Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un nouveau pont pour l’île d’Orléans ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 février 2009 47 commentaires

Source : Pierre Pelchat, Le Soleil, le 6 février 2009

(Québec) Un nouveau pont de quelques centaines de millions de dollars pourrait devoir être construit pour remplacer le pont de l’île d’Orléans en raison de la complexité des travaux de rénovation et possiblement des coûts trop élevés de rénovation.

Le directeur régional de Transports Québec, Luc Bergeron, a affirmé, hier, au Soleil, que cette hypothèse dont on n’avait pas tenu compte au départ est maintenant sur la table.

Une des raisons qui pourrait amener le ministère à recommander la construction d’un nouveau pont est qu’il n’est pas sûr de pouvoir garantir l’ouverture d’une des deux voies de circulation en tout temps durant les travaux de remplacement du tablier du pont actuel.

«On s’est engagés auprès de la population de l’île de garder ouverte en tout temps une voie de circulation sur le pont durant les travaux. On va voir si on peut faire les travaux en conservant une voie ouverte. Il y aura des essais en soufflerie prochainement pour voir si c’est faisable», a-t-il indiqué.

M. Bergeron a rappelé que le pont de l’île a été construit il y a 75 ans et que même après des travaux de réfection, sa largeur demeurera limitée à six mètres. Il est question d’enlever un des deux trottoirs pour donner plus d’espace aux véhicules. Le coût de ces travaux avait été évalué entre 60 et 80 millions $. Il n’est pas dit toutefois que la facture finale pourrait être plus élevée.

la suite

et un article portant sur la réfection du pont

il est bien beau, mais effectivment il n’est pas très large…

Voir aussi : Architecture urbaine, Lieux magiques, Message d'intérêt public, Qualité et milieu de vie.


47 commentaires

  1. Jim

    6 février 2009 à 08 h 19

    Je vous suggère de découper cet article, de le rouler dans une « capsule de temps » de l’enterrer profondément ou de le placer dans la base d’un nouveau monument et de fixer la date d’ouverture de la capsule au 1er janvier 2039, dans trente ans. Vous pourrez constater qu’en cette froide journée de janvier, on avait encore le sens de l’humour en 2009. Et que le pont de l’Ile, tombé en 2021, ne sera jamais reconstruit. Car on est dans la ville de Québec. (Il y a 20 ans qu’on parle de repeindre le pont de Québec)

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  2. Charles

    6 février 2009 à 08 h 55

    Pourquoi un pont? Quelques centaines de millions pour 6000 résidents, c’est très cher payé. L’île d’Orléans serait plus champêtre si, comme l’île-aux-coudres, elle était reliée à la terre ferme par un traversier.

    Au pire, la durée de vie du pont actuel pourrait être allongée de quelques dizaines d’années si on l’interdisait à la circulation automobile, ne laissant le passage qu’aux piétons et aux cyclistes.

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  3. Fernand

    6 février 2009 à 09 h 46

    Actuellement, ce pont est exigue et les trottoirs de chaque coté sont déserts. Ca diminue de façon importante la voie de circulation au point ou quand on rencontre un camion faut quasiment s’arrêter pour se coller sur le trootoir pour passer.

    Ce pont peut être refait en mettant les liens piétonniers en porte-à-faux de la structure sur un coté du pont. On pourrait même élargir le lien piétonnier pour y permettre le vélo.

    Il y a beaucoup de chalets et de maisons d’été et sur l’ile la population triple en saison estivale.

    Pour les intelligents qui pensent aux vélos et piétons seulement, je leur rappelle que tous les jours les camions des fermiers de l’ile traversent le pont pour aller vendre leur produits aux halles qu’ils aiment fréquenter danms le vieux port et à Ste-Foy. En passant il nuày a pas de halles pour les maraichers de Beauport et les gens de la cote et de l’ile nous passe devant pour aller aux deux autres plus loin d’eux que nous le sommes. Enfin, je vois très mal les autobus de touristes traverser par bateau. C’est bucolique mais pas très convivial surtout pourt les horaires tassés des agences touristiques.

    Saviez vous que l’entailleur et l’auberge des pins ont chacun une cabane à sucre qui fonctionne à l’année et que les autobus touristiques organisent des sorties à la cabane comme circuit pittoresque ??? Les écolos veulent-ils faire mourir cette activité économique là aussi ?…

    Faudrait peut-être déménager sur Laurier, les cabanes à sucre, les champs de pommes et de fraises aussi. Tiens à coté de la SSQ…

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  4. Jeff M

    6 février 2009 à 09 h 56

    Tant qu’à parler de centaines de millions, je pense qu’on devrait s’interroger sur la pertinence de construire le lien sous-fluvial de la rive nord à la rive sud avec un raccordement à l’île. À première vue, ça me semble la meilleure chose à faire.

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  5. Marc-André

    6 février 2009 à 10 h 38

    Oui ! et je baptise le tunnel d’Orleans …

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  6. christian

    6 février 2009 à 10 h 45

    Vous pouvez être certain que le « lobbying » des puissants personnages vivant sur l’Île d’Orleans ne se contentera d’un « vulgaire » traversier…

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  7. Fernand

    6 février 2009 à 11 h 01

    Jeff 100% d,accord. Mieux, j’y installerait un tunnel supplémentaire pour y enfouir les tours d’hydro comme ils ont fait à Grondines…

    Le maire de Beaumont, Jean Garon, député de Lévis et Jean Filion. député de Montmorency ont tous trois avancé un projet clé en main avec droit de passage. La compagnie exigeait pour construire elle-même des droits de passage pour 30 ans et ensuite céder gratuitement au gouvernement les installations ( projet BOOT). L’intérêt public n’y est pas, on préfère refaire la bataille de 1759 dans les journaux avec des activistes professionnels.

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  8. Fernand

    6 février 2009 à 11 h 06

    Cette idée de Jeff de faire un lien nord-sud à cet endroit permet un recentrage des affaires dans le quartier St-Roch et stopper le déménagement vers Ste-Foy de toute l’activité économique. Par surcroît, ca aurait le mérite de rejaiullir sur le développement de D’Estimauville en déplacant la circulation dans la région et créant un chemin de ceinture.

