« Redorer l’image des graffiteurs » *soupir* Aura-t-on besoin d’un traducteur pour « dialoguer » avec eux?
Source: Cinthia St-Hilaire, Le Soleil, 14 août 2008.
Le cinéma Cartier changera d’allure, samedi. Une trentaine de graffiteurs sortiront leur peinture en aérosol pour y réaliser une fresque.
Reuben Peter-Finley a eu l’idée de peindre le mur du cinéma donnant sur le boulevard René-Lévesque. «Je passe devant tous les jours, explique-t-il. La conseillère du secteur, Anne Guérette, avait signifié pendant sa campagne électorale qu’elle voulait rendre le coin plus esthétique. J’ai donc présenté le projet à la Ville.»
Reuben a approché la Maison Dauphine, qui vient en aide aux jeunes de la rue, pour dénicher le financement nécessaire au projet. «L’organisme a été le premier à embarquer, relate-t-il. J’ai été embauché comme chargé de projet.» (…)
Par cette initiative, Reuben Peter-Finley souhaite redorer l’image des graffiteurs souvent qualifiés de vandales. «Je veux donner la chance aux artistes de décloisonner cet art, mentionne-t-il. Cette journée est une occasion de créer un dialogue entre les graffiteurs et les citoyens.» (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Quand le graffiti se fait art et Scènes urbaines: le “tag�, ou l’art d’enlaidir ce que l’on cherche à embellir! (2)?.