Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

Le St.Moritz: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mars 2019 Commentaires fermés sur Le St.Moritz: état des travaux

Le site internet du projet. Le RC va accueillir aussi une succursale de la Banque Nationale qui va quitter son emplacement actuel en face des Jardins Mérici.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Le Manège militaire Voltigeurs de Québec: un excellent article sur la renaissance de cet immeuble

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2019 Commentaires fermés sur Le Manège militaire Voltigeurs de Québec: un excellent article sur la renaissance de cet immeuble

Chroniques d’architecture

Dix ans après l’incendie qui l’a détruit en avril 2008, le Manège militaire Voltigeurs de Québec a été réhabilité par un consortium d’architectes – A49 / DFS / STGM -, lequel a établit un dialogue entre architecture patrimoniale et contemporaine. La restauration de ce joyau historique de 12 000 m² a été achevée en mai 2018, pour un coût de104M$ CA. Communiqué.

Services publics et Approvisionnement Canada, maîtres d’ouvrage, a mandaté l’équipe d’architectes pour concevoir et exécuter des travaux de reconstruction favorisant la protection du patrimoine et le respect de l’intégrité architecturale et des esquisses élaborées en 1885 par Eugène-Étienne Taché (1836-1912). Le mandat était également d’ouvrir l’édifice patrimonial, maison du Régiment des Voltigeurs de Québec de l’Armée canadienne, à la population de la Ville de Québec et ses visiteurs.

Amorcé en 2011, le projet de reconstruction du Manège militaire inclut quatre principales interventions : la restauration de l’aile est datant de 1913-14 qui abrite des bureaux pour les Voltigeurs de Québec, l’ajout d’un pont menant au Parc des Champs-de-Bataille et d’une nouvelle aile à l’ouest comprenant des bureaux du gouvernement fédéral, la reconstruction de la salle d’exercice convertie en une salle multifonctionnelle, la construction d’un nouveau foyer au sud de l’immeuble pour supporter les fonctions de cette nouvelle salle ainsi que la création d’un hall commémoratif pour les Voltigeurs.

Ces interventions ont nécessité à la fois des travaux de restauration majeure des murs de maçonnerie extérieurs et intérieurs, des plâtres, des portes et fenêtres en bois, la construction d’une nouvelle toiture avec couverture de cuivre et l’agrandissement complexe du bâtiment existant.

Situé à proximité de l’Arrondissement historique du Vieux-Québec, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, le Manège militaire Voltigeurs de Québec ouvre sur les plaines d’Abraham, théâtre de l’affrontement des empires français et britannique qui changea le sort de l’Amérique en 1759.

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* Les magnifiques photos sont d’un collaborateur de Québec Urbain, Stéphane Groleau, photographe d’architecture

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Deux immeubles bientôt démolis dans Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2019 Commentaires fermés sur Deux immeubles bientôt démolis dans Limoilou

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Ville de Québec a autorisé la destruction de deux immeubles de logements sociaux de Limoilou, plantés dans le secteur de l’église Saint-Charles.

Le premier, sis au 600, 5e Rue, compte cinq appartements et neuf chambres en location. L’autre est dans la rue parallèle vers le sud, au 692, rue J.-E. Cauchon, et abrite cinq logis. Valeur totale au rôle d’évaluation municipal : plus de 1,1 million $.

Pourquoi donc les démolir? Pour reconstruire! Pousseront sur les ruines une vingtaine de petits appartements financés par l’État et la Ville dont les locataires pourraient recevoir des subventions en fonction de leurs revenus.

L’organisme Action-Habitation est mandaté pour gérer le chantier. Au bout du fil, Armand St-Laurent, coordonnateur.

«On était mieux de les démolir, puis de refaire d’autre chose comme du monde plutôt que d’essayer de sauver ces bâtiments», dit-il. «Ça dépassait l’entendement les investissements qu’il fallait peut-être faire pour être capable de faire ces projets-là.»