    Un seul hic, les vélomanes et les piétons n’en trouveraient pas leur compte et eux leur lobby est omniprésent pour faire tout dérailler…

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  9. Carol

    6 février 2009 à 12 h 02

    « Un seul hic, les vélomanes et les piétons n’en trouveraient pas leur compte et eux leur lobby est omniprésent pour faire tout dérailler… »

    :D :)))

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  10. Jeff M

    6 février 2009 à 12 h 26

    Y’a une chose que je ne compred pas.
    Le cours d’eau au nord de l’île est un haut fond et n’est pas navigable par les gros navires. Pourquoi ne pas se contenter d’un viaduc dans cette portion?

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  11. Benoît

    6 février 2009 à 12 h 49

    Bon point Jeff! À l’époque, il y avait peut-être de la navigation sur le chenal nord, mais plus maintnant.

    De toute façon, j’ai déjà lu quelque part qu’à très long terme, le chenal nord sera en partie asséché naturellement par les sédiments évacués par la rivière Montmorency.

    Techniquement donc, l’Île d’Orléans ne sera plus une île.

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  12. Benoît

    6 février 2009 à 12 h 50

    N’empêche, c’est vraiment un beau pont.

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  13. Lili

    6 février 2009 à 13 h 01

    «Entre-temps, le ministère prévoit faire construire cette année la rampe d’embarquement pour traversier à Saint-Laurent. Le budget réservé pour ces travaux est de 6,9 millions $. Cette infrastructure permettra de relier l’île à Québec en cas d’urgence s’il n’était pas possible d’utiliser le pont»

    pourquoi seulement en cas d’urgence ? il me semble qu’un traversier disponible à l’année entre l’Ile et Québec serait très utile et agréable, pour tous : piétons, vélo, automobile, fermier.

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  14. Erick

    6 février 2009 à 13 h 31

    Ca avait été pensé à un ceratin moment donné de mettre un service temporaire de traversier, utilisant un des traversiers Québec-Lévis, durant la construction. Malgré les « promesses » qu’ils ont fait aux résidents, je crois que c’est encore ce qu’ils ont de mieux à faire. De toute façon, depuis quand les politissiens respectent leurs « promesses »?

    Malgré tout, l’aménagement d’un quai compatible avec le traversier Québec-Lévis est déjà prévu dans le kit même s’ils n’ont pas l’intention de l’utiliser. C’est une mesure de sécurité, qui n’a même pas de lien avec la rénovation du pont mais plutôt avec le 11 septembre, pour garantir un lien de communication alternatif au cas où…

    Le plus curieux c’est que l’Ile d’Orleans a été reliée par lien routier bien avant que Québec et Lévis le soient. Le Pont de Québec, bien que construit pendant la 1ere guerre, ne l’était que pour les trains et s’est vu ajouter un tablier pour les autos seulement vers 1945 ou 1950, alors que le pont de l’Ile a été construit durant la crise de ’29, pour y faire travailler les nombreux chômeurs plutôt que juste leur imprimer un chèque de b.s.

    @Charles

    Même si je suis d’accord qu’une telle dépense ne soit pas justifiable pour la faible population de l’Ile, je te recommande pas d’aller répéter tes propos devant un gars de l’Ile, il va t’arracher la tête.

    @Jeff

    Effectivement je n’ai jamais vu passer un seul bateau de ce coté de l’Ile et je me demande s’ils pourraint pas simplement faire une « causeway », terme anglophone dont je ne connais pas de traduction, signifiant un remplissage en partie pas creuse avec un tout petit pont au milieu pour y laisser passer le courant d’eau et possiblement les petits bateaux.

    Mais reste que détruire le vieux pont coûterait probablement aussi cher que rénover l’ancien. En construire un neuf me semble totalement absurde.

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  15. Erick

    6 février 2009 à 13 h 32

    oups c’Était plutôt @Benoit plutôt que @Jeff

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  16. Louis.cho

    6 février 2009 à 15 h 43

    « simplement faire une “causeway”, terme anglophone dont je ne connais pas de traduction, signifiant un remplissage en partie pas creuse avec un tout petit pont au milieu pour y laisser passer le courant d’eau et possiblement les petits bateaux. »

    Je ne crois pas ca possible car l’hiver il faut tout de même permettre a la glace de circuler.

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  17. Fernand

    6 février 2009 à 16 h 12

    Jeff, J’ai été militant dans Montmorency assez longtemps et j’ai eu assez de contacts avec les insulaires pour savoir qu’une jetée ne sera pas acceptée par les résidents. Demander de jouer dans l’eau onembarque dans les débats interminables surtout que les plans d’eau sont de compétence fédérale…

    Déjà le pont a une valeur patrimoniale et le Ministère de la culture y fourrera son nez, arrêtez on sera mort et le pont tombé quand on trouvera un terrain d’entente.

    J’ai écouté Raymond Bernier nouveau député qui nous montrait sa volonté de faire quelque chose et ne cachait pas les difficulté d’arrimer toutes les tendances et ministères. La solution n’est pas si simple que de clavarder sur un blogue…

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  18. Jeff M

    6 février 2009 à 16 h 58

    Ouais Fernand, c’est bon. Je veux bien croire que l’idée n’est pas simple, mais avec la quantité de ressource à mobiliser, il risque d’y avoir de la pression pour considérer d’autres options. Prend l’exemple du tramway…

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  19. Radoteur

    6 février 2009 à 17 h 33

    traverser le pont de l’ile c’est un peut comme aller faire un tour à la ronde gratis..c’est aussi épeurant xD

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  20. Radoteur

    6 février 2009 à 17 h 35

    Lili ce n’est pas l’agréabilité qui est important mais belle et bien la performance et la rapidité et dans ce cas un traversier c’est pas performant dutout.

