expliquer pourquoi, plutôt que de servir des réponses arrogantes (et parfois mensongères) qui desservent le projet et l’intérêt public.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Projet - Le Phare de Québec, Projet - Tramway, Transport en commun.

Nouveau projet de GM Développement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 octobre 2019 6 commentaires

Merci à un fidèle lecteur (J.C. La Forge) qui nous informe de ceci:

J’espère beaucoup voir ce projet se réaliser! L’image est tirée directement du site de GM Développement. Livraison prévue: fin 2020.

Il s’agit du terrain qui sert actuellement de stationnement au Ahston sur le boulevard Charest tout près des bretelles d’accès à Dufferin-Montmorency.

Le projet

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Cominar: projet de 1000 unités résidentielles dans le secteur Ikea/Décathlon à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2019 2 commentaires

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

Afin d’optimiser ses actifs, le Fonds de placement immobilier
Cominar
envisage la construction de près de 10 000 unités résidentielles sur dix de ses sites commerciaux au Québec, dont la sortie de terre de six tours au Mail Champlain et trois dans la gare centrale de Montréal.

(…)

Parmi les autres sites analysés, en raison de la construction du tramway à Québec, Cominar souhaite ériger, à son développement commercial dans le secteur Duplessis à proximité des détaillants IKEA et Décathlon, 1000 unités résidentielles. D’autres possibilités sont aussi à l’étude, notamment la construction d’édifices pour le secteur industriel.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Densification, Logement locatif ou social.

Des projets de construction dans la région de Québec. Situation à l’automne 2019

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 octobre 2019 2 commentaires

Altus Québec

L’un des plus gros concessionnaires Nissan en Amérique du Nord

En octobre 2019, le plus grand concessionnaire Nissan au Canada et l’un des plus gros en Amérique du Nord prévoit ouvrir ses portes sur l’avenue Watt. C’est en effet depuis juin et avec un investissement de près de 16 M$ que Sainte-Foy Nissan, auparavant sur la rue John-Molson, se prépare à emménager sur le site de l’ancien centre de cueillette IKEA. Le bâtiment construit sur un terrain de 350 000 pieds carrés occupera dorénavant une superficie de 63 000 pieds carrés, soit trois fois plus que ses anciens locaux.

Le Nordet : 40 M$ à d’Estimauville

Le paysage du secteur d’Estimauville changera sous peu alors que trois nouveaux édifices sortiront de terre à l’intersection des rues Gabriel-Lajeunesse et des Cajuns dans un avenir très rapproché. Chacun comportera 66 unités réparties sur 6 étages et inclura un stationnement souterrain. Selon société immobilière Nordet, Ultima immobilier et le groupe Drolet Construction, le premier immeuble pourra accueillir des locataires dès juin 2020. Dans le cas des phases deux et trois, aucune date de livraison n’est encore précisée et la superficie des unités sera ajustée en fonction de la demande.

Nouvelle vocation pour le site de la Maison de Lauberivière en 2021

Suite au départ de la Maison Lauberivière, qui en 2021 quittera définitivement le 401, rue Saint-Paul pour emménager dans des locaux plus spacieux, un groupe d’investisseurs, qui a déboursé 2,6 M$ pour acquérir le bâtiment, souhaite donner un second souffle à l’un des coins de rue les plus reconnaissables de la ville de Québec. Des discussions sont présentement en cour avec la Ville afin d’obtenir un permis de « démolition partielle » de l’immeuble actuellement en place ainsi qu’un changement de zonage qui permettrait d’y ériger un hôtel.

Umano : projet de 900 M$ à Lévis

Situé à Lévis, près du campus de l’UQAR, à l’intersection des boulevards Étienne-Dallaire, Guillaume-Couture et Alphonse-Desjardins, le développement comprendra 7 phases et inclura des bâtiments commerciaux et près de 2500 unités résidentielles, des stationnements souterrains, ainsi qu’une résidence privée pour aînés. Une tour de 22 étages est notamment prévue sur le site, de même qu’une esplanade publique. À terme, le projet représente un investissement de 900 M$ pour Groupe CSB.