«Si ces bâtiments n’avaient pas été pour mettre à terre, la Ville n’aurait jamais accepté de nous permettre de les démolir», ajoute-t-il. «À Québec, tu ne peux pas mettre des bâtiments à terre n’importe quand n’importe comment, surtout pas dans des secteurs comme ça.»

S’élèveront donc deux immeubles totalisant une vingtaine de logis de petite envergure. Pourquoi de petits apparts, rien pour les familles? «La demande est beaucoup pour les personnes seules présentement», explique Armand St-Laurent. «La majeure partie, c’est des personnes seules.»

La liste d’attente de l’Office municipal d’habitation serait donc un reflet de l’époque. Des personnes seules.

Sur la 5e Rue pousseront trois studios et neuf logis de trois pièces et demie. Du côté du 692, J.-E.-Cauchon seront aménagés deux studios et six appartements de trois pièces et demie.

Quand? «On s’attend, idéalement, de commencer ça en 2019 en espérant d’être capable de finir en 2020», jauge Armand St-Laurent.

Vous avez un intérêt pour un des logements? Le «propriétaire» des bâtiments est Un toit en réserve, «une corporation sans but lucratif qui fait du développement de logements communautaires».

Puisqu’on navigue ici dans l’univers du logement social, il y a des critères à l’entrée. «À Québec, présentement, aussitôt que tu veux avoir un logement subventionné, il faut que tu ailles t’inscrire à l’Office municipal d’habitation», explique M. St-Laurent. «Que tu veuilles aller rester dans une coop, dans un OBNL, il faut que tu ailles donner ton nom à l’Office.»

Action-Habitation, basé sur la 4e Avenue, peut vous accompagner : 418 648-1278.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Chemin Sainte-Foy: des villas sauvées, avec 6 ou 7 étages de condos à l’arrière

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 février 2019 Commentaires fermés sur Chemin Sainte-Foy: des villas sauvées, avec 6 ou 7 étages de condos à l’arrière

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Les deux grandes maisons bourgeoises du XIXe siècle plantées sur le chemin Sainte-Foy, coin avenue de l’Alverne dans Montcalm, seront sauvées et restaurées, promettent les propriétaires. Ils veulent même enlever l’asphalte qui les étouffe pour faire pousser des jardins… S’ils peuvent ériger quelque 90 copropriétés sur 6 ou 7 étages en arrière-cour.

L’architecte Pierre Martin, son frère Louis et leurs associés entendent ainsi rentabiliser l’entreprise. Et développer les vastes lots surtout couverts de stationnements. Un projet sommairement évalué entre 20 et 25 millions $.

Après plusieurs années à cogiter, à faire des plans, ils sont prêts : «Notre rêve, c’est de commencer cet automne», indique Pierre Martin, attablé avec Le Soleil. Les acheteurs pourraient ainsi emménager au printemps 2021.

Il reste cependant des étapes avant que les pelleteuses s’activent. À commencer par vendre le concept à la Ville et aux citoyens. Car il devra y avoir des consultations publiques, une dérogation au zonage étant nécessaire pour passer des 4 étages permis, aux 6, voire 7 étages souhaités.

Aussi, mercredi soir, Pierre Martin s’est mouillé en présentant pour une première fois le projet qu’il espère réaliser au conseil de quartier Montcalm. Une soirée d’échanges avec la population pour prendre le pouls, expliquer.

Un peu plus tôt dans la journée, il avait pris le temps de nous présenter ses plans. Sur le chemin Sainte-Foy, donc, les villas seraient conservées, mais transformées. La maison Petry-Amyot (ancien complexe funéraire Lépine-Cloutier) abritera une salle de réception, une salle d’entraînement et deux logements sur deux étages. La voisine, la maison Moutaine-Kirouac, abritera 4 copropriétés aussi sur deux étages. Le cœur des deux habitations serait occupé par de grands halls ouvrant sur des couloirs menant à l’immeuble de l’arrière-cour.