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  21. Jean-Philippe Dumont

    6 février 2009 à 17 h 37

    Vivement un tunnel Beauport-Ste-Pétronille-Beaumont. L’autoroute de la Capitale ne se termine t-elle pas dans un semi-trèfle autoroutier à Beauport où l’on pourrait éventuellement la raccorder dans le futur à Ste-Pétronille et Beaumont via un tunnel ? Cela compléterait le cercle autoroutier périférique de Québec.

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  22. François

    6 février 2009 à 17 h 54

    Comme je serais curieux de voir les plans des emprises d’une entrée et sortie d’un tunnel sur l’île…

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  23. Jeff M

    6 février 2009 à 19 h 49

    On parlerait forcément d’expropriations dans ce cas.

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  24. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    6 février 2009 à 19 h 52

    « Saviez vous que l’entailleur et l’auberge des pins ont chacun une cabane à sucre qui fonctionne à l’année et que les autobus touristiques organisent des sorties à la cabane comme circuit pittoresque ??? Les écolos veulent-ils faire mourir cette activité économique là aussi ?… »

    Une obsession: et si l’on parlait du lobby du pétrole?

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  25. Fernand

    6 février 2009 à 21 h 51

    Jean tu me répond par une obsession, pire une illusion écolo. Pétro-Canada, ca nous appartient encoreet je sais toute l’histoire des compagnies de pétrole canadiennes. Je peux te la raconter…

    J’ai eu le privilège de vérifier pour le gouvernement les livres comptables de toutes les pétrolières canadiennes faisant affaires au Québec y compris les états financiers, les organigrammes, etc. Je devais visiter toutes les installations et toutes les divisions dans les établissements québécois pour fins de classification pour déterminer les taux de cotisation à appliquer. Je devais déterminer l’activité économique de chaque établissement et le relier dans l’organigramme de la compagnie et ses filiales. Ces compagnies n’ont plus de secret pour moi, je ne peux laisser courrir des choses infondées à leur sujet comme les groupes écolos mal dàocumentés le font.

    Tu connais Syncrude ? C’est le conglomérat qui exploite les sables bitumineux de l’Alberta. Qui sont les partenaires financiers et comment a été financé le projet ? Réponds moi si t’es capable. Tu sais pas! Alors pourquoi tu parles sans savoir et que tu les démonise sans qu’elles ait le plaisir de t’expliquer. En cour, un avocat appelle ca « Audi alteram parte »…

    Les trois quart du capital action de toutes les pétrolières canadiennes a été acheté par nos fonds de pensions, nos REER et nos fonds mutuels y compris la Caisse de Dépôt. Sais tu que le principal actionnaire encore aujourd’hui de Pétro-Canada est le gouvernement fédéral ? Même s’il ont mis à la bourse une partie de leurs actions pour payer l’exploration et la construction du projet Hibernia au large de Terre-Neuve en mettant sur le marché 5 milliards de valeurs, le gouvernement est encore majoritaire. Et tu sais quoi ? Elles ont été vendues en moins de 24 heures aux institutions de fonds mutuels canadiens. Teachers le syndicat des professeurs de l’Ontario a un bloc imposant d’actions et dans Pétro-Canada et dans Suncor (autrefois Sunoco du temps qu’il appartenait au gouvernement ontarien).

    Moi comme vérificateur de carrière, j’ai toujours essayer de savoir à qui j’avais affaires avant de parler. Si tu veux en parler attèle toi je suis documenté comme sur les arnaques d’Al Gore le gourou des écolos et le politicien véreux…

    Il y a un vieux proverbe qui dit ceci: Connait ton ennemi comme toi-même et tu sauras comment le vaincre…

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  26. Fernand

    6 février 2009 à 22 h 02

    Jean tu ne fais que répéter les légendes urbaines que diffuse Steven Guilbault et compagnie.

    Le 21 janvier dernier au 98,5 j’écoutais Benoit Dutrisac et Steven Guilbault casser du sucre sur le dos Stephen Harper: un méchant politicien de droite, acheté par l’industrie pétrolière pour diminuer leurs impôts. Dutrizac et Guilbault se sont empressés de dire qu’Obama n’était pas un politicien corrompu comme notre premier ministre.

    Pourtant…

    Obama a voté pour le projet de loi présenté par Dick Cheney qui accorde aux pétrolières 6 milliards de dollars en subvention. Obama est aussi le candidat qui a reçu le plus d’argent des pétrolières durant la dernière campagne présidentielle. Dans les semaines qui ont suivi son élection, Obama est aussi revenu sur sa promesse d’augmenter les impôts des pétrolières.

    Je te l’ai dit Jean, je ne parle pas sans preuve et bien lit ce lien avec le New-York Times filiale de CNN. En passant CNN appartient à Ted Turner qui a financé le film de Gore…

    http://thepage.time.com/clinton-team-response-to-obama-attack-on-oil-prices/

    et le Wall Street Journal qui démontre que Obama est revenu sur sa promesse d’augmenter les impôts des pétrolières.

    http://online.wsj.com/article/SB122843615613281339.html

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  27. Fernand

    6 février 2009 à 22 h 21

    Jean-Philippe Dumont effectivement les libéraux et notre ami commun l’ex maire de Beauport Marcel Bédard ont imaginé faire un pont jusqu’a Ste-Pétronille et un tunnel pour relier Beaumont. La maquette de ce projet a même été exposée dans un centre d’achats de Beauport lors des élections de 1972. Je l’ai même retracé pour la ressortir en 1994 lors de l’élection de Jean Filion et Jean Garon.

    Ce qui a accopé en 1972 c’est l’opposition farouches des insulaires. En 1994, nous avions déplacé le projet pour faire un tunnel dans l’emprise des tours de l’Hydro afin d’incorporer le projet d’un tunnel d’une rive à l’autre avec une sortie à l’Ile en plein centre en y incorporant l’enfouissement des lignes de transmissions par tunnel parallèle comme l’hydro l’a fait à Grondines. De plus, oGaron avait un promoteur américain qui nous proposait la construction en BOOT (built-organise-operate-transfert) de 30 ans. ca n’aurait pas couté une cenne au gouvernement.

