Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Commercial »

Construction non résidentielle à Québec: hausse majeure de la valeur des permis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 avril 2018 Commentaires fermés sur Construction non résidentielle à Québec: hausse majeure de la valeur des permis

* Infographie (Le Soleil)

Jean-François Néron
Le Soleil

La valeur des permis de construction et de rénovation non résidentiels à Québec atteint 178,3 millions $ pour les trois premiers mois de 2018, dépassant de plus du double la valeur moyenne des quatre dernières années. À l’inverse, la valeur des permis résidentiels émis pour la même période n’a jamais été aussi basse depuis 2014.
Les statistiques de la Ville de Québec soufflent le chaud et le froid. De janvier à mars, la valeur combinée des permis résidentiels et non résidentiels s’élève à 254,1 millions $. C’est près de 100 millions $ de plus que la moyenne 2014-2017.

«Cette hausse est rendue possible en raison de permis liés à la construction du nouveau centre hospitalier sur le site de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et de plusieurs projets de résidences pour personnes âgées», explique un document fourni par la Ville.

«C’est la plus grosse année des cinq dernières, s’est réjoui Régis Labeaume, jeudi midi, en marge d’une rencontre de la Communauté métropolitaine de Québec. Les gens pensent qu’il y a un ralentissement, ajoute-t-il, sur un ton signifiant qu’ils sont dans l’erreur. On n’a pas vu ça depuis cinq ans. Ce n’est pas un projet particulier de quatre maisons», renchérit le maire pour indiquer que les projets en cours sont importants.

Baisse dans le résidentiel

Mais parlons-en des quatre maisons. Paradoxalement, la valeur des permis de construction et de rénovation résidentiels est au plus bas depuis 2014 pour les trois premiers mois de l’année avec 75,9 millions $. Elle était de 110,9 millions $ en 2017 et de 84,2 millions $ en 2016.

«On avait prévu une baisse en 2018 des mises en chantier résidentiel, explique Élisabeth Koulouris, chef analyste à la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

Elle rappelle que cette baisse est perceptible depuis déjà quelques années. Bien que la région affiche un très faible taux de chômage et qu’il y a pénurie de main-d’œuvre, la capitale ne connaît pas une phase de forte création d’emplois. «Ça change la demande d’habitation dans la construction et la revente», précise Mme Koulouris.

D’autre part, elle ne s’étonne pas des nombreuses mises en chantier de résidences pour personnes âgées. Selon elle, les promoteurs s’ajustent à la courbe démographique. Le nombre de personnes de 75 ans s’est accéléré au cours des dernières années.

L’année 2018 devrait voir l’aboutissement de nombreux projets dans le marché locatif traditionnel (excluant les résidences pour personnes âgées). Le taux d’inoccupation actuel de 4,5 % devrait atteindre 6,5 % d’ici 2019. Mme Koulouris ne s’attend pas à une augmentation de la demande à court terme.

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Voir aussi : Commercial, Condo, Industriel, Résidentiel.

L’Espace 400e, un éléphant gris en plein cœur de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 avril 2018 4 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

Juin marquera le 10e anniversaire de l’inauguration du pavillon d’Espace 400e. Depuis son ouverture, le legs du gouvernement canadien aux fêtes du 400e de Québec a toujours peiné à attirer les expositions culturelles et thématiques qui lui étaient destinées. Toujours en vente plus d’un an après l’intention du fédéral de s’en départir, l’édifice construit pour plus de 9 millions $ est maintenant inoccupé.

Quelle vocation réserve l’avenir à Espace 400e situé dans le Vieux-Port de Québec? La question demeure entière après qu’un acheteur potentiel eut retiré son offre en mars 2017. Le nom de ce dernier n’a jamais été dévoilé. La porte-parole de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), Sonia Tengelson, a réaffirmé au Soleil la semaine dernière que le bâtiment était encore en vente, sans vouloir préciser si de nouveaux acquéreurs avaient montré de l’intérêt.

Le prix de vente du 100, quai Saint-André, est toujours fixé à 5,48 millions $, soit la moitié des 10,6 millions $ inscrits au rôle d’évaluation 2016-2018 de la Ville de Québec.

Avec la mise en vente, Parcs Canada, gestionnaire du bâtiment de cinq étages, a cessé de faire la location. «Depuis le départ de J-EM en 2017, il n’y a pas eu de location de ce bâtiment, puisqu’il est en processus de vente. Il n’est donc pas souhaitable d’en faire la location durant ce processus», confirme la porte-parole, Kimberly Labar.

(…)

Espace 400e semble être une suite ininterrompue de rendez-vous manqués. Le bâtiment a déjà été convoité par la Fédération québécoise des municipalités (FQM) pour y développer une Maison des régions. Le projet a finalement été abandonné. Montréal a maintenant la sienne.