«On recycle les immeubles, on les rénove, on les restaure», s’enthousiasme Pierre Martin. Même s’ils ne sont pas officiellement classés «patrimonial» par l’État, leur valeur historique est importante pour la Ville. Les deux seront donc préservés. Et mis en valeur avec de la verdure, qui recouvrera environ 42 % des lots.

M. Martin plaide toutefois que ces travaux, ainsi que l’espace fait aux plantes, ont un coût qu’il faut rentabiliser. D’où le développement à l’arrière.

«Il y a une chose qu’on demande et c’est de la hauteur.» Sans permission spéciale, les promoteurs pourraient grimper jusqu’à 13 mètres. Ils aimeraient convaincre que la qualité de leur présentation vaut un 18 mètres. Et pourquoi pas un 21 mètres qui permettrait d’aménager quelques «penthouses»?

Il y aura cependant des «unités» pour des budgets diversifiés, assure M. Martin. «Il faut que j’aie des appartements pour toutes les bourses.»

Si son rêve se réalise, le complexe cachera également environ 85 stationnements en sous-sol. L’accès d’abord prévu par la ruelle arrière a été déplacé sur l’avenue de l’Alverne.

Les deux bâtiments historiques et leur grand terrain sont évalués par la Ville de Québec à près de 3,8 millions $.

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Un billet précédent en 2015 pour le même endroit … et un projet de 4 étages

La Maison Petry-Anyot

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

L’école St-Matthew : un témoin de la présence anglo-protestante dans Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 février 2019 Commentaires fermés sur L’école St-Matthew : un témoin de la présence anglo-protestante dans Saint-Jean-Baptiste

Jérôme Ouellet
Historien
Le Bourdon

À l’angle des rues D’Aiguillon et Saint-Augustin se dresse un bâtiment qui, au premier coup d’œil, s’apparente quelque peu à une église par ses formes. S’il a effectivement servi un temps au culte à la fin du XXe siècle, il a d’abord été construit pour instruire les enfants de la communauté anglicane de Saint-Jean-Baptiste. Je vous propose de retracer l’histoire de ce lieu au passé méconnu.

Dans la première moitié du XIXe siècle, les législateurs s’efforcent d’implanter un système scolaire cohérent et durable au Bas-Canada (Québec). Cet embryon de réseau public, qui se structure à Québec autour des commissions scolaires confessionnelles à partir de 1846, côtoie alors un ensemble d’écoles privées. C’est notamment le cas dans la communauté protestante de Québec. Vers 1870, un nouvel établissement privé apparaît à l’angle des rues D’Aiguillon et Saint-Augustin. Il accueille plus d’une institution puisque l’école secondaire St-Peter[1] et l’école du dimanche St-Matthew, qui relève de l’église du même nom, y dispensent leurs cours[2]. La fermeture de l’école St-Peter en 1875 coïncide avec la fondation par la commission scolaire protestante de l’école publique St-Matthew, un établissement primaire pour filles[3].

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Gros projet sur Grande Allée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 février 2019 Commentaires fermés sur Gros projet sur Grande Allée

Jean-François Racine
Journal de Québec
TVA Nouvelles

Le Groupe Mach pourrait investir des dizaines de millions de dollars.

Un projet d’investissement de plusieurs dizaines de millions de dollars est sur la table à dessin dans le secteur de Grande Allée.

Le Groupe Mach est désormais propriétaire de tout un important quadrilatère entre les rues Senezergues et de la Chevrotière.

Cet espace inclut le Pub Ozone ainsi que le stationnement extérieur de la rue Berthelot, à l’arrière. Le bar n’est pas visé par le développement.

Selon TVA Nouvelles, la société envisage de construire un stationnement à étages, de même qu’une zone commerciale avec boutiques, services et aire de restauration. À terme, cette densification devrait réjouir les commerçants voisins, alors qu’une partie de la clientèle migre vers Saint-Roch et Limoilou. Les taxes et le prix des loyers ont souvent fait la manchette au cours de la dernière année.

Du développement

Aucun échéancier n’est encore disponible, mais la société en expansion devra respecter les règles en vigueur dans le secteur, tout comme le plan d’urbanisme.