    Pour le quai, il y en avait un à Ste-Pétronille et le bateau « Duc D’Orléans » y faisait escale avec des touristes. Il y avait l’hôtel Bel-Air qui est devenu La Goéliche mais le quai ne sert plus…

    À St-Laurent aussi il y avait une marina qui a été trandsfornmée par Parc Canada en centre d’interprétation maritime. À St-Jean il y a un quai qui peut servir de navette…

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  28. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    6 février 2009 à 22 h 48

    « Jean tu me répond par une obsession, pire une illusion écolo. Pétro-Canada, ca nous appartient encoreet je sais toute l’histoire des compagnies de pétrole canadiennes. Je peux te la raconter… »

    Alors, ça justifie la fuite dans une consommation accrue du pétrole pour faire rouler l’économie? Je ne comprends pas…

    Vous avez raison, je ne connais rien dans ce domaine « économique ». Par contre, à titre de géographe et de diplômé en sciences de l’environnement, grand lecteur d’essais divers sur le sujet, observateur des ravages de l’urbanisation au Québec entre autres au détriment des terres agricoles, des bordures du littoral du Saint-Laurent et des terres humides, je peux affirmer qu’on s’en va vers un cul-de-sac dans cette fuite en avant dans la consommation et la fausse croyance que les ressources pétrolières sont infinies. Et vous en êtes l’apôtre, visiblement, de cette fuite en avant. Inutile ici de vous sortir des dizaines de citations pour essayer de vous convaincre de votre aveuglement.

    Et bien sûr, des scientifiques et observateurs crédibles comme Hubert Reeves, Claude Villeneuve ou Louis Fortier sont des naïfs ignares…

    Cependant, moi le premier, je suis depuis longtemps critique face à l’action de Al Gore qui visiblement, ne donne pas l’exemple de simplicité volontaire comme bien d’autres personnalités qui se disent écolos. Mon gourou? on repassera! Par contre, je garde d’excellents souvenirs de Michel Jurdant, mon défunt prof de géographie, et de Pierre Dansereau, deux écologistes réputés!

    Au fait, j’ai toujours été le premier à dire auprès de mes proches que les tendances climatiques reposent sur des observations qui devraient se faire sur des siècles (nos mesures fiables ne se font que depuis quelques décennies) avant de tirer des conclusions hâtives sur les effets réels de l’industrialisation, de l’urbanisation, de la hausse de CO2, de la déforestation sur le climat.

    Mais il y a un doute sérieux, et considérant ce doute, il faut agir et être préventif!!

    Désolé, mais vos valeurs de droite, de « bonne moralité réaliste » et de fuite en avant dans la consommation (je dois les identifier, ces valeurs, puisque vous ne les avez toujours pas énumérées) sont à l’opposées des miennes… et vous en avez le droit! ;-)

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  29. Pierre Bédard

    7 février 2009 à 10 h 31

    Bien moi je suis pour l’idée de fermer chaque bout de l’île à la Rive-Nord, la chute Montmorency alimenterait en eau propre tout ce nouveau plan d’eau qui lui deviendrait un magnifique lac ou il serait possible de faire de la voile et bien d’autres sports, et ça en toute sécurité, il n’y aurait plus de marée, plus de courant.
    Bienvenu au lac d’Orléans.

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  30. Carol

    7 février 2009 à 10 h 33

    « Pétro-Canada, ca nous appartient encoreet je sais toute l’histoire des compagnies de pétrole canadiennes »

    Depuis 2004 petro-can n’est plus sous contrôle du gouverne-ment canadien, les dernières parts de l’entreprise ont été vendues à cette année là par le gouverne-ment.

    À qui a été vendu ???

    Certains disent Shell, mais je n’en sais rien !

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  31. Fernand

    7 février 2009 à 14 h 40

    J’ai retracé ces quelques notes sur le lien sous-fluvial à l’est. En passant comme élu de Beauport en 2000, j’étais présent avec quelques fonctionnaires de Beauport lors du dévoilement de l’étude de faisabilité au Manoir Montmorency. J’ai remarqué que plusieurs entreprises des deux rives étaient intéressées au projet. Je mentionne la compagnie Stadacona qui camionne son bois acheté de la coop forstière sur la rive-sud, Frito-Lay qui camionne ses produits à partir de son usine de lauzon. Voici mes notes…

    En 1994, les députés Jean Filion et Jean Garon avaient dévoilé leur intention de revenir avec le projet d’un lien sous-fluvial à la hauteur de l’ile d’Orléans. J’avais retracé la maquette du projet de Marcel Bédard chez l’architecte Jules Audet qui nous l’a gracieusement prêté et retracé le fonctionnaire qui avait fait l’étude à cette époque pour préparer la conférence de presse des deux Jean.

    En 1996, sous l’instigation de Jean Garon, le maire de Beaumont crée le Comité du lien sous-fluvial à l’est de Lévis-Québec. Rappelons que 30 années plus tôt, avant la construction du nouveau pont Laporte(1971), on avait étudié la possibilité la construction d’un lien entre Québec-Lévis. Le comité, à force de pression, a réussi à obtenir une subvention pour une étude de faisabilité. L’étude, dévoilée en 2000, prévoyait qu’un tunnel sous le fleuve entre Lévis et Beauport coûterait 750 M$. La construction s’étalerait sur 12 ans et s’autofinancerait grâce à des frais de péage de 4-5 $ par voiture. On estimait qu’en 2012 que 42000 voitures emprunteraient chaque jour le tunnel de 7.1 km.

    Devant le rejet rapide du projet par le ministre responsable de la région de Qc de l’époque, Paul Bégin, un certain Jean Charest affirmait ceci :

    « Peut-être que ça ne paraît pas évident aujourd’hui, mais quand ils ont fait le pont entre l’IPE et le NB, ce n’était pas évident non plus. Dans 12 ans, ce sera peut-être un projet qui sera réalisable ».