Certains y voyaient l’emplacement idéal pour un futur centre des sciences comme en possèdent Montréal et Vancouver dans leur port respectif. Régis Labeaume en souhaite un dans sa ville depuis plusieurs années. Cependant, le maire voudrait le voir s’implanter ailleurs que dans le Vieux-Port si le projet devait se réaliser.

Parcs Canada évalue à 48 000 $ le coût d’entretien annuel du bâtiment.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Le retour des ciné-parcs à Québec ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 avril 2018 Commentaires fermés sur Le retour des ciné-parcs à Québec ?

Source : Marie-René Grondin, le Journal de Québec, le 10 avril 2018

La fermeture du ciné-parc de Saint-Nicolas, en 2014, a laissé un grand vide pour les cinéphiles de la Vieille-Capitale.
Vanessa De Guise Cadoret, une étudiante en démarrage d’entreprise, souhaite mettre sur pied un nouveau ciné-parc à Québec.
Dans le cadre d’un cours, la jeune femme de Québec a partagé un questionnaire sur Facebook pour sonder l’intérêt de la population concernant son projet, ce qui a suscité beaucoup d’intérêt dans les médias sociaux.

«Et si on vous proposait un ciné-parc près de chez vous, cela vous intéresserait? Je fais un petit sondage pour voir si la population de Québec serait motivée à en accueillir un dans la ville. Dix questions toutes simples et vous pourrez bénéficier d’une entrée gratuite», est-il écrit dans l’introduction du petit sondage qui a notamment été relayé par l’animateur de radio Dany «Babu» Bernier.
«Je me suis beaucoup basée sur le ciné-parc de Saint-Nicolas, c’est à celui-là que j’allais tout le temps. J’étais super triste quand il a fermé et c’est là que l’idée m’est venue», a expliqué la jeune femme contactée par le journaldequebec.com.

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Voir aussi : Commercial.

Le contrat de construction du Grand marché accordé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mars 2018 Commentaires fermés sur Le contrat de construction du Grand marché accordé

Source : Jean-François Néron, Le Soleil, le 30 mars 2018

Les Constructions Richard Arseneault ont décroché le contrat de construction du Grand marché d’ExpoCité avec une soumission de 16 658 359 $, soit 2,6 millions $ de plus que l’estimation initiale. Et l’entrepreneur devra livrer le nouvel équipement en mode accéléré.

Le comité exécutif de la Ville de Québec a retenu les services de l’entreprise de la rue de la Concorde, plus bas soumissionnaire conforme. Construction Citadelle est arrivé tout juste derrière avec une soumission de 16 924 363 $. Les deux autres soumissions s’élèvent à 17 490 406 $ et à 18 282 737 $. La Ville estime la dépense nette du contrat octroyé à 16 658 359 $ puisqu’elle récupère la totalité des taxes versées.
Ce qu’on remarque surtout, c’est la différence entre l’évaluation des soumissionnaires et celle de la Ville qui s’élevait, au départ, à 14 076 000 $. «Ça s’explique du fait que le marché est moins compétitif que nous le pensions», explique Stéphanie Gaudreault du service des communications de la Ville de Québec. Pour l’instant, on ne peut dire si l’enveloppe globale de 21,8 millions $ réservée pour l’ensemble du projet sera respectée.

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Un appui mitigé au Grand Marché de Québec.

Lancement de l’appel d’offres pour la phase 2 du Grand Marché.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Un quartier à 500 M$ dans Lebourgneuf

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mars 2018 4 commentaires

Jean-Michel Genois-Gagnon
Le Soleil

EXCLUSIF/ Sainte-Foy aura Le Phare, un complexe de 650 millions $, Lebourgneuf son «quartier multigénérationnel». Un investissement d’un demi-milliard de dollars qui prévoit la construction d’une dizaine d’édifices, a appris Le Soleil.

D’entrée de jeu, les promoteurs derrière l’aventure, Réal Bourdeau, président de Constrobourg, et François Audet, fondateur et copropriétaire du Groupe du Patrimoine, concèdent qu’il s’agit «du projet immobilier d’une vie».

Le nouveau quartier de «1800 à 2000 unités d’habitations» sera situé à quelques jets de pierre des Galeries de la Capitale, sur un terrain de 1,1 million de pieds carrés à l’angle du boulevard Lebourgneuf et de l’autoroute Robert-Bourassa.

Il sera voisin du projet de 44 millions $, baptisé Humanitae, de ces mêmes hommes d’affaires de la région de Québec. Il s’agit d’un «mini-village», inspiré du modèle néerlandais, pour les gens atteints de troubles cognitifs, comme la maladie d’Alzheimer. L’ouverture est prévue à la fin 2018.

Le nouveau projet immobilier, dont la facture devrait osciller aux alentours des 500 millions $, prévoit entre autres la sortie de terre d’un hôtel de 180 chambres, d’immeubles à condos et à logements, d’un espace commercial, d’une résidence pour personnes autonomes ainsi que la construction de stationnements souterrains.