Le Groupe Mach possède plusieurs édifices sur la Grande Allée, notamment le 560 (2 étages), le 566 (3 étages) et le 580 (6 étages), qui sont situés devant le Maurice Night Club et l’hôtel Le Concorde.
En 2015, la société est devenue un chef de file dans le domaine de l’immobilier à Québec avec l’achat d’édifices pour un peu plus de 100 millions $.

En 2013, Le Groupe Mach avait annoncé la réalisation d’une transaction immobilière en faisant l’acquisition, auprès du Fonds immobilier de solidarité FTQ, de six immeubles de bureaux et d’un immeuble mixte à vocation résidentielle et commerciale. Six des édifices acquis à l’époque par le Groupe Mach sont situés à Québec, le septième à Montréal.

Portefeuille varié

Le Groupe Mach, créé en 1999 par Vincent Chiara, propriétaire unique, détient un portefeuille très varié : immeubles de bureaux, commerciaux, industriels, résidentiels et institutionnels.
Son portefeuille immobilier comprend entre autres l’édifice Sun Life, la Tour CIBC, la tour de la Place Victoria, le site de la Maison Radio-Canada et l’Édifice Telus à Québec.

Ailleurs à Québec, la société détient officiellement l’Édifice 410 Charest (anciennement Mountain Equipment Co-op), ainsi que le stationnement souterrain du côté du jardin Jean-Paul L’Allier et des bâtiments situés au 701, rue Saint-Joseph, et au 750, boulevard Charest Est, le tout pour une valeur de 54,6 M$.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Refaire la place de l’Hôtel-de-Ville pour 10 M$

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 février 2019 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Ville de Québec demande 10 millions $ au nouveau ministre des Finances caquiste afin de réaménager et agrandir la place publique située entre l’hôtel de ville et la basilique-cathédrale.

En préparation pour le dépôt de son premier budget, le député Éric Girard reçoit les listes de souhaits de nombre d’entreprises, groupes de pression et organisations publiques. Et la mairie de la capitale n’a pas manqué sa chance de mousser ses projets prioritaires : le réseau structurant de transports de 3 milliards $; une future zone d’innovation dans Beauport-Maizerets-d’Estimauville pour remplacer les secteurs industriels; le financement récurrent du Fonds des grands événements de 5 millions $ par année.

S’ajoute la place de l’Hôtel-de-Ville qui serait transformée en «Espace de la Capitale-Nationale» si les subsides gouvernementaux percolent jusque dans les coffres de la mairie.

C’est quoi au juste? Disons-le d’emblée, la proposition est embryonnaire. «Les coûts ont été estimés à partir de projets similaires réalisés», explique d’ailleurs Audrey Perreault, conseillère en communications. «Cependant, cette évaluation devra être révisée en fonction de plans plus précis. Si le financement est octroyé, la Ville pourra aller de l’avant avec un concept plus précis et une démarche de consultation publique auprès de ses partenaires, des commerçants et des citoyens.»

N’empêche, les grandes lignes ont été dessinées pour séduire le ministre Girard. Et un argumentaire développé dans l’espoir qu’il autorise le transfert des fonds. «À proximité de cette place, plus de 16 millions $ ont été investis pour moderniser le secteur», rappelle la Ville. «Il ne reste que cet îlot central devant l’hôtel de ville qui n’a pas été retouché.»

(…)

Il est intéressant de souligner que l’animation de ce carrefour remonte loin dans l’histoire de la capitale. «Dès le Régime français, la place est occupée par le marché de la Haute-Ville. Jusqu’en 1875, les cultivateurs de la région viennent y offrir leurs produits. L’endroit est désigné Grande Place, Grande Place de la Haute-Ville et Place du Marché», raconte l’Office du tourisme dans son site Web. «À partir de 1900, la Place du Marché devient la Place de l’Hôtel-de-Ville après la construction de l’hôtel de ville. L’espace est aussi appelé Place Notre-Dame et Place de la basilique jusqu’au milieu du 20e siècle.»

