Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives du mois « juin, 2018 »

Appel au vandalisme dans le quartier Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 juin 2018 6 commentaires

Des tracts dénonçant l’embourgeoisement et incitant au vandalisme ont fait leur apparition dans le quartier Saint-Jean-Baptiste au cours des derniers jours.

Le ou les auteurs dénoncent l’apparition de condos « qui poussent comme une maladie vénérienne [et] aseptisent le quartier ».

« Si on ne nous consulte pas sur l’avenir du quartier, nous nous imposons sur ses murs, nous saisissons pioche et fanal, pour prendre position, pour défendre ses rues et ses habitant-es », peut-on lire.

Des dizaines de tracts ont été affichés sur des poteaux et des devantures de commerces. Le message s’attaque à l’embourgeoisement et interpelle les citoyens du quartier.

« La gentrification, ç’a un prix (socioéconomique) et c’est vous qui allez le payer cette fois-ci. »
Extrait du tract

Incitation à la violence

Le conseiller municipal Jean Rousseau a tenu à condamner ces propos, qu’il juge « inacceptables ».

Selon lui, un appel au vandalisme discrédite les enjeux pour lesquels certains citoyens se sont battus par le passé.

Les citoyens du quartier valent mieux que ça, qu’une bande d’excités ou de gens qui agissent de façon irresponsable.

Le conseiller municipal du district du Cap-aux-Diamants est d’avis qu’un débat sur la mixité sociale est nécessaire et doit se tenir dans le respect.

Plaidant pour la coexistence de plusieurs modes d’habitation, l’ancien président du comité citoyen du Vieux-Québec se dit favorable à l’arrivée de condos à prix abordable.

Le conseiller municipal Jean Rousseau.

« Le quartier Saint-Jean-Baptiste est un lieu magnifique qui mérite d’être découvert et la grande qualité des gens du quartier c’est qu’ils savent accueillir. »

Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste refuse de condamner ce genre de propos, estimant pour sa part que le quartier a un problème d’accès au logement social.

Selon l’évaluation du comité, près de 1700 ménages ont des besoins « périlleux de logement ».

« Ils paient soit trop cher, soit dans des mauvaises conditions, soit les logements sont trop petits. On peut comprendre que l’arrivée de condos dans le quartier provoque ce genre de situation », explique Marie-Ève Duchesne, porte-parole.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

L’héritage oublié du système seigneurial et le Séminaire de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2018 1 commentaire

Benoît Grenier, historien
Point de vue
Le Soleil

En réaction à la chronique «Le Séminaire, société secrète», de François Bourque, parue le 19 juin

François Bourque évoque la richesse du Séminaire de Québec et ses fameuses terres forestières de la «Seigneurie de Beaupré». Comme historien, mes recherches portent sur les persistances de la propriété seigneuriale au Québec et j’ai eu l’occasion de réfléchir au cas fascinant de la Seigneurie de Beaupré.

Cette seigneurie, l’une des plus anciennes de l’histoire du Québec (érigée dès 1636), est entrée dans le giron du Séminaire par une donation de l’évêque François de Laval qui avait personnellement acquis ces terres entre 1662 et 1668. Contrairement à d’autres seigneuries appartenant aux ecclésiastiques, elle ne fut pas concédée par le roi. La précision est importante. Mais il y a surtout lieu de constater que F. Bourque omet de contextualiser l’historique en vertu duquel le Séminaire, comme tous les autres propriétaires seigneuriaux en place au moment de l’abolition de ce régime, a été maintenu dans ses droits de propriété.

Les 1600 km carrés de terres forestières sont effectivement un héritage direct du processus d’abolition, une propriété privée qui doit sa légitimité (en ce début de 21e siècle) au législateur qui, en 1854, a laissé la pleine jouissance aux seigneurs de toutes les terres alors non concédées. Certes, ce fut peut-être le plus grand cadeau jamais consenti au privé par l’État canadien (c’est sous le régime de l’Union qu’on a aboli le régime seigneurial), mais ni le Séminaire, ni l’Église catholique en général, n’a alors obtenu plus que les autres seigneurs en place en 1854. À cette époque, l’abolition se réalise dans un contexte très soucieux des droits de propriété privée; on est bien loin de la Révolution française qui mit fin à la féodalité en France.

