Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le Complexe H: Architectes, architecture et histoire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mai 2012 3 commentaires

Alexandra Perron
Le Soleil

(Québec) Rendre à César ce qui revient à César. Pas toujours simple quand les gens se multiplient autour d’un projet. Idéateurs, concepteurs, réalisateurs, collaborateurs, associés, techniciens, stagiaires… Même une chatte y perdrait ses petits (…) En architecture, en ingénierie, en arts comme ailleurs, la question de la paternité est souvent délicate. Les erreurs ne sont pas rares dans les crédits photo et les crédits des bâtiments fournis au cahier Maison. Même scénario pour d’autres publications, avons-nous eu vent.

Pourquoi je vous parle de tout cela? Il y a deux semaines, je vous faisais le récit de ma rencontre avec l’ancien architecte André Tessier, qui a travaillé à la fin des années 60 au projet du «bunker». Je m’attendais à une pluie de courriels de votre part décriant l’édifice J, qui forme avec son voisin le H, le mal-aimé «calorifère» de la colline parlementaire. J’ai eu droit à autre chose

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Patrimoine et lieux historiques.


3 commentaires

  1. Léonce Naud

    6 mai 2012 à 14 h 57

    Je crois avoir déjà lu quelque part que le Bunker représente en fait un « château médiéval stylisé », complet avec pont-levis (cf. l’entrée du côté de la Grande-Allée, auparavant bordée d’un fossé), machicoulis en surplomb, fenêtres suggérant autant de meurtrières, etc, auquel la Citadelle britannique toute proche aurait servi d’inspiration première.

    Nous aurions été, au sein de cet Empire « sur lequel le soleil ne se couchait jamais », les seuls indigènes qui auraient ainsi érigé l’édifice administratif de leur chef coutumier en s’inspirant de la citadelle de l’armée coloniale qui, depuis ses hauteurs, est chargée de nous maintenir dans une obséquieuse servilité.

    Chose certaine, seul un organisme invertébré éprouve le besoin de se doter d’une carapace d’une telle épaisseur.

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    • laéR

      7 mai 2012 à 11 h 37

      Si les concepteurs encore en vie eux-même ne parle pas de cette histoire de Château médiéval stylisé, pourquoi serait-ce le cas.

      En parcourant les articles sur ce sujet, on comprend seulement que le but était de représenter un « Modèles de façade, robustesse, descente en escalier respectent une échelle qui rappelle les vieilles rues de Québec. »

      Mais bon, leur mémoire leur fait peut-être défaut.

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    • Pier Luc

      9 mai 2012 à 15 h 02

      Je pense que ça c’est l’interprétation du publique. Le style international est avant tout un style fonctionnel. On fait les choses en fonction de l’usage, pas pour décorer. Construire une forteresse stylisée sans besoins militaires ne vas pas bien avec ce style.

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