Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Consultation publique sur la largeur minimale de lot

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 février 2019 2 commentaires

Une révision du zonage pour plusieurs zones où l’on retrouve des immeubles de 3 logements ou moins a été entreprise dans plusieurs zones de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge.

La principale modification apportée dans toutes les zones concernées est l’ajout d’une largeur minimale de lot.

D’autres modifications apportées dans certaines zones concernent la typologie des bâtiments (isolé, jumelé, en rangé), le logement supplémentaire associé à un logement, les normes d’implantation, la hauteur et les dispositions relatives à la gestion des droits acquis.

Les citoyens des zones visées par ces modifications sont invités à participer à la consultation publique tenue par leur conseil de quartier :

Conseil de quartier de Sillery
Mardi 12 février, 19 h
Centre communautaire Noël-Brulart
1229, avenue du Chanoine-Morel

Pour connaître les modifications proposées pour les 26 zones situées dans ce quartier : Les informations

Conseil de quartier de Saint-Louis
Mercredi 13 février, 19 h
Centre sportif de Sainte-Foy, porte B (salle 115)
930 avenue Rolland Beaudin

Pour connaître les modifications proposées pour les 10 zones situées dans ce quartier : Les informations

Conseil de quartier de la Cité-Universitaire
Mercredi 20 février, 19 h
Centre de loisirs Saint-Thomas d’Aquin
895, avenue Myrand

Pour connaître les modifications proposées pour les 5 zones situées dans ce quartier : Les informations

* Merci à un fidèle lecteur

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Message d'intérêt public.


2 commentaires

  1. Maxime

    13 février 2019 à 12 h 47

    Je suis allé à la consultation publique hier soir. Je faisais partie des 8 vaillantes personnes à s’être présentées. Résident du quartier Sillery et bien au fait du discours du Maire Labaume sur les bienfaits de la densification urbaine (et des problèmes inhérents à l’étalement urbain), je voulais comprendre davantage les impacts du nouveau règlement. En effet, en lisant celui-ci sur l’heure du dîner et en analysant la carte du territoire touché, j’avais rapidement compris que la modification ne visait pas à contrôler la densification et à mieux l’encadrer mais tout simplement à l’éradiquer. Mais je voulais l’entendre de la bouche des représentants de la ville. Ingénieur et homme de chiffre, j’ai donc posé une seule question pour me permettre de mesurer l’impact du nouveau règlement:

    « En %, quelle est actuellement la proportion des terrains qui sont « lotissables » (subdivisibles) sur le territoire de Sillery et quelle sera cette proportion si le nouveau règlement est adopté en avril prochain selon les modalités que vous nous avez présenté hier soir ? »

    Si on me demande mon opinion sur un changement majeur dans mon quartier lors d’une consultation publique, c’est la moindre des choses qu’on me présente les tenants et aboutissants du dossier n’est-ce pas ? La réponse que j’ai eue ? « Écoutez Monsieur, j’ai pas les chiffres mais je peux vous dire que y’a encore de la place pour le lotissement. Vous n’avez qu’à acheter 2 terrains contigus pour en faire 3 ». Ben oui !!! C’est sûr que financièrement c’est réaliste et que ce genre d’occasion se présente souvent !!! « Y’a plein de promoteurs qui le font! » qu’elle ajoute (*merci de me donner encore des chiffres pour contextualiser en passant*). Ben justement, chu pas promoteur. Je suis un père de 2 enfants et bientôt 3 avec un salaire correct mais pas extravagant qui aime penser que Sillery ne restera pas uniquement le quartier des spécialistes et des millionnaires de ce monde. Je comprends que les quartiers centraux ne seront jamais à la portée de tous. C’est la loi de l’offre et de la demande. Mais de préserver des terrains de 10 000 et 12 000 pieds au centre de la ville pour « conserver les caractéristiques bâties » ne relève pas du gros bon sens et est surtout aux antipodes du discours de nos élus. C’est un argument de m****. Si on avait voulu conserver les caractéristiques bâties au début du 20ième siècle, Sillery serait un champ, une forêt et un ruisseau. La réalité ? La ville a courber l’échine face à un groupuscule de protestataires…

    Maxime

    P.S. Pour les haters, je suis pour une densification intelligente et raisonnable.

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