Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Complexe Lebourgneuf phase 2

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 décembre 2010 1 commentaire

Des panneaux ont été installés récemment pour annoncer la phase 2 du Complexe Lebourgneuf. Celle-ci sera construite sur le terrain adjacent à l’est de l’édifice actuel de la phase 1 déjà construit. Le projet a été annoncé par Trimco Immobilier, qui gère maintenant complexe en partenariat avec le groupe BTB REIT suite au rachat par ceux-ci des actions et propriétés de Cagim (qui a réalisé la phase 1 du projet). Une passerelle avait été prévue à l’origine pour relier les deux édifices. Il semble qu’elle fasse toujours partie des plans.

Tiré du site web de Trimco :

Trimco et ses partenaires ont récemment fait l’acquisition d’un terrain de près de 145 000 p² adjacent au Complexe Lebourgneuf phase 1 situé au 825, boul. Lebourgneuf à Québec. Le but de cette acquisition étant de continuer le développement du méga projet.

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Commercial, Projet - Complexe Lebourgneuf.

Scène urbaine : sapin techno

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 décembre 2010 1 commentaire

Sapin de Noël à thématique «développement durable» à Place du 400ième. À voir aussi : vidéo Pédaler pour Noël.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Fêtes populaires et événements publics, Scènes urbaines.

Décontamination de sols: poursuite de 754 500 $ contre Dessau

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 décembre 2010 1 commentaire

Ça peut coûter très cher la décontamination d’un terrain d’une ancienne station d’essence.

Dans sa requête déposée en Cour supérieure, Jacques Gagnon, de Lac-Beauport, indique que près de cinq ans après le début des travaux, il lui en a coûté plus de 400 000 $, soit de 50 000 $ à 100 000 $ de plus que ce qui avait été prévu au départ. Or, il estime se retrouver presque à la case départ, puisqu’il devra encore débourser 350 000 $ pour que les travaux soient enfin complétés de façon satisfaisante.

Pourtant, M. Gagnon a bel et bien vendu ses terrains situés près du boulevard Masson et sur lesquels plusieurs commerces se trouvent. Dans l’acte de vente, il s’est toutefois engagé à faire réhabiliter à ses frais le sol contaminé par de l’essence.

via Le Soleil.

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Environnement.

Le fort des Hurons-Wendat près du fort Saint-Louis à Québec.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 décembre 2010 17 commentaires

Encore un grand merci à M. Pierre Dubeau pour cet épisode historique.

Le fort des Hurons est présent sur ce plan de Jean Bourdon de 1660 et celui de 1663, ci-dessus. Originaires des grands lacs, les hurons occupent entre 1656 et 1668, un emplacement à la haute ville. Voici l’histoire de cette longue et pénible migration.

Partenaires commerciaux privilégiés des français, les hurons-wendat (20,000 entre 1634 et 1650) sont les principaux fournisseurs de fourrures. Les deux parties ont également une alliance militaire contre les iroquois, leurs ennemis héréditaires. Afin de s’emparer de leur fleurissant commerce, les iroquois anéantissent les villages hurons et les missions jésuites au cours de la décennie 1640. Ainsi entre 1648 à 1653, devant cette guerre sans merci avec les iroquois, jumelée aux nombreuses épidémies, nous assistons à la destruction systématique de la Huronnie. Les quelques 600 survivants ont fui la mission Sainte-Marie et sont accueillis d’abord à la mission des Jésuites de Sillery (1650-1651) puis, au sud-ouest de l’île d’Orléans (1651-1656). Le 19 mars 1651, les Pères Jésuites louaient d’Eléonore de Grandmaison, une partie de sa seigneurie de l’île d’Orléans (1).

Ne se sentant pas encore assez en sécurité, ils se sont installés à Québec le 4 juillet 1656, sous la conduite des Jésuites et la protection des canons du fort Saint-Louis. Ce fort était constitué d’une palissade de pieux et avait comme dimension, 150 pieds par 200 pieds. En 1665, la population du fort s’établissait à 85 personnes. Le plan de Jean Bourdon de 1663 indique bien la présence du fort des Hurons-Wendat entre l’église paroissiale et le fort Saint-Louis.

En avril 1668, ils quittent définitivement la haute ville pour se réfugier à Beauport (1668-1669). Le fort est encore mentionné dans le Papier terrier de la Compagnie des Indes Occidentales en 1668 année probable de sa destruction. Par la suite, les hurons s’installent à la Mission Notre-Dame de Foy (1669 -28 décembre 1673), sur la côte Saint-Michel, site actuel de l’Université Laval. C’est là qu’une chapelle fût construite sous le vocable de Notre-Dame-de-Foy. La population s’élevait alors à 210 personnes. Ensuite ils furent relocalisés au village de l’Ancienne-Lorette (1673-1697) et finalement ils s’installèrent à la Jeune-Lorette, aujourd’hui Wendake, de 1697 à nos jours. (2)

(1) Roy, Pierre-Georges et al. L’île d’Orléans, Québec, Commission des monuments historiques, 1928, p. 30

(2) Québec, Commission de toponymie du Québec. La toponymie des Hurons-Wendats, Dossier toponymique no. 28, Québec, 55 p.

Source de l’image: Plan de Québec en 1663 attribué à Jean Bourdon.

Dumas, Silvio, La chapelle Champlain et Notre-Dame-de-Recouvrance, Québec, Société historique de Québec, cahier No. 10, 1958, planche 3 (extrait)Original

Voir aussi : Histoire.

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