Projet de 200 M$ à l’intersection des boulevards Lebourgneuf et Pierre-Bertrand

C’est sur le terrain de 251 500 pieds carrés autrefois occupé par le Carrefour Chrétien que seront érigées les 800 unités d’habitations projetées par Habitations Trigone et ImDevCo qui souhaitent démarrer les travaux d’ici 6 mois. Six édifices sont prévus qui offriront des services tels que salle d’entrainement, cuisine communautaire et piscine. La hauteur des bâtiments n’est pas encore déterminée puisque le zonage actuel permet une hauteur de six étages, mais le promoteur souhaite obtenir une modification à ce chapitre.

Le Faubourg Saint-Bernard dans l’arrondissement Les Rivières

Le développement résidentiel projeté par David Duperron immobilier inc. sera situé à l’intersection du boulevard Henri-Bourassa et de l’avenue Chauveau, sur un terrain de 340 222 pieds carrés. Les deux édifices totaliseront, à terme, un investissement de près de 175 M$. Le premier, dont le chantier est prévu débuter dans les premiers mois de 2020, comportera une résidence pour retraités de près de 375 unités, une piscine, des locaux commerciaux, le tout réparti sur 8 étages, ainsi que 3 niveaux de stationnement souterrain. Le deuxième immeuble prévoit 170 condos locatifs répartis sur 6 étages et inclura également une piscine et un stationnement souterrain.

Bâtimo et Chartwell ont commencé cet été les travaux de construction de la nouvelle résidence pour personnes âgées de 90 M$ sur le boulevard Louis-XIV, où se trouvait anciennement le Jardin Hamel. Les 359 unités seront réparties sur les 6 étages d’un immeuble qui offrira également une salle à manger, un salon de coiffure, une salle de yoga, une piscine ainsi qu’une unité de service de soins évolutifs qui offrira plus d’encadrement. Les premières unités seront disponibles dès l’automne 2020.

Le site de l’ancien garage Bérubé se refait une beauté

Amiot Bergeron Architecture et le promoteur Gestion Casot proposent, en lieu et place de l’ancien garage Bérubé laissé à l’abandon, un concept harmonieux, en retrait de la rue, comportant une cour intérieure, une terrasse sur le toit, une coursive, 78 stationnements intérieurs, une toiture végétale. Le projet inclura 76 unités d’habitation, dont 9 maisons de ville sur deux étages et un local commercial au rez-de-chaussée.

L’ancienne quincaillerie Cantin fait place à 100 unités d’habitations locatives

C’est depuis 2013 que Synchro immobilier prévoit ériger un immeuble à logement de 6 étages sur le site situé rue Saint-Vallier Est à l’angle de la rue Horatio-Nelson. Le complexe d’environ 18 M$ baptisé Le Gecko et dont la livraison est prévue pour juin 2020, comprendra 85 appartements locatifs, allant du studio au 5½, ainsi qu’un stationnement souterrain de 42 places.

Un développement résidentiel de 100 M$ respectueux de l’environnement

Si les pourparlers vont bon train avec la Ville de Québec, le site de 164 974 mètres carrés, situé entre la rue du Grand-Bourg et la route de l’Aéroport, pourrait accueillir une centaine d’habitations résidentielles dans un avenir rapproché. En effet, l’entreprise Les Contemporains Val-Bélair qui en est l’acquéreur, souhaite réaliser un développement écologique en conservant 40 % des espaces verts, en utilisant des matériaux durables, en installant des luminaires à énergie solaire dans les rues et un système de rétention des eaux pluviales sur chaque terrain ainsi qu’en offrant un environnement faisant la part belle aux piétons et cyclistes.

50 logements locatifs près de la rivière Saint-Charles

Les résidents du secteur du pont Drouin auront bientôt une tout autre vue que celle laissée par le trou béant sur le site du 445, 1re Avenue. En effet, Synchro Immobilier, qui est propriétaire du terrain depuis 2018, a déposé son projet auprès de la Commission d’urbanisme et souhaiterait débuter les travaux de construction de l’immeuble de 5 étages dès octobre 2019.