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Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Un commerce et des condos à la place de l’ancienne boucherie Bégin

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mars 2018 6 commentaires

Radio-Canada

Laissé à l’abandon depuis plusieurs années, l’immeuble de l’ancienne boucherie Bégin au 500 rue Saint-Jean à Québec fera place à un édifice abritant un espace commercial et des condominiums.

Un projet de revitalisation des lieux a été présenté à la population, jeudi soir, au Musée national des beaux-arts de Québec.

La firme d’ingénieurs Groupe Genius, propriétaire de l’immeuble, prévoit d’abord démolir le bâtiment avant de rebâtir en neuf.

Le nouvel immeuble, qui intègrera verre, béton et brique, doit notamment abriter un commerce dans un espace au rez-de-chaussée et 10 condominiums aux étages supérieurs.

« On espère offrir un très beau produit au quartier Saint-Jean-Baptiste qui est en plein changement », mentionne Jean-Michel Munger, l’ingénieur en charge du projet.

Les unités de logement haut de gamme compteront une à trois chambres. Des discussions sont en cours en ce qui a trait à l’espace commercial. (…)

Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste aurait espéré une démolition plus rapide du bâtiment. Le regroupement craint également que les condominiums, vendus entre 200 000 $ et 500 000 $, ne fassent augmenter les loyers du secteur.

« On interpelle la Ville de Québec là-dessus. On avait déposé une pétition de 650 noms demandant une coopérative d’habitation », explique Marie-Ève Duchesne, permanente du Comité.

La livraison du projet est prévue pour l’automne.

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Vandalisme à l’ancienne Boucherie Bégin

Il n’aura fallu que quelques jours avant que le projet de condominiums sur le site de l’ancienne boucherie Bégin fasse l’objet de vandalisme. Des propos peu accueillants ont été écrits avec de la peinture en aérosol sur l’affiche promotionnelle du projet.

«On est déçu, a réagi Jean-Michel Munger, ingénieur associé au Groupe Genius, la firme responsable du projet. On respecte les gens du quartier et on s’attend à ce qu’ils respectent notre désir d’améliorer la vie de quartier.»

«Ça n’est pas digne d’un aussi beau et riche quartier. Nous avons recueilli énormément d’appuis, d’intérêt et de bons commentaires concernant notre nouveau projet.» (…)

Invité à commenter les actes de vandalisme, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste indique qu’il n’est «pas surpris».

« Ce n’est pas dans nos pratiques, mais on comprend la frustration des gens », affirme Vincent Baillargeon, organisateur communautaire au Comité.

M. Baillargeon rappelle notamment que le site de la boucherie est à l’abandon depuis 6 ans. La démolition se fait toujours attendre alors qu’elle a été annoncée l’été dernier.

Il souligne que le quartier Saint-Jean-Baptiste a de grands besoins en matière de logement social. Or, selon lui, le projet du Groupe Genius n’est pas en phase avec la réalité.

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Photo : Radio-Canada/Pascale Lacombe

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo.

Un appui mitigé au Grand Marché de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 février 2018 37 commentaires

Maxime Corneau
Radio-Canada
Québec

La majorité de la population de Québec fréquentera rarement le futur Grand Marché d’ExpoCité , selon un sondage commandé par Radio-Canada. Les données de l’enquête augmentent une de fois de plus le fossé entre les promoteurs et les opposants au déménagement du marché présentement au Vieux-Port de Québec.
Un texte de Maxime Corneau

Selon ce sondage effectué par la firme SOM auprès de 884 répondants, 65 % des personnes sondées estiment qu’elles iront rarement au futur marché d’ExpoCité et 16 % affirment qu’elles n’iront jamais.

La même étude révèle que 19 % des citoyens sondés iront au minimum quelques fois par mois. Cette tranche d’utilisateurs réguliers est d’ailleurs plus fortement représentée dans les arrondissements près du Centre Vidéotron comme La Cité-Limoilou, Charlesbourg et Beauport.

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Réaction du maire de Québec

Loin de décourager le maire de Québec, le sondage de Radio-Canada sur la fréquentation possible du Grand marché le galvanise. Le coup de sonde réalisé par la firme SOM auprès de 884 répondants révèle que 19 % des citoyens entendent fréquenter le marché public en construction à ExpoCité au moins quelques fois par mois, 65 % pensent qu’ils iront une ou quelques fois par année et 16 % jamais. En appliquant la première proportion à l’ensemble de la population, cela laisse présager 4 à 5 millions d’entrées par année, a calculé le maire de Québec. Le marché public du Vieux-Port attire environ un million de personnes annuellement, a-t-il comparé. «Il n’est pas ouvert, il n’y a pas de visiteurs d’ailleurs au Québec, il n’y a pas de touristes, il n’y a rien de ça encore. […] Juste avec vos chiffres, c’est un succès extraordinaire», a rigolé le maire mercredi. «Si une personne sur cinq à Québec va au marché chaque année, on va en pleurer de plaisir», a-t-il ajouté.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.