Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Dépôt de la version finale du Schéma d’aménagement et de développement révisé de l’agglomération de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mai 2018 1 commentaire

Québec, le 30 mai 2018 – L’Agglomération de Québec a présenté aujourd’hui la version finale du Schéma d’aménagement et de développement révisé de l’agglomération de Québec (SAD). Cette démarche de planification, amorcée en juillet 2015, visait dès lors à soutenir la croissance et le développement de l’agglomération jusqu’en 2036. (…)

À la suite de la troisième phase de consultation publique tenue en août 2017 et des commentaires reçus des partenaires, ce sont plus de 40 modifications qui ont été apportées au second projet de SAD pour l’élaboration de la version finale. Les principaux changements visent le réseau structurant de transport en commun projeté (arrimage entre les transports et l’aménagement), la desserte en transport en commun de l’aéroport international Jean-Lesage et l’ajout d’un plan d’action spécifique aux zones inondables dans le but de réviser la cartographie (en partenariat avec divers intervenants, dont le gouvernement du Québec). (…)

Toujours dans l’objectif de consolider la trame urbaine et de freiner l’étalement urbain à l’échelle métropolitain, l’Agglomération de Québec maintient sa volonté d’agrandir le périmètre d’urbanisation dans les secteurs consentis au Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD), notamment dans le secteur de Bourg-Royal. Entre temps, une grande affectation du territoire agricole est maintenue pour ce secteur dans la version finale du SAD.

Pour les autres secteurs, tel que celui de Château-Bigot, une grande affectation du territoire forestier sera maintenue tant qu’un exercice de planification ciblé n’aura pas été effectué pour son développement.

Prochaines étapes et documentation

Son entrée en vigueur est prévue au plus tard 120 jours suivant la réception de la copie du règlement édictant le SAD révisé pour l’obtention de l’avis gouvernemental. La Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) aura également un délai de 60 jours suivant la transmission du règlement pour signifier sa conformité au PMAD.

À la suite de l’entrée en vigueur du SAD révisé au plus tard le 19 octobre 2018, les municipalités de l’agglomération de Québec devront assurer une concordance de leurs plans et de leurs règlements d’urbanisme, conformément aux articles 34 et 59 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.

La suite

Le schéma d’aménagement

Voir aussi : Message d'intérêt public.

Projet La Vigie: état du projet

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 mai 2018 Commentaires fermés sur Projet La Vigie: état du projet

Bonjour M. Gobeil,

Une petite photo du chantier de « La vigie ». condos locatifs construit sur le site du Jardin Mobile, coin Bégon – La pérade.

Le projet

Voir aussi : Condo.

Une plage urbaine sur la promenade Samuel-De Champlain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 mai 2018 13 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

La plus ambitieuse phase de construction de la promenade Samuel De-Champlain débutera en 2019. Un bassin pour la baignade est au coeur de ce projet de 160 millions $ qui oblige le déplacement de la voie ferrée du CN.
La promenade se prolongera vers l’est sur 2,5 kilomètres entre les côtes Sillery et Gilmour. Comme la présence de la voie ferrée le long du fleuve «crée une rupture», elle sera déplacée le long de la falaise. Le train passera sous le boulevard Champlain à la hauteur de la marina de Sillery. Ainsi pourront être aménagés 350 000 mètres carrés de terrain sur près de deux kilomètres en bordure du fleuve.

La phase trois se décline en trois thématiques: la station de puiseaux qui comprend un espace événementiel et le réaménagement du quai Frontenac; la station de la voile, à l’est de la marina, où un espace famille avec barbecues et zone pique-nique avec espace pour des jeux de pétanque et de volley-ball, côtoiera le marais Saint-Michel, remis en valeur; et la station de la plage qui permettra la baignade dans un bassin contrôlé.

Cette dernière phase est considérée comme le coeur du projet. Le bassin d’eau douce de 60 X 25 mètres et de 1,2 mètre de profondeur permettra aux baigneurs de se rafraîchir. Il y aura aussi un miroir d’eau de 200 mètres de longueur. On y construira un pavillon d’accueil avec toutes les facilités. La phase trois comprend la construction de trois pavillons.

Pour faciliter l’accès aux nouvelles installations, il y aura aménagement de 390 nouvelles cases de stationnement. Au total, 670 cases seront disponibles près de la promenade.

La directrice du bureau de projet pour la Commission de la capitale nationale, Élisabeth Corneau, confirme que c’est la phase la plus ambitieuse. Les travaux débuteront en 2019. Ils se poursuivront jusqu’en 2021. L’ouverture du bassin devrait se faire en 2022.

Les 160 millions s’ajoutent aux 100 millions des deux premières phases.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Promenade Samuel de Champlain.