Le lieu est classé au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. On y trouve notamment le monument du Elzéar-Alexandre Taschereau; en 1886, il est devenu le premier Canadien élevé au rang de cardinal catholique.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Un édifice «phare» dans Saint-Roch: Le Pied-à-terre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 février 2019 18 commentaires

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

La construction d’un édifice «phare» de 10 étages, qui changera radicalement l’entrée ouest du quartier Saint-Roch, pourrait débuter d’ici fin de l’année, espère le promoteur GM Développement.

Initialement surnommé «Le Cobalt», l’édifice sera finalement baptisé «Le Pied-à-terre», a appris Le Journal, et n’aura qu’une seule vocation, celle de condo-hôtel. L’immeuble au design singulier sera érigé sur le terrain en pointe d’une ancienne station-service au carrefour des boulevards Charest et Langelier puis de la rue Saint-Vallier Est. Il comptera 105 unités sur dix étages, avec un stationnement souterrain de trois étages.

Même si le mot «commerce» apparaît toujours au rez-de-chaussée sur les esquisses, il n’y en aura pas, nous a-t-on confirmé. Les promoteurs comptent finalement utiliser cet espace pour aménager des salles qui pourront accueillir des évènements corporatifs.

«Le projet a évolué avec le temps. C’est un condo-hôtel à 100 % maintenant. Il n’y a rien en lien avec du Airbnb. La réception va être organisée, les équipes de ménage vont être sur place. Pour le voisinage, c’est purement un hôtel qui s’en va là. Il faut vraiment le présenter comme le nouveau super-hôtel à l’entrée de Saint-Roch», a fait savoir Luc Guillot, associé chez Mallette, qui a été mandaté par GM Développement afin de monter le plan d’affaires.

(…)

Quant au permis de construction de la Ville de Québec, M. Guillot s’est dit confiant, en entrevue, de l’obtenir prochainement. Il ne reste selon lui que des «détails» à régler. Les plans présentés à la Ville respectent le zonage et la hauteur maximale prévue dans le secteur.

«On s’est assurés que l’intégration du bâtiment soit la plus harmonieuse possible avec son environnement immédiat. À l’entrée du centre-ville de Québec, ça prenait un bâtiment phare.»

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Un billet précédent ainsi que ce billet de 2015

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Saint-Roch : deux boulevards au lieu de l’autoroute Laurentienne?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 février 2019 4 commentaires

Louise Boisvert
Radio-Canada

La Ville de Québec va procéder à la fin du mois à une consultation sur la requalification du pôle Wilfrid Hamel-Laurentienne. Des étudiants de l’Université Laval, qui se sont penchés sur la nouvelle vocation du secteur, proposent entre autres de démanteler l’autoroute pour aménager deux boulevards urbains.

L’idée, qui a été présentée à la Ville, a quelque chose de très inattendu.

Les étudiants de l’École d’architecture de l’Université Laval ont imaginé deux boulevards pour remplacer l’autoroute Laurentienne entre les rues de la Croix-Rouge et Soumande.

Il s’agit en fait du prolongement de la rue Dorchester et de la Couronne qui traversent déjà le quartier St-Roch.

« L’idée, ce n’est pas de faire table rase, c’est de composer avec ce que l’on a », explique leur professeur, l’architecte et designer urbain Érick Rivard.

« On garde le même nombre de voies pour les automobilistes », précise le professeur. L’espace ainsi créé entre les deux boulevards permettrait de réhabiliter la rivière Saint-Michel, un affluent de la rivière Saint-Charles, canalisé depuis la construction de l’autoroute Laurentienne.

En démantelant l’infrastructure de béton, la Ville pourrait ainsi récupérer toute une bande de terrains inutilisés.

Les étudiants ont imaginé leur plan d’aménagement en tenant compte des prévisions de la Ville de Québec qui a établi que 28 500 ménages viendront s’ajouter d’ici 20 ans.

Le secteur permettrait la construction de 4600 unités de logement, des maisons de ville, de la copropriété, des duplex et des logements sociaux.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Transport.