M. Bourque aurait pu mentionner au passage (mais il l’ignore probablement, comme la majorité des Québécois) que ce processus d’abolition a créé des rentes constituées en remplacement des rentes seigneuriales, lesquelles ne seront complètement éteintes qu’en 1970. D’ailleurs, j’ai montré dans un article que l’Église représente un bien petit joueur en termes de propriété seigneuriale au moment de l’abolition. Mais, surtout, ce processus a maintenu la propriété privée des terres non concédées. Dans certaines seigneuries, comme à Beaupré, cela représentait de vastes étendues foncières dans des zones peu propices à l’agriculture où aucun censitaire n’avait été établi. Ailleurs, c’est parfois la totalité de la seigneurie qui devient un domaine privé.

L’exemple le plus étonnant est sans doute celui de l’île d’Anticosti. Cette île, grande comme la Corse, devint alors la pleine propriété des derniers seigneurs qui la vendront au chocolatier parisien Henri Menier, lequel agira comme un véritable seigneur en y établissant ses fameux chevreuils. C’est la famille Menier qui vendra à son tour cette île privée (pour ne pas dire cette seigneurie) à une compagnie forestière qui l’exploitera jusqu’à ce que, comble de l’ironie, le gouvernement du Québec doive la racheter, en 1972, pour en faire la réserve naturelle qu’on connaît aujourd’hui.

Plusieurs autres cas seraient à documenter (Minganie, Lac Témiscouata, seigneuries du pourtour de la Gaspésie…). Force est de constater que l’abolition du régime seigneurial a laissé une empreinte plus importante que ce que laissent croire nos manuels scolaires. Cette abolition a été, il faut le reconnaître, très favorable aux seigneurs en place, mais combien d’entreprises ou d’individus ont tiré des profits de ces terres privatisées en 1854, sans redonner quoi que ce soit à quiconque, la question reste à éclaircir.

Ces précisions historiques, qui sembleront peut-être un peu pointues, sont essentielles pour éviter de tomber dans la voie facile et trop souvent empruntée des critiques envers des institutions religieuses qui, sans être sans reproches, ont contribué à façonner la société québécoise dont nous sommes héritiers. Comme historien, il ne m’appartient pas de me prononcer sur l’usage que l’institution peut faire de ses ressources, mais force est de constater que le Séminaire de Québec préserve depuis 350 ans l’héritage de François de Laval. Combien de familles ou d’entreprises auraient réussi à conserver sur une telle durée un patrimoine de cette ampleur?

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La réponse du Séminaire de Québec à la chronique de François Bourque

Voir aussi : Histoire.

Ces 27 municipalités formaient la Ville de Québec en 1960

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2018 Commentaires fermés sur Ces 27 municipalités formaient la Ville de Québec en 1960

Jean-François Caron, historien
Société historique de Québec

Journal de Québec

Le 1er janvier 2002, une nouvelle ville de Québec voyait le jour à la suite d’une grande fusion imposée par le gouvernement provincial.

Quatre ans plus tard, à la suite d’un référendum, les citoyens des villes de L’Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures décidaient de se reconstituer en municipalités autonomes. Comment sont donc apparues toutes ces municipalités autour de la ville-mère de Québec qui les a englobées?

Pour vous donner une idée, voici les 27 municipalités qui, en 1960, formaient l’actuel territoire de la Ville de Québec :

Beauport
Beauport-Ouest
Bélair
Charlesbourg
Charlesbourg-Est
Charlesbourg-Ouest
Château-d’eau
Courville
Giffard
Lac-Saint-Charles
Les Saules
Loretteville
Montmorency
Neufchâtel
Notre-Dame-des-Laurentides
Orsainville
Petite-Rivière
Québec
Québec-Ouest
Saint-Émile
Saint-Félix-du-Cap-Rouge
Saint-Michel-Archange
Sainte-Foy
Sainte-Thérèse-de-Lisieux
Sillery
Val-Saint-Michel
Villeneuve

(…)

C’est avec l’Acte constitutionnel de 1791 qu’on fixe les premières limites de la ville de Québec. Au sud, à l’est et au nord, on retrouve des limites naturelles, soit le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint-Charles. Pour ce qui est de la limite ouest, on trace une ligne droite à partir de l’Hôpital Général, en bordure de la rivière. Cette ligne suit l’axe de la rue Saint-Ours (aujourd’hui le boulevard Langelier) jusqu’à la haute-ville où elle passe en diagonal entre les actuelles avenues De Salaberry et Cartier, puis traverse les plaines jusqu’au fleuve. Au-delà de cette ligne, on était dans ce qu’on appelait alors la banlieue.