    Faudrait peut-être renouveler la mémoire de Jean Charest. J’y penses sérieusement car son député de Montmorency, Raymond Bernier, est un ancien compagnon de travail pendant 20 ans et on a gardé d’excellentes relations. Le message va se rendre…

    Quant à Paul Bégin je sais pertinemment que lui et Jean Garon ne s’aimaient pas d’un amour tendre. De quoi faire avorter le projet…

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  32. AlainQc

    7 février 2009 à 14 h 45

    @ Charles
    « Pourquoi un pont? » Tu parles d’une question ! Parce que l’île d’Orléans est une île justement. Et le réserver uniquement aux vélos et aux piétons ! Toi, si tu habitais l’île, irais-tu travailler à Québec en traversant le pont en vélo en janvier par -35 au grand vent ? Batinse, faut pas devenir fous avec la « verdure ». Je n’ai rien contre la protection de l’environnement, voyez-vous, mais de là à en devenir timbré et obsédé, il y a une maudite limite. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas interdire la circulation sur le Pont Pierre-Laporte ? On pourrait aussi tout arrêter ! On est bien parti pour devenir complètement paralysé dans cette foutue province dirigée par les lobbys de toutes les nouvelles religions.

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  33. Fernand

    7 février 2009 à 15 h 12

    Carol voici ce que Pétro Cabnada communiquait en 2004.

    Malgré le désengagement de l’État dans la compagnie, Petro-Canada investit un peu plus d’un milliard de dollars pour acquérir une participation minoritaire, soit tout près de 30%, dans un champ pétrolifère de la mer du Nord, en mai 2004.

    Le champ Buzzard est situé à 100 kilomètres au nord-est d’Aberdeen en Grande-Bretagne. Il est administré par un autre géant canadien de l’énergie, EnCana.

    En faisant l’acquisition de la compagnie Intrepid Energy North Sea, Petro-Canada obtiendra cette participation de 29,9%. On estime la quantité de pétrole présent à cet endroit à environ 1,2 milliard de barils. Petro-Canada s’attend à ce que sa part atteigne 60 000 barils par jour quand la production sera à son plus fort.

    Buzzard est considéré comme le plus important champ pétrolifère découvert au cours de la dernière décennie dans le secteur britannique. Sa mise en production est prévue en 2006.

    Ralph Goodale, a confirmé que ces actions seraient sur le marché d’ici « très peu de temps ». Ce que je sais. les actions dites « Blue Chip » sont convoitées par les fonds mutuels, les REER et les gros acheteurs de bloc d,acrtions comme Teachers en Onra0tario ou la Caisse de Dépôt au Québec.

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  34. Fernand

    7 février 2009 à 16 h 01

    Pour te répondre Jean voici les informations provenant de Radio-Canada international (RCI)

    Les sites conventionnels des sources d’énergie primaires se trouvent pour la plupart dans les provinces de l’ouest. L’Alberta, par exemple, où le premier grand champ de pétrole a commencé à être exploité près de Leduc, en 1947, détient 65 % des réserves conventionnelles de pétrole du Canada. D’autres réserves se trouvent au Saskatchewan (12 %), dans les Territoires du Nord-Ouest (8 %) et sur la plate-forme continentale atlantique (15 %). Ces derniers 15 % proviennent du champ pétrolifère d’Hibernia qui est situé à environ 300 km à l’est de Terre-Neuve, dans la région du Grand Banc. Bien que cette région des eaux côtières soit juridiquement placée sous l’autorité du gouvernement fédéral canadien, l’extraction du pétrole relève de la compétence de Terre-Neuve, la province riveraine.

    Selon les calculs qui ont été effectués pour le Canada tout entier, les gisements de pétrole déjà connus suffiront pour dix ans encore, si le rythme actuel d’exploitation se maintient, à moins que de nouveaux gisements ne soient encore découverts. Le fait est que les ressources conventionnelles en pétrole sont restées pratiquement inchangées au cours des dix dernières années, en raison de la découverte de nouveaux gisements, et tout porte à penser que ce sera encore le cas à l’avenir, de sorte que selon les estimations, en tenant compte des gisements qui n’ont pas encore été découverts, il faudra encore 50 ans avant que les ressources en pétrole ne soient épuisées.

    Parallèlement, il existe des gisements de pétrole dits non-conventionnels, situés parfois très au nord de l’Arctique canadien, au large des côtes, mais aussi et avant tout dans les sables bitumineux du nord-est de l’Alberta, qui sont constitués d’un mélange de sable et de bitumes, une sorte de boue visqueuse qui affleure en grandes quantités à la surface, et peut donc être extraite en exploitation à ciel ouvert. L’extraction de pétrole s’effectue par chauffage des sables bitumineux: le pétrole devient alors plus fluide et peut être séparé du sable. Après cette séparation, le pétrole peut être transformé de la même façon que celui provenant des gisements conventionnels.

    Aujourd’hui, 25 % de l’extraction de pétrole brut au Canada proviennent des sables bitumineux de l’Alberta. Le Canada est d’ailleurs le seul pays au monde qui extrait du pétrole de sables bitumineux, dont les réserves correspondent pratiquement au volume total des gisements pétrolifères connus des États du Golfe, considérés à l’heure actuelle comme les plus importants du monde. La technologie moderne permet d’extraire des sables bitumineux canadiens près de 300 millions de barils de pétrole (1 baril = 160 litres), c’est-à-dire environ 30 fois plus que tous les gisements de pétrole conventionnel du pays pris ensemble. En d’autres termes: sur la base de la technologie moderne et de la demande actuelle, les réserves de pétrole non-conventionnelles pourraient assurer les besoins du Canada pour 250 ans encore.

    Les réserves de pétrole établies du Canada — c’est-à-dire les gisements connus que l’on serait en mesure d’exploiter de manière rentable dans les conditions économiques et technologiques actuelles —, ont diminué de près de la moitié entre 1976 et 1997. On peut toutefois attribuer ce recul à la diminution du taux de découverte plutôt qu’à l’augmentation du taux d’extraction. En revanche, les réserves établies de gaz naturel et de bitume brut (sables bitumineux) ont augmenté au cours de la même période, les taux d’extraction connaissant toutefois, eux aussi, une accélération rapide.

