
Source: Iris Gagnon-Paradis, Voir Québec, 9 août 2007.
Qu’on les aime ou les abhorre, les graffitis sont plus que jamais des indicateurs d’urbanité. Et Québec n’y échappe pas. Tag, graffiti, murale, espace légal ou prise de possession illégale, les aérosols parcourent les murs de la ville à la recherche d’un endroit pour déposer un signe de vie ou, peut-être, une oeuvre d’art. Petit guide d’exploration hors norme pour les mordus et les curieux.
Alors que la Ville de Québec peut se targuer d’avoir effacé en 2006 10 608 pieds carrés de graffitis en 44 jours grâce à son équipe Graff’cité, d’un autre côté, elle encourage parfois les initiatives légales, où les artistes peuvent s’exprimer en toute quiétude. L’exemple qui vient évidemment à l’esprit est celui des gigantesques fresques qui ont été réalisées sous les bretelles d’autoroute de l’échangeur Dufferin, dont deux (Fond marin et Le Jardin d’Éden) sont présentement en mode survie et disparaîtront sous peu. Dernière chance de les admirer! (…)
