(…)

En périphérie, sous le Régime français, on avait distribué des seigneuries qui vont donner naissance à des villages. Ils deviendront la banlieue, au sens où on l’entend aujourd’hui. Ainsi apparaîtront les villages de Beauport, Charlesbourg, Sillery et Sainte-Foy qui seront tous incorporés en 1855. Le même phénomène se produira autour de ces bourgs et plusieurs villages satellites apparaîtront à leur tour, comme par exemple Giffard, Courville ou Loretteville.

(…)

Les fusions avec Québec débuteront en 1889 avec Saint-Sauveur et se poursuivront en 1908 avec Saint-Malo, en 1909 avec Limoilou et en 1913 avec Montcalm. Entre 1970 et 1973, ce sont Duberger, Les Saules, Neufchâtel et Charlesbourg-Ouest qui se joignent à la capitale. Enfin, en 1976 seront créées les grandes villes de Beauport et Charlesbourg qui engloberont les petites municipalités limitrophes. Aujourd’hui, exception faite des villes de Saint-Augustin-de-Desmaures et de L’Ancienne-Lorette, il existe deux municipalités qui ont échappé à la grande fusion de 2002, soit Notre-Dame-des-Anges, qui englobe le territoire de l’Hôpital-Général de Québec, et Wendake, la réserve Huronne-Wendat.

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Généalogie de la Ville

Illustration chronologique des fusions

Voir aussi : Histoire, Québec La cité.

Québec veut s’attaquer à la gentrification

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juin 2018 1 commentaire

Louis Gagné
Radio-Canada (Québec)

Régis Labeaume veut contrer les effets néfastes associés à la gentrification en misant notamment sur le logement social.

Le maire de Québec affirme que la revitalisation de certains secteurs a entraîné un phénomène d’embourgeoisement qui tend à repousser les populations moins favorisées vers les quartiers situés en périphérie.

Il a cité en exemple le quartier Saint-Roch, au centre-ville. L’arrivée de plusieurs entreprises œuvrant dans les nouvelles technologiques a créé un engouement pour ce secteur autrefois en déclin.

« Dans les villes technologiques ou celles qui ont réussi à transformer leur économie, où les techies sont, où les nouveaux riches sont, ç’a crée de la gentrification. Il y a des [gens] qui se déplacent à Duberger, aux Saules [où] les populations sont beaucoup plus pauvres qu’elles l’étaient », a déclaré le maire vendredi.

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Vision sur l’habitation: des groupes communautaires mitigés Henri Ouellette-Vézina, Le Soleil. Une extrait: Trop souvent, selon elle, les intentions du municipal ne se convertissent pas en résultats politiques. «Quand c’est le temps de mettre une pression sur les paliers supérieurs pour que leurs programmes soient mieux financés et pour obtenir plus d’unités [de logements sociaux], on l’entend pas beaucoup le maire Labeaume», illustre-t-elle.

Voir aussi : Logement locatif ou social, Québec La cité.

La petite histoire d’une grande promenade

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juin 2018 8 commentaires

François Bourque
Le Soleil

Lorsque je l’ai convié à cet entretien, Pierre Boucher, ex-directeur général de la Commission de la capitale nationale, s’est mis à fouiller dans sa mémoire et ses vieux agendas.

Il savait que c’était quelque part en 1997, mais n’a pas retrouvé la date précise. Il se souvient cependant de «l’étincelle» : aller côté fleuve, depuis les ponts de Québec et Pierre-Laporte jusqu’au pont de l’île d’Orléans, à l’Est.