    Les sables bitumineux du Nord de l’Alberta, qui représentent peut-être à eux seuls l’une des plus grandes sources d’énergie de la planète, constituent la plus grande promesse de l’industrie pétrolière canadienne. On estime que le gisement pourrait contenir jusqu’à 2 500 milliards de barils. La technologie actuelle permet d’en recouvrer 315 milliards de barils. On extrait présentement quelque 659 000 barils de pétrole par jour des sables bitumineux, ce qui équivaut à environ 30 % de la production quotidienne totale du Canada (2,2 millions de barils par jour).

    Fin du reportage

    Tirer sur les sables bitumineux c’est se tirer dans le pied et provoquer inutilement la fin du pétrole sans avoir d’autres alternatives suffisantes commercialement. Je suis d’accord qu’on trouve des alternatives mais ne nous précipitons pas trop vite on a encore 60 ans devant nous.

    Les écolos ont le tour d’ébaucher des solutions instantannées et improvisées, faut pas attendre pour eux. C’est là que je ne suis pas d’acoord.

    Ainsi avec le 350 Millions du fédéral, on s’est tiré au Québec dans la production d’éthanol en construisant une usine de 200 millions à Varennes près des champs de mais de la vallée du Richelieu. Le tout sous les judicieux conseils du théologien Steven Guilbault assis au coté du Ministre Béchard pour confectionner son livre vert ou un chapitre consacre l’intention du gouvernement à utiliser l’éthanol d’ici 2010 pour s’aligner sur la Californie qui est en faillite présentement avec ses rêves écolos hors de prix. Les écolos après l’avoir recommandé se sont aperçu des ravages plus grand que cette production peut apporter versus les bienfaits. Est-ce que l’éthanol peut remplacer le pétrole. Pas encore. Alors arrêtons de tirer sur nos ressources, c’est suicidaire. À moins de chercher à tout foutre en l’air la position des écolos est irrationnelle. On ferme le robinet et on se chauffe comment? Les autobus vont nous véhiculer comment sans pétrole? Faut pas sauter aux conclusions trop vite…

    Depuis mon voyage à la Baie de James en 1983, je suis une compagnie qui s’appelait Stuart Energy et qui expérimentait à LG2 l’hydrogène liquide qu’il fournissaitr à des avions cargos qui descendaient à Mirabel. Cette compagnie est à la bourse depuis depuis plusieurs années et s’est fusionnée pour devenir Hydrogenics toujours cotée à la bourse.
    http://www.hydrogenics.com/
    http://nouvelles.autonet.ca/FR/Nouvelles/2005/02/02/1323312.html

    Comme tu vois moi aussi je cherche des alternatives valables. je ne suis pas seul.
    Si tu va à Shawinigan, la Cité de l’Énergie te conscientise à la recherche sur l’hydrogène. C’est relié à l’institut de recherche sur l’hydrogène affilié à L’UQTR, ca aussi je suis de près leurs découvertes.

    http://irh.uqtr.ca/bienvenue/index.php

    Qui dit hydrogène en automobile parle de batteries. Alors j’applaudis la découverte au MIT ou évolue le Dr Richard Lindzen, un scientifique qui a dénoncé le discours alarmiste du GIEC et en a même démissionné. Ils ont trouvé une nano batterie qui révolutionne tout le secteur énergétique.

    http://www.lefigaro.fr/automobile/2007/04/13/03001-20070413ARTFIG90179-naissance_d_une_batterie_revolutionnaire.php

    Cette batterie pave la voie la commercialisation des autos électriques ou mues à l’hydrogène. Dans dix ans on s’en reparlera…

    Voilà pourquoi les envolées alarmistes m’horripilent. L’impatience n’est pas source d’efficacité. Les écolos vont dans toutes les directions et se ramassent dans des cul-de-sac, ce qui me fait dire qu’ils ne savent pas gérer…

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  35. Jean-Philippe Dumont

    7 février 2009 à 17 h 31

    @ Fernand: Très intéressant tes commentaires sur les projets antérieurs de lien sous-fluvial. Je me souviens aussi d’une étude géologique d’il y a une quinzaine d’années qui montrait la faisabilité du projet de tunnel via une coupe transversale du sous-sol sédimentaire du fleuve St-Laurent. Géologiquement, c’est possible de le faire.

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  36. Fernand

    7 février 2009 à 18 h 36

    Oui Jean-Philippe, surtout que John James Charest s’est prononcé en faveur il y a une dizaine d’années. J’espère mais ca s’enligne autrement.

    Aujourd’hui C’est mon ami Jean-Pierre Turcotte, maire de Ste-Famille et préfet de la MRC de l’Ile-d’Orléans qui privilégie un pont.

    Dans l’article paru dans le Soleil d’aujourd’hui, il s’est dit surpris de la nouvelle hypothèse de remplacer le vieux pont de l’île avancée jeudi par le directeur régional de Transports Québec. Une décision concernant le remplacement du pont ou la réfection de l’infrastructure de 75 ans devrait être prise au printemps.

    «On nous disait qu’ils voulaient faire des essais en soufflerie avec l’ajout de sections en porte-à-faux de chaque côté du pont. Est-ce que le pont est capable de supporter cela? On ne le sait pas», a-t-il indiqué.