Le Saint-Sô

Société en commandite 508, Saint-Vallier a choisi le site de l’ancien concessionnaire DYL Auto pour ériger son immeuble de 4 étages. Les 90 unités auront accès à un ascenseur et à un commerce de proximité au rez-de-chaussée. La livraison est prévue pour avril 2020.

Groupe Mach

Groupe Mach souhaite ériger un développement immobilier mixte entre les rues Senezergues et de la Chevrotière. Le projet représentant 23 M$ prévoit la démolition des deux édifices abritant l’ancien Pub Ozone et le Second Cup sur la Grande Allée.

Transactions majeures depuis avril 2019 dans la région

3111, avenue Watt – commercial (30 avril 2019 / 9 M$)
2900, ch. des Quatre-Bourgeois – commercial (21 mai 2019 / 5,7 M$)
2202, rue MacKay – multirésidentiel (22 mai 2019 / 11 M$
3231, chemin Sainte-Foy – multirésidentiel (13 juin 2019 / 5,5 M$
Hôtel PUR Québec – hôtel (14 juin 2019 / 10,3 M$)
3640-3650, rue Lanthier – multirésidentiel (17 juin 2019 / 6,8 M$)
1348-1352, boul. des Chutes – commercial (2 juillet 2019 / 9,9 M$)
2430, rue Évangéline – multirésidentiel (11 juillet 2019 / 8,7 M$)
870, chemin Olivier – commercial (19 juillet 2019 / 6,7 M$)
1 033 215, boul. Lebourgneuf – terrain (23 juillet 2019 / 8,5 M$)
68-68½, rue Saint-Louis – hôtel (31 juillet 2019 / 8,1 M$)
835, boul. Pierre-Bertrand – industriel (1er août 2019 / 8 M$)
6 037 088, boul Étienne-Dallaire – terrain (4 août 2019 / 5,9 M$)
550, boul. Laflèche – commercial (22 août 2019 / 5,2 M$)
RPA de 90 M$ à Charlesbourg

Voir aussi : Commercial, Institutionnel, Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet, Québec La cité.

L’immobilier commercial se porte bien à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 septembre 2019 2 commentaires

Julie Roy
La Presse

Les travaux vont bon train pour Medicago

Débutés il y a un an, les travaux de construction du complexe de Medicago se déroulent rondement. « Nous sommes dans les temps », souligne Jean-Luc Martre, vice-président exécutif chez Medicago. Le projet de 245 millions de dollars comprend le siège social, un centre de recherche et de développement ainsi qu’une usine pour produire des vaccins commerciaux. Le début de la production est prévu pour 2023 et devrait permettre la mise en marché de 40 à 50 millions de doses contre la grippe saisonnière. Medicago avait fait le choix de s’installer à Québec après un appel d’offres international. La main-d’œuvre hautement qualifiée, les infrastructures de recherche et les conditions économiques favorables avaient fait pencher la balance en faveur de la capitale.
775 millions pour le Terminal Laurentia

Anciennement nommé Beauport 2020, le projet du terminal de conteneurs du Port de Québec a de nouveaux alliés avec Hutchison Port, le plus grand opérateur de terminal au monde, présent dans 27 pays, et le Canadien National. « Notre but est de concurrencer les ports de New York et de la Virginie pour avoir accès au marché du Midwest américain », explique Mario Girard, président-directeur général du Port de Québec. L’arrivée de ces nouveaux partenaires a fait augmenter la valeur de l’investissement à 775 millions. La première pelletée de terre ne sera toutefois pas pour tout de suite puisque le projet est encore à l’étape de l’évaluation environnementale. En tout, 15 ministères, tant provinciaux que fédéraux, travaillent sur ce dossier.

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Voir aussi : Commercial.

L’étau du foncier se resserre sur les villes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 septembre 2019 Commentaires fermés sur L’étau du foncier se resserre sur les villes

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La montée du commerce électronique, le vieillissement de la population et la faible démographie vont freiner le rythme des mises en chantier au cours des décennies à venir.

Le Conference Board s’attend à une diminution des mises en chantier de 40 % en 15 ans, tous secteurs confondus.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les villes du Québec qui tirent l’essentiel de leurs revenus de la taxe foncière.