La construction du nouvel immeuble de la CNESST officiellement lancée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 mai 2018 Commentaires fermés sur La construction du nouvel immeuble de la CNESST officiellement lancée

Nouveau siège social de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail – Début d’une construction écoresponsable au cœur de l’écoquartier D’Estimauville (Groupe CNW/Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail)

Source : Dominique Lelièvre, Le Journal de Québec, le 26 mai 2017

Avec le début des travaux du nouveau siège social de la CNESST et la construction de 125 unités résidentielles dans les prochains mois, Régis Labeaume estime avoir rempli sa promesse de donner vie à l’écoquartier D’Estimauville.
« La base, c’était d’amener des gens qui travaillent ici. À 3100 [travailleurs], on a gagné notre pari ici », a évalué le maire de Québec, samedi. Il venait de procéder à la première pelletée de terre du futur siège social de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.
À elle seule, l’organisation gouvernementale estime qu’elle déménagera 1850 emplois dans le secteur quand elle s’installera dans la nouvelle construction, en 2021. C’est sans compter les travailleurs des deux édifices fédéraux déjà inaugurés et la venue prochaine du géant pharmaceutique Medicago.

La CNESST promet pour sa part un bâtiment répondant aux plus hautes exigences environnementales.

la suite

La CNESST déménagera son siège social dans l’écoquartier D’Estimauville.

Voir aussi : Arrondissement Beauport.

Civiliser le far west du développement urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 mai 2018 4 commentaires

Christian Savard
Vivre en ville

Patrimoine collectif, notre territoire est aussi une ressource « finie » dont la quantité est déterminée : il n’est pas possible de créer du territoire. Nous devons nous arranger avec celui qui est à la fois notre garde-manger, notre aqueduc et notre écosystème, en même temps que notre espace de vie.

L’étalement de l’urbanisation sur le territoire est actuellement le principal problème environnemental au Québec. Sa progression diffuse est moins spectaculaire qu’un puits de gaz de schiste ou que la disparition d’une espèce animale emblématique, mais ses conséquences sont aussi graves. Le grignotage inexorable des terres agricoles, la fragmentation des milieux naturels par les infrastructures routières, l’imperméabilisation du territoire nous privent de services écologiques indispensables.

Si, à l’échelle de chaque municipalité, l’urbanisation de nouveaux terrains apparaît marginale, le gaspillage cumulé est considérable.

En quelques décennies, la dispersion des ménages et l’éparpillement des activités en couronne des grandes villes ont détruit, rien qu’au Québec, près de 1000 kilomètres carrés de terres agricoles – deux fois l’île de Montréal – et encore davantage de milieux naturels.

La dilapidation du territoire s’accompagne d’un alourdissement du bilan carbone en transport. Un résidant des couronnes de la région métropolitaine émet 50 % plus de gaz à effet de serre, en moyenne, qu’un résidant de l’île de Montréal. Le bilan carbone du travailleur du DIX30 est 76 % plus lourd que celui de la Place Charles-Le Moyne, à Longueuil.

Ainsi, en matière d’environnement, l’étalement urbain est une lente catastrophe. À cela s’ajoutent, entre autres, le lourd tribut des infrastructures qu’il nécessite et la qualité de vie perdue sur des autoroutes impossibles à décongestionner.

Fort de ce constat, le Québec au quasi complet parle d’enrayer l’étalement urbain depuis au moins 40 ans. La complexité de ses causes et le caractère diffus du phénomène le rendent malheureusement difficile à juguler. Pour chacun d’entre nous, celui qui s’étale, c’est le voisin, et l’espace que nous occupons n’est que notre juste part du territoire. Changer cette façon de voir les choses est un préalable pour résoudre enfin le problème. Nous proposons trois types d’actions à prendre à court terme.

Le premier moyen de freiner l’étalement urbain est d’abord une gestion plus serrée de l’urbanisation.

Il est nécessaire de réduire le rythme de croissance de certaines municipalités périphériques où la poursuite du développement est trop coûteuse à tous points de vue.

C’est le rôle des Plans métropolitains d’aménagement et de développement et celui des Orientations gouvernementales en aménagement. En effet, sans limites imposées par les ordres de gouvernement supérieurs, il est illusoire d’espérer un changement dans les pratiques d’aménagement : la tentation des taxes faciles mènera toujours à accepter des projets qui, autrement, pourraient aller s’installer dans une municipalité voisine, plus permissive. À l’heure où les municipalités sont jalouses de leur autonomie, ce discours peu populaire est pourtant la seule manière de civiliser le far west du développement urbain. Il faut des règles communes.

Ensuite, le virage de la consolidation urbaine nécessite un appui financier, dans le même esprit que les subventions aux véhicules électriques visent à en favoriser l’achat.

Pour accélérer la réalisation des projets les plus méritants, l’État devrait créer un Fonds en aménagement et urbanisme durables, doté de 100 millions par année. Ce fonds soutiendrait la densification des milieux urbanisés, la consolidation des noyaux villageois et la requalification des premières couronnes de banlieue.

Enfin, tous s’entendent sur les effets pervers de la fiscalité locale, qui suscite actuellement une concurrence délétère entre les municipalités.

Une fiscalité municipale écoresponsable devra mieux internaliser les coûts et favoriser des formes de croissance urbaine plus raisonnées. Surtout, elle devra rendre moins alléchant le développement sur des milieux naturels et agricoles.

L’étalement urbain creuse notre dette environnementale de façon irrémédiable. Ceux qui prendront le pouvoir le 1er octobre prochain devront s’y attaquer.

La Presse+

Voir aussi : Étalement urbain, Densification, Environnement.

Autres billets récents