    Les nouvelles structures permettraient d’aménager une piste cyclable et des trottoirs. Les trottoirs actuels seraient retirés pour élargir les voies pour les véhicules. «C’est dangereux actuellement de circuler en vélo sur le pont à cause de son étroitesse», a reconnu le préfet.

    wow c’est ce que j’avançait dans le blogue en troisième commentaire hier à 9h46 : « Ce pont peut être refait en mettant les liens piétonniers en porte-à-faux de la structure sur un coté du pont. On pourrait même élargir le lien piétonnier pour y permettre le vélo. »

    AlainQC, belle observation…

    Pour les amis écolos, je vous invite à visiter ce site de Consoglobe qui traite de l’hydrogène. Il y a peut-être des mythes qui vont tomber surtout sur les constructeurs automobiles.

    http://www.consoglobe.com/ac-energies-renouvelables_2586_hydrogene-energie-avenir-certain.html

    Un extrait pour vous mettre l’eau à la bouche:

    « La révolution de l’hydrogène aura-t-elle lieu ? Alors que le prix du baril de pétrole s’envole, que la boulimie énergétique de la Chine et de l’Inde ne fait que croître, et que production et consommation de carburants fossiles menacent de plus en plus l’environnement, le monde entier mise sur l’hydrogène.

    Les États-Unis visent à «une économie hydrogène complète vers 2040».

    L’Islande veut devenir indépendante énergétiquement grâce à l’hydrogène et aux énergies renouvelables d’ici 2020.

    La France, qui s’y investit depuis 2005, en ferait un allié du nucléaire.

    La Chine produirait des véhicules à hydrogène dès 2009. Les constructeurs automobiles multiplient les prototypes, les multinationales de l’énergie investissent des centaines de millions d’euros par an. »…

    « On se trouve dans un domaine où on est dans une impasse du type « dilemme de la poule et de l’œuf.  » Tout comme la voiture électrique fait face à des obstacles technologiques réels, la voiture à hydrogène qui doit surmonter des difficultés technologiques en plus d’un problème d’infrastructures handicapant.

    En effet, les quelques stations d’alimentation en hydrogène de la côte Ouest des USA font figure d’exception et de curiosité comparée aux 180 000 pompes à essence américaines.

    En conséquence, Honda, ainsi que Chevrolet avec son prototype à hydrogène Equinox, sont contraints de limiter la vente de ces nouveaux modèles à la Californie. »

    Oups ca fait obstacle aux préjugés tenaces de la gauche qui lutte contre l’économie de marché…

    Enfin un autre site plus complet sur l’histoire de l’hydrogène et l’avenir.

    http://www.annso.freesurf.fr/H2.html

    Oui, je veux remplacer les énergies fossiles par d’autre. Mais je ne suis pas assez fou pour tuer la poule avant qu’elle me produise un oeuf pour la remplacer…

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  37. Jeff M

    7 février 2009 à 20 h 32

    Je me souviens d’une étude de la firme Tecsult, je crois, qui concluait que le lien sous-fluvial pouvait s’auto-financer avec un péage de 5$ pour un allez simple, et 10 ou 15$ pour les camions, avec un traffic quotidien de 50 000 véhicules. Personellement, j’étais septique et je le suis encore.

    Imaginez un travailleur qui doit traverser le fleuve cinq jours par semaine, ce qui fait 50$ par semaine, ou 600$ par année. Bien sûr, la traverse a déjà un tarif à peu près équivalent, mais je ne crois pas que 50 000 véhicules par jour sont prêts à emprunter ce lien.

    Je pense qu’un projet sérieux devra en bonne partie se financer par les gouvernements.

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  38. Fernand

    8 février 2009 à 11 h 55

    Jeff 5% pour économiser une heure et 45KM c’est intéressant pour plusieurs. Je répèete Friloy sur la rive-sud éatiet intéressé et Stadacona sur la rive-nord aussi. La chambre de commerce était aussi pr.sente et fort imtéressée. La ville de Beauport que lje représentais avec un autre conseiller et deux foncrtionnaires étions de la partie.

    Maintenant du temps de Jean Garon et Jean Filion en 1994, nous avions une firme américaine qui voulait le construire gratuitement en autant qu’on lui donne le droit de péage pendant 30 ans et ensuite le céder au gouvernement. C’est ce qu’on appelle un projet BOOT dans les termes de construction.

    C’est ce que le projet du maire de Beaumont a repris en 2000 mais, c’était l’état qui en était le promoteur. C’est la différence. Maintenant cette étude a permis de fixer le prix de revient de ce péage, un inconnu de moins. Je ne sais si à la place on décidera de rélargir le pont actuel pour sécuroiser sur des porte-à-faux, les piétons ert le vélos et pourvoir prendre tout le tablier actuel di upônt pour rélargir les deux voies très étroites. Ou on décidera de faire un pont neuf. J’en ai profité pour rélargir le débat. Nous verrons.

    Je sais qu’il y a des hauts fonds et je me rappelle du pont de glace que les insulaires faisaient pour se rendre sur la rive nord. Tant qu’aux jetées que certains ont avancé, tout comme mon ami le préfet de la MRC Jean-Pierre Turcotte, je suis d’avis que les hautes marées détruiraient les ouvrages avec le temps.

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  39. Manu

    8 février 2009 à 12 h 18

    Beaucoup de discussion ici!

    Pour le pétrole, sans m’engager dans le débat, j’aimerais rappeler un fait : un bateau est beaucoup plus énergivore que l’ensemble des voitures/camions qui transportent les mêmes personnes ou la même marchandise. Et c’est encore pire si on doit aussi transporter ces voitures et ces camions (vous imaginez quand même pas le producteur agricole vider son chargement sur la bateau pour le remettre dans un camion de l’autre côté….).

    Pour le pont, je ne me souviens plus quelle est la réfection nécessaire. À ce compte, si on veut le garder, on pourrait simplement en faire un à côté, plus de type « viaduc » (laissant passer les glaces, et au pire avec une section un peu plus autre au centre pour laisser passer les petits voiliers et autres petites embarcations). On met alors deux voies dans le même sens sur l’ancien pont et deux dans l’autre sur le nouveau. Ça ferait alors un peu penser à la 20 à l’Île Perrault. Évidemment, cette solution n’est bonne que si cela peut faire diminuer les coûts de réparation de l’actuel pont (i.e. si le but n’était que d’élargir « par en-dedans »), sinon on se retrouve avec le double de la facture.