Il leur deviendra plus difficile de boucler les budgets, ce qui risque d’avoir un impact sur les taxes et sur le niveau des services.

Le Conference Board prévoit que le nombre de nouveaux ménages au Québec va diminuer de 4 % par an pendant les 15 prochaines années.

Moins de nouveaux ménages signifient moins de besoins pour de nouveaux logements.

Les divorces qui ont pour effet que les couples utilisent deux logements plutôt qu’un ne suffiront pas à compenser la faible démographie.

Le vieillissement de la population aura pour effet d’accroître la demande pour des logements plus petits ou en résidence. Ces logements plus petits rapportent moins de taxes foncières que de grandes maisons.

Les secteurs commercial et industriel seront aussi touchés.

Les nouveaux modèles d’affaires reposent sur des actifs de plus en plus intangibles.

Une économie de plus en plus «immatérielle» va réduire le besoin de surfaces commerciales «physiques». Dans les journaux, on est bien placés pour le savoir. Nos salles de rédaction occupent moins d’espace, résultat d’une baisse d’effectifs.

Le jour où ces journaux abandonneraient le papier, les imprimeries n’auront plus besoin d’autant de rotatives et réduiront à leur tour leurs pieds carrés. Et leurs taxes municipales.

Les rues commerciales et centres d’achat souffrent déjà des effets du commerce en ligne et cette réalité va s’amplifier. Les exemples sont déjà nombreux.

Les caisses populaires et banques réduisent leurs surfaces d’accueil. Les clubs vidéo ont presque tous fermé leurs portes, etc.

Une étude du groupe-conseil Aviseo produite l’an dernier pour l’Union des municipalités du Québec indique que le commerce en ligne aurait causé la fermeture de 2000 commerces en 2016 seulement.

Cela représentait environ 3 milliards $ en valeur foncière pour des pertes de revenus annuels de 65 millions $, l’équivalent de 350 magasins Walmart.

Des commerces tentent de résister en diversifiant leur offre et en proposant à leurs clients une meilleure «expérience» sur place avec un plus beau décor, une restauration d’appoint, du divertissement, etc.

Cela ne suffira cependant pas à freiner l’essor des transactions électroniques pour les biens et les services. Les ventes en ligne pourraient doubler d’ici cinq ans, prévoyait-on l’an dernier.

Il y a encore un plaisir à aller au cinéma, au spectacle, au bar ou au resto. Mais la concurrence électronique est un bulldozer impossible à stopper.

Les salles de montre et surfaces commerciales avec stationnement cèdent le pas à des services de livraison qui ne paient pas de taxes foncières, sinon pour l’espace où sont garés les camions.

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Voir aussi : Commercial, Québec La cité.

Grands travaux : des indemnisations pour les commerçants

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 septembre 2019 4 commentaires

Radio-Canada

La Ville de Québec accepte finalement l’idée d’indemniser les commerçants affectés par de grands travaux.

Le programme de compensation sera mis sur pied au cours des prochaines semaines. Les entreprises pourront toucher jusqu’à 30 000 dollars par année en compensation.

Cet été, plusieurs commerçants et restaurateurs de l’avenue de l’Église ont fait état de pertes substantielles en raison d’un chantier sur l’artère commerciale. Ils obtiennent gain de cause, car ils seront admissibles rétroactivement au programme.

« Notre administration a entendu les commerçants et les commerçantes et propose une solution juste et équitable », a déclaré le maire Régis Labeaume.

Le programme s’appliquera pour la mise en place du réseau de tramway, dont la construction doit s’amorcer en 2022.

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Présentation du projet

Voir aussi : Commercial, Message d'intérêt public.

Groupe Mach veut démolir l’édifice du pub Ozone sur la Grande Allée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 septembre 2019 Commentaires fermés sur Groupe Mach veut démolir l’édifice du pub Ozone sur la Grande Allée

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

Le pub Ozone, sur Grande Allée, sera démoli en 2021 s’il n’en tient qu’au Groupe Mach, qui démarre ses chantiers dans la capitale. Le promoteur montréalais construira aussi un édifice de 23 millions $ près de la gare du Palais.

