Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Améliorations apportées à la marina de St-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mai 2017 5 commentaires

Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 4 mai 2017

(Québec) Lieu plutôt austère avec son béton bien peu festif, la Marina Saint-Roch sera verdie, vivifiée et animée cet été. La Ville de Québec donne un contrat de 175 000 $ à l’organisme La Pépinière / Espaces Collectifs pour réaménager le secteur de la piscine le long de la rivière Saint-Charles en vue d’une ouverture le 24 juin. 
Promenades avec arbres et espace de jardinage, jeux de pétanque, glissades, chaises de plage, terrasse au bord de l’eau viendront s’ajouter à la piscine déjà très fréquentée et un camion de cuisine de rue. La Marina Saint-Roch, près du Centre récréatif Saint-Roch, rue du Pont, a en effet été sélectionnée parmi les douze sites sélectionnés pour recevoir un camion-restaurant pendant l’été. Un espace BBQ libre permettant de faire cuire sa propre nourriture sera aussi à la disposition de la population.

la suite

Sur Google Maps.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch.

Immeuble Omer DeSerres : GM Développement attend le PPU de St-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mai 2017 3 commentaires

Source : Normand Provencher, Le Soleil, le 3 mai 2017

(Québec) À l’abandon depuis quatre ans, l’édifice de l’ancien Omer DeSerres, dans le quartier Saint-Roch, disparaîtra du décor dans les prochains mois. Sa reconversion en immeuble à condos repose sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU) du secteur que l’administration Labeaume devrait dévoiler d’ici deux mois. Entre temps, des travaux seront entrepris afin de rendre l’endroit plus sécuritaire.
Au bout du fil, le copropriétaire de GM Développement ne cache pas sa hâte de voir disparaître l’édifice qui ne cesse de se dégrader. «On va-tu finir par le développer ce coin-là? Ça fait 10 ans qu’on attend les modifications de zonage», glisse-t-il au sujet du sort de l’ancien magasin de matériel d’artiste. 
Soucieux d’être un «bon citoyen» corporatif et de «protéger Saint-Roch au maximum», Jean Campeau souligne avoir en quelque sorte les mains liées tant que la Ville ne dévoilera pas son plan d’aménagement pour le centre-ville. Si tout va comme prévu, le PPU devrait être connu dans le courant de l’été. M. Campeau mise sur «la fin juin début juillet», ce qui permettrait alors d’enclencher les travaux de restauration de l’immeuble.
La Ville lançait d’ailleurs mercredi soir la première de ses deux assemblées publiques de consultations. GM Développement devait y déposer un mémoire (voir autre texte).

Le zonage actuel permet la construction d’un immeuble de 13 mètres de hauteur, ce qui est loin des 24 m (sept étages) souhaités par le promoteur. «On n’est rien capable de faire avec un zonage de 13 m», mentionne M. Campeau, qui demeure néanmoins confiant de «s’entendre avec la Ville» pour un gabarit mitoyen.
L’immeuble à venir, dont le coût de construction est évalué entre 6 et 7 millions $, devrait compter environ 45 appartements locatifs. «On a une volonté ferme de construire de l’habitation dans Saint-Roch. C’est un secteur qui en manque cruellement», mentionne M. Campeau.

la suite

L’ancien Omer DeSerres : des impatiences.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Logement locatif ou social.

Église Saint-Coeur-de-Marie: le promoteur furieux contre l’administration Labeaume

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2017 6 commentaires

L’entrevue

Radio-Canada (Québec)

Le promoteur Louis Lessard, qui souhaite construire une tour à condos en démolissant l’église Saint-Cœur-de-Marie, fulmine contre la Ville de Québec qui propose de consulter la population sur l’avenir du bâtiment.

« Je pense qu’ils auraient dû me consulter s’ils veulent faire des concours sur mon bâtiment », lance d’emblée le promoteur encore sous le choc au sujet de l’annonce de mardi de la Ville de Québec. Il a appris le projet de la Ville à travers les médias.

Cette dernière a proposé de lancer un concours d’idées visant à sauver l’église de style byzantin du pic des démolisseurs.

On va où avec ça ? On bannit le passé, on oublie l’effort du promoteur, on oublie ce qu’on a dit au promoteur depuis sept ans ? C’est une joke!

Il explique avoir présenté à la Ville de Québec une dizaine de scénarios de développement, dont un qui proposait la sauvegarde du bâtiment. Or, la Ville avait refusé d’investir dans ce projet.

« Je ne comprends pas où l’administration Labeaume s’en va avec ça »

Louis Lessard rappelle qu’il a présenté son projet le 14 mars dernier lors d’une consultation publique portant sur des modifications au Programme particulier d’urbanisme (PPU).

« Je pense surtout qu’ils ont oublié qu’on a eu une consultation publique au mois de mars, très précise sur un projet très précis qui avait été commandé par la Ville de Québec en 2016. Il est ressorti très clairement la volonté des citoyens et des entreprises qui oeuvrent sur la Grande-Allée. La tour de condos de 140 portes, ils la veulent », soutient-il.

Le promoteur affirme avoir investi près de 4 millions de dollars dans le projet depuis qu’il est propriétaire du bâtiment. Il estime que l’administration Labeaume a tout simplement manqué de respect en ne le consultant pas avant l’annonce de mardi.