    @Fernand : en effet, il y a eu queqlues projets de ponts et tunnels. Intéressant sujet. En ce qui conercne celui Lévis-Québec (même si je m’égare un peu du sujet), on le prévoyait déjà dans le rapport Vandry-Jobin déposé en 69 (il me semble que c’est 69), comme un pont « à construire lorsque la demande le justifiera, probablement vers 1987 ». Relié à l’autoroute St-Charles (qui devait passer dans la partie sud de Vanier puis à travers Limoilou) au croisement de celle-ci avec Dufferin dans le port, le pont était rattaché à Lévis à un lien autoroutier qui rejoignait l’autoroute 20.

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  40. Goldoche

    8 février 2009 à 15 h 08

    Es-tu sûr de ce que tu avances Manu? Que le bateau consomme plus?

    Fernand : comme tu as mentionné dans d’autres billets, un des points intéressants d’un autre pont à l’est ce serait de réquilibrer la ville de Québec, au lieu que tout se déplace vers Ste-foy.

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  41. Fernand

    8 février 2009 à 19 h 29

    Goldoche je le dis depuis plus de 20 ans…

    Je connais des entreprises à Montmagny et à Rimouski qui aimeraient ne pas à avoir à faire le détour de toute la région pour accéder directement à l’est.

    À Beauport, Distal est un fournisseur alimentaire qui couvre tout l’est de la Provionce. Avec ses 45 vans il apprécierait quand il va sur la rive-sud vers l’est de passer directement.

    Nous avons un deuxièeme parc industriel que nous avons développé quand j’étais conseiller, Ca nous a permis de garder Stéris qui est passé de 160 employés à 700 employés et encore ils ont racheté un terrain pour de l’agrandissement…

    Stéris a un contrat faramineux avec les postes américaines pour neutraliser l’antrack. Stéris fait affaires dans toute l’Amérique car il fournit les appareils pour stériliser dans les salles d’opération des hôpitaux et pour les dentistes. Un lien duirect avec la 20 serait apprécié surtout quand il y a du trafic sur Félix-Leclerc ou sur Henri IV…

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  42. Manu

    8 février 2009 à 19 h 33

    @Goldoche : il faudrait que je vérifie, mais c’est toujours ce qu’on m’a dit. À vitesse constante, sur un long trajet, et bien chargé, je sais que le bateau est économique (en GES) par rapport au camionage. Mais dans ce cas, on ne parle pas de transporter les camions eux-mêmes, mais seulement leur marchandise. Il faudrait donc vérifier ce qu’il en est lorsqu’on doit transporter aussi les véhicules (ce qui serait le cas si on remplaçait le pont par un traversier). De plus, ce qui consomme le plus de carburant, ce sont les arrêts et les départs, qui seraient évidemment très fréquents dans ce cas. Plus le bateau peut aller vite, plus le départ et l’arrivée consomment du carburant. On pourrait comparer avec la consommation de carburant par km par voiture transportée sur les traversiers Québec-Lévis ou Tadoussac-Baie Ste-Catherine par exemple.

    Je peux quand même donner un contre-exemple à mes propres propos : il existe au moins un quatamaran pouvant transporter une seule personne à une vitesse de maximale 3 noeuds qui n’utilise que l’énergie des vagues pour se propuser. Donc zéro GES. Toutefois, on ne parle pas de transport de voitures, et encore moins à une vitesse raisonnable!

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  43. Erick

    9 février 2009 à 09 h 39

    J’ai bien peur que la façon de calculer des Québécois ferait que celui qui part de Beauport et qui s’en va à Rimouski ferait le détour par le Pont Laporte pour ne pas avoir à payer le 5$.

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  44. Erick

    9 février 2009 à 09 h 54

    Traversier vs Pont?

    Le bateau et le train sont les moyens de transports les plus économiques au niveau de la dépense de carburant par tonnes transportées. Mais cela est vrai pour les lourdes marchandises en vrac sur de longues distances. Pour un traversier c’est une autre histoire son usager n’est pas du tout performant. Non seulement on y transport sur des courtes distances, gaspillant du fuel à accélérer/décélérer tout le temps, mais il est en plus à moitié vide (en terme de poids), et ce pour transporter d’autres véhicules à moteur.

    La construction d’un pont est coûteuse mais à long terme elle se rentabilise, car l’opération d’un traversier revient à mon avis pas mal plus cher par année que l’entretien d’un pont, sans compter la différence de fluidité.

    Si le pont de l’Ile n’était pas déjà construit, je ne suis pas sur que ca vaudrait la peine de le faire, mais maintenant qu’il est là, faut bien le conserver. Avant sa construction les habitants de l’Ile travaillaient sur l’Ile et ils avaient rarement besoin de traverser en ville. Evidemment ils exportaient leurs patates et sortaient de leur Ile une fois de temps en temps pour aller magasiner, mais pour ces besoins un traversier était amplement suffisant. Sauf que depuis 80 ans que le pont est là, les gens de l’Ile ont changé de moeurs et bon nombre d’entre eux vont travailler à Québec soir et matin, le pont pour eux n’est pas une « option » mais une obligation.

    p.s. Les gens de l’Ile d’Orleans ne sont pas tous des granos répulsifs au changement qui rêvent de vivre dans un environnement semblable au moyen age comme des amish, ce ne sont pas tous des peintres à la recherche d’isolement et de paysages champêtres.

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  45. Marc-Olivier Labrecque

    9 février 2009 à 12 h 22

    Commentaire sur un billet concernant le traffic des navires.

    Les navires ne passent pas dans le chenal Nord car il n’est pas assez profond. Le chenal sud quoique plus profond doit être dragger fréquamment pour permettre le passage des navires.

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  46. Marc-Olivier Labrecque

    9 février 2009 à 12 h 22

    Commentaire sur un billet concernant le traffic des navires.

    Les navires ne passent pas dans le chenal Nord car il n’est pas assez profond. Le chenal sud quoique plus profond doit être dragger fréquamment pour permettre le passage des navires. .

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  47. Anthony

    9 février 2009 à 21 h 50

    Je vais à Bellechasse à chaque fin de semaine, et je peux vous dire que le vendredi soir je le paierais mon 5$…

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