Crédit photo et illustration: Le Diamant
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.
Jean-Marie Lebel (historien)
Revue Prestige
C’est souvent par hasard, en se baladant dans les rues du Vieux-Québec, que les citoyens ou les touristes font la dé couverte de la rue Sous-le-Cap. Et cette rue ne manque pas de les surprendre ou de les étonner. La Nouvelle-France semble ne pas avoir pu s’échapper de cette étroite rue que surplombent des passerelles. Il n’y a pas d’autres rues comme celle-là à Québec.
AU PIED DU CAP DU SAULT-AU-MATELOT
De sombres passages permettent d’atteindre la rue Sous-le-Cap. Entre deux vieilles maisons de la rue Saint-Paul, on peut emprunter le passage de la Demi-Lune. Entre deux édifices de la rue du Sault-au-Matelot, l’escalier du passage du Chien mène à la rue Sous-le-Cap.
Tout en faisant une courbe, la rue Sous-le-Cap longe le pied de l’impressionnante falaise que les gens de la Nouvelle-France avaient pris coutume d’appeler le « cap du Sault-au-Matelot ». Les remparts de la rue des Remparts, édifiés au début du XlXe siècle par les autorités militaires britanniques, dominent la falaise. Il y avait au XVlle siècle une petite chute d’eau dans la falaise, ce que l’on appelait un « sault ». La légende veut qu’un jour, un matelot, ou un chien appelé Matelot, tomba au bas de la falaise, ce qui serait à l’origine du nom du Sault-au-Matelot. L’érudit toponymiste Jean Poirier se demandait en 2000 si le fameux matelot n’était pas Guillaume Couillard (1591-1663) qui vécut au haut de la falaise. Dans l’un de ses écrits, Champlain évoqua le fait que Couillard avait déjà été matelot.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Stéphanie Martin
Journal de Québec
Le conseiller du Vieux-Québec veut que la Ville se donne le pouvoir de forcer Hydro-Québec à enfouir ses fils électriques dans le quartier Saint-Jean-Baptiste.
Jean Rousseau a déposé un avis de proposition qui sera discuté à la prochaine séance du conseil municipal. Il demande que la Ville se dote d’une Commission des services électriques. Cette commission serait chargée de la promotion de l’enfouissement des fils sur son territoire. Elle aurait le pouvoir d’exiger qu’Hydro enfouisse ses réseaux et retire ses poteaux, ainsi que de demander le partage des frais entre les divers utilisateurs d’infrastructures publiques souterraines comme la Ville, Hydro ou les compagnies de téléphone.
M. Rousseau souhaite qu’elle concentre d’abord ses efforts sur les quartiers centraux, en particulier le Faubourg, où l’enchevêtrement de fils et les poteaux plantés au milieu des trottoirs causent plusieurs problèmes. Il y a dans Saint-Jean-Baptiste 10 km de fils à enfouir.
«On a retardé des travaux d’aménagement des rues parce qu’on ne savait pas trop si on allait enfouir ou non. On a un problème de ce côté. On est conscients que ce sont des coûts importants, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain.» M. Rousseau estime que le travail peut être fait d’ici 15 à 20 ans.
Le conseiller s’est allié avec l’avocat François Marchand, qui a par ailleurs été son adversaire politique lors de la campagne électorale, mais qui a choisi de l’aider dans sa démarche, qu’il qualifie d’«idée extraordinaire».
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Anne-Sophie Desprez, administratrice élue et secrétaire du conseil de quartier de Montcalm à Québec. Elle est également responsable des communications pour l’organisme Action patrimoine.
Magazine Continuité
Les conseils de quartier jouent un rôle important au cœur de la vie démocratique de Québec et dans les décisions qui concernent l’aménagement de l’espace urbain. Dans le contexte de la refonte de la politique de participation citoyenne de la Ville, Anne-Sophie Desprez, administratrice élue du conseil de quartier de Montcalm, se demande quelle place sera réservée à ces instances dans l’avenir.
