Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil (17 mai 2015)
Puisque le développement immobilier des terres patrimoniales de Sillery semble inévitable, aussi bien profiter des espaces non construits pour y installer des jardins communautaires, plaide un groupe de citoyens.
L’historienne et passionnée de jardinage Nicole Dorion-Poussart en est convaincue : le site patrimonial de Sillery est idéal pour créer un «parc nourricier» qui permettrait à la population de profiter des lieux avec vue sur le fleuve.
«C’est le plus bel endroit à Québec pour faire de l’agriculture urbaine en toute quiétude. Le site est magnifique et il pourrait ainsi rester ouvert à tout le monde», soutient Mme Dorion-Poussart en entrevue au Soleil.
Contrairement à certains groupes qui s’opposent à tout développement immobilier sur les terres des communautés religieuses, le Comité citoyen pour l’agriculture urbaine de Sillery dont elle fait partie estime qu’il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur. L’idée de jardins communautaires, dit-elle, serait une «formule gagnant-gagnant». «Tout le terrain restant, il faut qu’on s’en occupe.»
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Programme particulier d’urbanisme pour Sillery