«En toute modestie, c’est né dans ma tête à trois heures du matin d’une nuit d’insomnie», raconte M. Boucher.

Cette version romantique de ce qu’il décrit comme le point de départ du projet de la promenade Samuel-De Champlain est cependant contestée.

(…)

Mme Delisle, le ministre et député local Gil Rémillard et le ministre des Transports Marc-Yvan Côté y avaient dévoilé un projet qui frappait par son ambition… et par l’irréalisme de son budget: 6,5 millions $ pour transformer l’autoroute Champlain en boulevard urbain, dégager un accès au fleuve, refaire le quai Frontenac au pied de la côte de Sillery et de là, faire courir une piste cyclable et un lien piéton jusqu’au pont de Québec.

(…)

Les poids lourds du gouvernement du PQ (dont Paul Bégin et André Boisclair) donnent le feu vert à un projet alors évalué à environ 225 millions $. L’annonce se fait le 26 juin 2002 en présence du premier ministre Bernard Landry.

***

L’élection provinciale d’avril 2003 viendra changer la donne.

Le Parti libéral prend le pouvoir, Sam Hamad devient le ministre de la Capitale et le «projet du PQ» est écarté, rapporte M.Boucher, qui remettra alors sa démission.

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Le génie du lieu François Bourque, Le Soleil. Un extrait:  Les travaux de la promenade n’étaient pas terminés. L’urbaniste Réal Lestage était ce soir-là à calibrer avec l’ingénieur le brouillard du Quai des brumes.
Il se souvient avoir vu un couple s’approcher et déplier une nappe sur le monolithe de pierre. Sortir deux bouteilles de vin pour un souper aux chandelles. Il s’est tourné vers l’ingénieur: « On a réussi »

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Projet - Promenade Samuel de Champlain.

Les propriétés de luxe au Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 juin 2018 2 commentaires

Solutions JLR

(…) Le marché du luxe est un peu moins cher dans les RMR de Gatineau, de Québec et de Sherbrooke. Dans celles-ci, le prix minimum pour acquérir une résidence parmi les 3 % plus chères se situait à 538410 $ pour Gatineau, à 552 500 $ pour Québec et 566 360 $ pour Sherbrooke. Pour les 1 % les plus dispendieuses, ce montant grimpait à 687705 $ pour Gatineau, à 842500 $ pour Québec et à 850600 $ pour Sherbrooke. (…) À Montréal, ou même, dans une moindre mesure, à Québec, les propriétés plus chères sont généralement situées près de centre-ville dans des secteurs où la construction de nouvelles résidences unifamiliales est pratiquement impossible. Ainsi, la demande augmente alors que l’offre reste constante ce qui fait progresser les prix rapidement.

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Voir aussi : Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Une œuvre murale aux tiges entrelacées à la place Richard-Garneau

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juin 2018 21 commentaires

Québec, le 20 juin 2018 – La Ville de Québec a inauguré aujourd’hui l’œuvre d’art public située à la place Richard-Garneau. Intitulée Liaisons, la création de l’artiste Jacques Samson est une œuvre murale composée de plusieurs tiges, inspirées par le mouvement et la croissance.

Par ses liens entrelacés, l’oeuvre évoque les nombreuses rencontres qui forgent le destin de chacun d’entre nous, a mentionné Mme Alicia Despins, membre du comité exécutif responsable de la culture, de la technoculture et des grands événements. En créant différentes liaisons, nos vies peuvent se transformer. Et c’est justement ce que nous voulons pour la place Richard-Garneau : un lieu de rencontre, de partage, de discussions. L’œuvre de Jacques Samson est donc tout à fait appropriée. »

Les tiges d’acier créent une ombre qui change selon l’heure du jour. Le soir, la sculpture est éclairée par une lampe DEL située au bout de l’arche. La délicate structure invite à la contemplation, créant ainsi un moment d’arrêt dans l’effervescence du quartier animé.

L’œuvre d’art a été financée par la Ville de Québec au coût de 42 000 $. Elle est installée sur le mur de l’immeuble situé au 1015, avenue Cartier. La Ville remercie le propriétaire, la Société immobilière Dupont, pour sa collaboration.