Pour la Ville de Québec, comme pour bien d’autres municipalités, la participation publique est à un carrefour. Par l’adoption, en juillet 2018, du Règlement sur la participation publique en matière d’aménagement et d’urbanisme, le gouvernement a autorisé les municipalités du Québec à abolir les référendums citoyens à condition qu’elles se dotent d’une politique de participation publique. Si un référendum représente un pouvoir de pression sans égal pour les citoyens, une politique de participation, pourvu qu’elle ne soit pas juste une occasion de transmettre de l’information, leur permet de se prononcer régulièrement sur les questions qui touchent leur ville. Dans bien des municipalités à travers le monde, les politiques de consultation et de participation fleurissent. Elles permettent aux citoyens de donner leur avis au moyen de plateformes diverses telles que des sondages en ligne, des ateliers de conception de projets, des séances de consultation ou encore des cafés de conversation.
Sous la forme qu’ils prennent à Québec, les conseils de quartier sont des instances qui n’existent pas ailleurs dans la province, même pas à Montréal. Composés de membres élus et fonctionnant à la manière d’un conseil d’administration, ils offrent un lieu d’échange et de collaboration pour les résidents, les commerçants et les travailleurs. Ils ont aussi pour rôle de représenter ces personnes auprès des élus municipaux. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle conseils ces groupes reconnus par la Ville. Lorsqu’il les a créés avec son équipe en 1989, Jean-Paul L’Allier, ancien ministre et maire de Québec de l’époque, voulait qu’ils soient des instances politiques. Ainsi, dans une conférence, en 2014, il avait affirmé à propos de cette démarche : « On s’est dit : on va faire des conseils de quartier à Québec, mais on va les faire sans responsabilités administratives et avec des responsabilités politiques. Les gens qui s’impliquaient voulaient s’occuper de leur espace urbain […]. » Dans le contexte du réaménagement et de la revitalisation de Saint-Roch et face à la spéculation immobilière qui visait le quartier, l’objectif était d’aller chercher l’appui et les idées de la population pour faire émerger d’autres projets.
Selon les données de la Ville de Québec, il y avait deux conseils de quartier en 1993, soit avant la fusion de Québec avec les municipalités environnantes ; on en compte aujourd’hui 27 (sur 35 quartiers), qui donnent une voix à ceux qui n’en ont pas toujours. Cette organisation crée sans conteste un lien privilégié entre la population, les membres du conseil municipal et les fonctionnaires. En assemblée, bon nombre de sujets passent sur la table : les grandes orientations et politiques de la Ville, la qualité et l’accessibilité des services municipaux, les initiatives citoyennes, la mobilité, la gestion des déchets, mais surtout l’aménagement du territoire. Qu’il s’agisse des routes, des trottoirs, des projets immobiliers, de la sauvegarde des édifices ou de la mise en valeur du patrimoine, toutes ces questions sont de l’ordre de l’aménagement et font appel à la vision qu’ont les citoyens de leur quartier. Les avis énoncés par les conseils de quartier peuvent concerner les changements de zonage, notamment pour les projets immobiliers. Ils peuvent aussi porter sur des modifications aux règlements d’urbanisme pour l’adoption, par exemple, d’un programme particulier d’urbanisme (PPU) ou d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) dans une zone déterminée.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Initiatives citoyennes, Nouvel urbanisme.
Ce matin, à l’émission Bouchard en parle au FM93, il y a eu une entrevue avec les nouveaux propriétaires québécois de ce centre d’achats. L’histoire est fascinante.
Voici l’intégralité de cette rencontre qui nous révèle aussi les intentions de ces hommes d’affaires.
Des consultations sur l’avenir de Fleur de Lys Pierre-Paul Biron (Journal de Québec)
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Jean Laroche
Journal de Québec
Les deuxièmes fortifications de Québec, datant de 1693, ont été retrouvées dans un état de conservation remarquable, ce qui constitue une découverte archéologique majeure qui sera annoncée en grande pompe, mardi matin.
C’est la construction de condos derrière la chapelle de la rue Sainte-Ursule qui a mené à cette trouvaille qui a replongé les archéologues aux premières années de la ville.
Cette fortification, appelée l’enceinte de Boisberthelot de Beaucours, était en fait le 2e ouvrage défensif construit dans la Vieille Capitale.
Le premier avait été aménagé trois ans plus tôt, en 1690, pour défendre la cité contre les Anglais.
Un billet avec photos sur le projet de construction de condos à cet endroit
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Bonjour Gérald,
Petit scoop pour toi.
Au coin nord-ouest de la rue St-Thomas et côte de la Canotterie : le Globe 1847 prend naissance.
20 appartements de touriste en location.
Raymond
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Tourisme.
Québec, le 5 novembre 2018 – La Ville de Québec annonce un changement concernant le site du marché saisonnier du Vieux-Port qui devait être aménagé à la place de Paris. En raison de contraintes environnementales et patrimoniales, le futur marché saisonnier sera maintenu à l’emplacement actuel du marché du Vieux‑Port, voisin du bassin Louise, sous une nouvelle structure. La place de Paris, dont les travaux de réfection étaient attendus depuis plusieurs années, sera réaménagée en place publique attrayante.
« Le maintien du marché saisonnier du Vieux-Port à l’endroit actuel offrira un espace sans contraintes aux citoyens du secteur déjà habitués et aux touristes, afin qu’ils puissent s’approvisionner en produits d’ici, a mentionné le maire de Québec, M. Régis Labeaume. La démolition de l’édifice actuel qui était en fin de vie utile et l’installation d’une nouvelle structure permettra à la Ville d’offrir un environnement adapté et de réduire les dépenses annuelles d’entretien du site. »
« La réfection de la place de Paris qui était attendue depuis plusieurs années est devenue incontournable depuis l’inauguration de la place des Canotiers. Son caractère névralgique, au carrefour de lieux historiques d’importance, exigeait un souci de réaménagement en harmonie avec le patrimoine, a mentionné la vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire, Mme Marie-Josée Savard. La place sera un lieu de convergence pour les citoyens où ils pourront s’installer et s’imprégner de l’histoire du site et participer à divers événements et activités. »
Réaménagement de la place de Paris en harmonie avec le patrimoine
Située à l’angle des rues Dalhousie et du Marché-Finlay, la place de Paris est un endroit stratégique. Elle relie trois grands sites d’intérêt : la place Royale, la batterie Royale ainsi que la place des Canotiers. Avec sa réfection, la Ville veut redonner ses lettres de noblesse à cet espace urbain important. L’objectif est de créer un lieu rassembleur qui répondra aux besoins des résidants et des visiteurs. La place de Paris permettra la tenue de divers événements et activités. Du mobilier urbain amovible (tables et chaises) s’ajoutera sur la place. De plus, l’interprétation historique du site sera présente avec divers éléments d’information.
Les analyses de planification du réaménagement ont démontré que sa localisation en zone inondable, où les épisodes de grandes marées sont très fréquents, et le patrimoine bâti voisin, ne permettaient pas une implantation sécuritaire et harmonieuse d’un marché saisonnier à cet endroit.
Le projet de réaménagement de la place de Paris est estimé à 3,8 M$ et est rendu possible grâce au soutien financier du ministère de la Culture et des Communications dans le cadre de l’Entente de développement culturel intervenue avec la Ville de Québec.
Nouvel aménagement pour le marché saisonnier du Vieux-Port
Le bâtiment actuel du marché du Vieux-Port étant en fin de vie utile, il sera démoli pour faire place à une structure amovible qui sera érigée dans la partie centrale du site. Cette antenne du Grand Marché dans le secteur touristique du Vieux-Port permettra de combler les besoins locaux et touristiques.
Le marché sera exploité sur une base saisonnière (mai à octobre) et on y trouvera des produits prisés par les touristes (produits de l’érable, alcools du Québec par exemple), ainsi que des produits d’usage courant comme les fruits et les légumes.
Les produits proviendront du Grand Marché à ExpoCité et seront vendus au marché saisonnier. Cette façon de faire permettra d’offrir une plus grande gamme de produits dans le but de répondre aux besoins de toutes les clientèles. Elle constituera aussi une vitrine de l’offre du Grand Marché, tout en proposant des produits frais et transformés destinés aux résidants et aux touristes.
Illustrations du nouveau Marché du Vieux-Port et de la nouvelle Place de Paris
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.
Québec, le 5 novembre 2018
Afin de laisser un souvenir concret du 125e anniversaire du Fairmont Le Château Frontenac, l’ex-directeur général, Robert Mercure, a proposé à MAtv Québec d’ouvrir les portes du célèbre hôtel et d’y réaliser une série documentaire historique comme il ne s’en était jamais fait. « C’est réellement 410 ans d’histoire qui se sont déroulés à l’endroit où se trouve le Château Frontenac, souligne M. Mercure, et cette histoire, méconnue et éparpillée, qui a façonné le Québec et le Canada, se devait d’être assemblée et racontée. Le 125e était une occasion unique de le faire. »
MAtv Québec a donc réuni une formidable équipe pour réaliser la plus importante série télé produite dans son histoire. C’est le journaliste Pascal Evans qui a mené la recherche et la rédaction et c’est une véritable enquête dans 5 pays, auprès de 3 gouvernements et dans de nombreuses archives privées et publiques, qui l’a occupé pendant presque une année. « Je voulais écrire une histoire inédite, précise-t-il, aller au-delà des préjugés entourant le Château Frontenac. C’est un vrai château dont l’empreinte sur notre histoire, y compris politique, est plus importante qu’on ne l’a dit jusqu’ici. » Pascal Evans a donc compilé tous les éléments de cette recherche, rencontré quelque 22 contributeurs, spécialistes d’histoire et d’architecture, et mis en forme la série qu’il nous raconte et que nous présente MAtv.
C’est le gestionnaire à la production et programmation de MAtv, Carl Rousseau, qui a coordonné le travail de l’équipe de production dont le réalisateur de MAtv, Mario Demers, avec la précieuse collaboration des gens du Château. La musique, originale, a été composée par Olivier Auriol, de Québec, très connu pour ses compositions en publicité, cinéma et télévision. La série de six épisodes de 30 minutes est d’une facture élaborée, moderne et d’une grande intensité.
« Merci à Robert Mercure d’avoir donné l’occasion à MAtv de produire Iconique Château Frontenac, cette superbe série documentaire historique qui permet aux gens d’ici de se réapproprier le Château, » conclut la gestionnaire principale de MAtv Québec et région Est, Micheline Vien, tout en soulignant que la série sera présentée à compter du dimanche 11 novembre à 21 h 30, en première diffusion provinciale à la télévision et rediffusée à quelques reprises dans les jours suivants. Les 5 autres épisodes seront présentés selon les mêmes horaires durant les semaines suivantes. Chaque épisode sera disponible sur le site matv.ca après sa première diffusion.
(…)
ÉPISODE 1 : Naissance d’une icône
On visite les différents styles architecturaux dont Bruce Price s’est inspiré pour la construction du Château. Il en résulte une synthèse originale, personnelle et contemporaine qui va donner son style au Château.
ÉPISODE 2 : De l’inauguration à l’émancipation
Le Château s’agrandit et on y construit successivement plusieurs nouvelles ailes. Le miracle de ces constructions a été l’intégration absolue de l’architecture d’origine de l’architecte Bruce Price.
ÉPISODE 3 : L’icône disparaît de l’horizon de Québec
Dans les années 1960-1970, le paysage urbain de la ville de Québec est en profonde mutation. Le Château Frontenac n’est plus le cœur de l’attention des gens de Québec. La ville évolue et la concurrence apparaît.
ÉPISODE 4 : Papilles et palais au Château Frontenac
Le Château Frontenac est un haut lieu de la gastronomie. Les chefs qui se succèdent forment un creuset cosmopolite qui va contribuer à faire de la signature du Château une expérience et une ouverture sur le monde.
ÉPISODE 5 : La Maison-Blanche canadienne
En 1943, le Château Frontenac est réquisitionné. Les forces alliées sont invitées au Château. Les tractations politiques côtoient les moments de convivialité qui viennent assouplir les pourparlers.
ÉPISODE 6 : Un géant dans la nuit
Le 31 décembre 1999, le Château Frontenac se met au diapason de tous les grands monuments du monde qui, la nuit venue, s’illuminent. Mais comment le Château Frontenac va-t-il continuer à se développer et s’agrandir ?
DIFFUSION : un nouvel épisode tous les dimanches soir à 21 h 30 en première diffusion provinciale à la télévision, suivie de plusieurs autres durant la semaine – accessible gratuitement sur le site MAtv Québec pendant une semaine suivant la première diffusion.
* Pour les gens qui ne sont pas abonné.e.s à Videotron, la série sera disponible sur le site internet de MAtv à raison d’une émission par semaine durant les 6 semaines de diffusion.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.