«Nous préparons notre projet de stationnement à étages», indique au Journal le président du Groupe Mach, Vincent Chiara, au sujet de son chantier de plusieurs millions de dollars pour le terrain où on retrouve présentement un stationnement ainsi que des édifices, entre les rues De Senezergues et de la Chevrotière, près du Dagobert.

Selon l’homme d’affaires, le nouveau développement pourrait aussi comprendre une offre d’espaces à bureaux ainsi que des unités résidentielles. «L’ancien bâtiment du Second Cup et celui du pub Ozone vont être intégrés au projet de stationnement. L’idée est de tout démolir et de construire un ensemble. Il se peut qu’on garde la façade de l’immeuble Ozone, car le bâtiment pourrait être patrimonial. On espère obtenir les approbations en 2019 et commencer les dessins en 2020. On peut penser que les travaux pourraient débuter en 2021», explique M. Chiara, qui n’a pas encore déposé officiellement de demande de permis.

Selon la Ville, l’édifice du 570, Grande Allée (Ozone) est un bâtiment qui présente un intérêt patrimonial, mais il est non classé ou protégé par la Loi sur le patrimoine culturel.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Cominar revoit son projet autour du IKEA

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 septembre 2019 Commentaires fermés sur Cominar revoit son projet autour du IKEA

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

En raison du tramway, Cominar songe à troquer son projet commercial de 300 millions $ dans le secteur Duplessis à proximité des détaillants IKEA et Décathlon pour y développer un nouveau quartier résidentiel ou industriel, a appris Le Journal.

« La Ville de Québec a confirmé que le site sera desservi par le nouveau réseau de transport en commun avec une station », avance Caroline Lacroix, vice-présidente aux communications. « Nous sommes à explorer le potentiel de densification du site avec d’autres types d’usages notamment, bureau, résidentiel et industriel », poursuit-elle.

Cominar refuse toutefois pour le moment de dévoiler davantage d’information concernant la nouvelle vocation pour le terrain de cinq millions de pieds carrés. Les plans sont aujourd’hui de retour sur la table à dessin. Les prochains développements, entre autres, pour la construction de condos ou de maisons, pourraient se faire en partenariat avec une autre entreprise. Des compagnies auraient déjà manifesté de l’intérêt à Cominar.

La direction mentionne également être en discussion avec des responsables à la ville pour des demandes de changement au zonage. « Nous souhaitons un site optimal alors il nous faut revoir l’ensemble de la superficie disponible pour bien arrimer tous les usages possibles », avance Mme Lacroix.
« La patience que Cominar avait il y a deux ans lorsque ce projet a commencé à voir le jour n’est peut-être plus la même qu’aujourd’hui. La confirmation du tramway est une opportunité pour revoir les différents usages », poursuit-elle, n’étant pas en mesure de fournir un échéancier sur la suite des travaux.

Il faut dire que selon différents experts de l’immobilier, les propriétés et les terrains qui se retrouveront à proximité du tracé du tramway devraient gagner en valeur au cours des prochaines années.
Une étude de la Fédération des chambres immobilières du Québec datant de 2016 indiquait qu’une maison dans un rayon de 1 kilomètre d’une station Métrobus se vendait en moyenne 8,7 % plus cher qu’une propriété similaire à l’extérieur de la zone.

L’an dernier, lors du dévoilement du projet baptisé l’îlot Mendel, Cominar affirmait qu’une trentaine de commerçants pourrait s’y établir d’ici 2021. Selon les premiers plans, 13 unités d’immeubles devaient sortir de terre. Depuis, le géant suédois IKEA et Décathlon ont été annoncés comme détaillants.
Rappelons qu’initialement, ce terrain était un ancien dépotoir. La Ville de Québec avait vendu le site en 2016 pour 7,8 millions $ à Cominar et au Groupe Dallaire qui ont été chargés de décontaminer l’endroit.
En contrepartie, la Ville s’était engagée à rembourser 7,8 millions $ de la facture pour les travaux de décontamination.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial.