Note: j’ai pris les deux scènes ci-contre dans le secteur de l’intersection de l’autoroute Robert-Bourassa et de la rue Léon-Harmel.
Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil, 22 juin 2008.
À Québec, le tague est arrivé avec une bonne décennie de retard. Mais dans les quartiers centraux, les «graffeurs» reprennent le temps perdu. Faute de temps — et parfois de talent, diront les mauvaises langues —, leur message se limite souvent à une siÂgnature à peine esquissée.
Pour ses auteurs, le graffiti est d’abord un jeu. Jeu de piste. Jeu de mystère. Jeux de chat et de la souris avec les autorités. (…)
En 2006, un étudiant à la maîÂtrise de géographie de l’Université Laval, Laxandre Ollive, a interrogé des dizaines de graffeurs de Québec. Ses conclusions? Loin d’être issue des milieux défavoriÂsés, la grande majorité proÂvient des classes moyennes. Âgés de 14 à 30 ans, les graffeurs sont souvent étuÂdiants au cégep ou à l’université. «Parmi les motivations des graffiteurs, figurent le besoin de passer un message, de faire leur marque, ou tout simplement d’être reconnus — au sens propre et figuré — par d’autres grafÂfiteurs», peut-on lire dans une entrevue accordée au journal Le Fil des événements. (…)
En 2007, la Ville de QuéÂbec a dépensé 27 000 $ pour effacer des centaiÂnes de graffitis sur les bâtiments municipaux et le mobiÂlier public. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Quand “graffitis� riment avec “vandalisme�: non pas un, mais deux autres exemples patents!.