Place Richard-Garneau : les pierres blanches remplacées par du mobilier urbain (Radio-Canada) Un extrait: « Aménagée au coût de 150 000 $ par la Ville de Québec, la place Richard-Garneau a été inaugurée l’été dernier.«

Des pierres de 50 000$ remisées près d’un garage municipal dans le quartier Maizerets Radio-Canada

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Art urbain.

Concept du projet Le Phare: présentation publique du projet (la suite)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2018 26 commentaires

https://youtu.be/u8rbLcP_x08

300 personnes se sont déplacées ce soir à la salle Dina-Bélanger du Collège Jésus Marie afin d’assister à la présentation du projet « Le Phare » par le Groupe Dallaire et ce, malgré une très belle température estivale.

Le président Michel Dallaire a débuté la soirée pour ensuite laisser la place à l’architecte Rosanne Dubé, de la firme internationale Gensler qui a 46 bureaux dans 13 pays. Ces architectes ont de l’expérience dans les édifices en hauteur et elle a exposé les divers concepts de cette future construction. Elle fut suivie par Jean-Nil Proulx, directeur des projets majeurs au sein du Groupe Dallaire. Steve Barakatt, artiste, a terminé la présentation en exposant le projet de la salle de spectacle à 360 degrés ! Un autre artiste (Florent Cousineau) de Québec qui a le mandat de l’art dans la place publique annoncée n’est pas intervenu.

Quel est ce projet ? Ce sont 4 tours (65-51-30-17 étages) dont la plus grande abritera un observatoire-restaurant, des condos (230), des appartements (270), un hôtel (150 chambres) et des bureaux. En somme, pour reprendre les mots de Michel Dallaire, « 4 petits projets un par-dessus l’autre ». Une résidence pour personnes âgées occupera une des tours.

6124 emplois seront créés durant la construction et 1850 résidents y seront lorsque le tout sera construit, sans oublier que 3000 emplois seront créés sur le site.

Selon les études exécutées, les vents ne sont pas un problème sauf pour la place publique au centre des 4 édifices, et la solution aurait été trouvée. Enfin, la salle de spectacle a 360 degrés servira aussi de milieu de diffusion à l’international.

A la période de questions qui a suivi la présentation, une douzaine de personnes se sont présentées au micro, dont deux futurs voisins et propriétaires de bungalows. Ces derniers n’apprécient pas le projet, mais mes voisins de salle étaient d’avis contraire, eux qui ont une résidence tout juste à côté. A une question du public, Michel Dallaire a précisé que la première tour de 65 étages serait d’abord construite sur une période de 4 ans et qu’après, ce serait la tour résidentielle pour aînés. Les deux autres, dont l’une pour des bureaux, attendraient les conditions du marché. Quant aux autres interventions, on peut croire que les opposants les mieux pourvus en arguments attendront leur tour lors de la consultation publique prévue en automne.

Les informations habituelles pour le transport en commun et le tramway se sont ajoutées. Toutefois, quant à la circulation, le Groupe Dallaire préfère s’en remettre aux informations qui seront données par la Ville lors de la consultation publique qui aurait lieu en septembre 2018.

En somme, une soirée tranquille.

Rappelons qu’une autre présentation est prévue mercredi soir. Ne pas oublier qu’elle commence à 19:00 contrairement à ce soir. Et pour les gens prévoyant prendre l’autobus, vérifiez bien l’horaire … de retour !

Un article dans le journal Le Soleil de Jean-Michel Genois-Gagnon

Des questions sur le projet Le Soleil, Ian Bussières

Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec.

Clinique Synase – état des travaux (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2018 Commentaires fermés sur Clinique Synase – état des travaux (2)

Le bâtiment de la nouvelle clinique Synase est sur le point d’être achevé. Ce secteur offrira beaucoup d’options en matière de santé avec la construction du nouveau bâtiment hospitalier de l’autre côté de Henri-Bourassa.

En haut à gauche, l’arrière de la bâtisse. À droite le devant sur la 18e rue. Finalement en bas, le côté de l’édifice donnant sur la rue du Mont-Thabor.

Clinique Synase – état des travaux

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Commercial.