« Tu veux aider quelqu’un, tu prends le téléphone, tu l’appelles, tu t’assois avec, tu lui dis voici ce que je veux faire. Tu ne sors pas quelque chose en disant je veux t’aider on va faire un concours », déplore-t-il.

Pour M. Lessard, la Ville l’a tout simplement mis de côté dans la prise de décision qui le touche directement. Il dit même qu’il pourrait même intenter des recours juridiques si la Ville de Québec poursuit sur sa lancée.

« C’est certain que si tu pousses un gars en bas d’un ring, il ne se laissera pas faire »

Certains commerçants donnent leur appui au promoteur Louis Lessard et sont déçus de voir son projet retardé une fois de plus.

Le propriétaire du Café Sirrocco, Ianny Xénopoulos, avait pourtant l’impression que le projet d’immeuble d’habitation proposé par le promoteur était conforme aux demandes de la Ville.

« Espérons que c’est quelque chose qui va se régler pour le mieux, autant pour nous les commerçants, que pour M. Lessard et que pour l’ensemble des résidents du secteur », lance le restaurateur.

Au Bello Ristorante, Yannick Parent n’en revient pas de voir la Ville ralentir de la sorte le développement d’un site pourtant abandonné.

« On lui souhaite bonne chance et on est tous en arrière de lui pour que ça fonctionne. »

Le lien

Le billet de Québec Urbain qui traite de ce concours sorti de nulle part

PPU de la colline Parlementaire: consultation du 14 mars 2017

Le dernier billet sur Québec Urbain Les 9 travaux (illustrations des divers projets proposés par le promoteur)

Tous les billets écrits sur Québec Urbain quant à cette église depuis … 2009

Voir aussi : Architecture urbaine, Condo, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Les Nouvelles casernes en attente

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2017 6 commentaires

Le SoleilLe Soleil

Le maire de Québec, Régis Labeaume, laisse la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) lui revenir avec un projet pour les Nouvelles casernes, mais il se montre peu optimiste quant aux chances de succès à court terme. « Moi, je l’ai annoncé deux fois avec deux gouvernements, alors je ne sais plus quoi faire », a-t-il laissé tomber mardi, au lendemain de l’étude des crédits budgétaires de l’organisme gouvernemental. « Il faut être deux pour danser le tango », a-t-il ajouté.

Voir aussi : Patrimoine et lieux historiques.

Aux villes de trouver l’alternative aux référendums sur le zonage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2017 Commentaires fermés sur Aux villes de trouver l’alternative aux référendums sur le zonage

Jean-Marc Salvet
Le Soleil

(Québec) La formule de rechange aux référendums municipaux viendra des villes et de l’organisme Vivre en ville.

Le gouvernement Couillard a constitué un groupe de travail autour d’eux pour l’aider à établir les «normes minimales de participation et de consultation des citoyens» qui remplaceront dans les municipalités québécoises les controversés référendums en matière de zonage et d’urbanisme.

Ce groupe de travail est formé des villes de Québec, de Montréal, de l’Union des municipalités du Québec, de la Fédération québécoise des municipalités – et de Vivre en ville, donc. Il devra remettre ses recommandations au ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, d’ici le 1er juillet.

«J’ai toujours dit que si on les éliminait, ces référendums, ce n’est pas parce qu’on veut moins de participation ou moins d’influence des citoyens sur les décisions. C’est qu’on veut avoir un meilleur modèle pour les faire participer et leur faire avoir de l’influence sur les décisions en amont», a fait valoir au Soleil Martin Coiteux.

«On a besoin de revoir nos mécanismes de consultation. Le référendum sur le zonage ne sert pas, généralement, l’intérêt général. J’ai la conviction qu’on est capable d’avoir au Québec un modèle exemplaire.»

Projet de loi étendu

Le ministre présentera par ailleurs sous peu des amendements au projet de loi 122 qui reconnaît les villes comme des gouvernements de proximité. L’un de ces amendements étendra formellement à l’ensemble des municipalités québécoises les dispositions qui prévoyaient déjà l’abolition des référendums en matière de zonage et d’urbanisme pour la capitale et la métropole.

Les obligations des villes et des municipalités en matière de consultation publique pourraient ne pas être exactement les mêmes en bout de course. Toutes ne feront pas nécessairement les choses de la même manière, mais elles s’inspireront toutes des mêmes grands principes, a expliqué le ministre Coiteux.

Le règlement sur les normes minimales de participation et de consultation des citoyens «sera basé directement sur les recommandations du groupe de travail». La formation de ce dernier sera officialisée sous peu.

Les référendums par lesquels des citoyens peuvent bloquer un projet immobilier sont «antidémocratiques», avait lancé le maire de Québec, Régis Labeaume, en commission parlementaire à la mi-février. À peu près tous les maires du Québec pensent comme lui.

Le lien

Référendums municipaux: les citoyens influenceront en amont, dit Coiteux * Lia Lévesque (Presse canadienne) Un extrait: «Ce n’est pas parce qu’on ne veut pas consulter les citoyens; ce n’est pas parce qu’on ne veut pas faire participer les citoyens. C’est exactement le contraire: on veut donner le pouvoir aux citoyens d’influencer en amont les décisions en matière d’aménagement et d’urbanisme. Et on veut laisser aux élus locaux le soin de faire les arbitrages ultimes qui correspondent à l’intérêt collectif», a-t-il justifié.

Voir aussi : Architecture urbaine, Nouvel urbanisme.

Autres billets récents