Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement »

Un cycliste au volant

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 février 2009 Commentaires fermés sur Un cycliste au volant

Une source d’inspiration pour Québec?

Source: Nathalie Collard, La Presse (éditorial), 2 février 2009.

La nomination de Michel Labrecque, fondateur de Vélo Québec, à la tête du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM) est une excellente nouvelle. M. Labrecque est un véritable utilisateur des transports en commun, qui a réfléchi et conçu une vision précise de ce que devrait être ce service dans une ville comme Montréal. Son arrivée est prometteuse.

Le contexte dans lequel il arrive est, lui aussi, plutôt encourageant. La situation de la STM est plus enviable qu’elle ne l’était il y a cinq ans. La fréquentation est en hausse et la Ville de Montréal semble déterminée à faire de son plan de transport un dossier prioritaire.

Cela dit, il y a encore beaucoup de choses à améliorer. (…)

La suite. Aussi, ce billet: Bixi: le vélo emblème de la ville de Montréal.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Vélo.

Protection des boisés urbains: le règlement d’urbanisme perd des feuilles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2009 2 commentaires

Québec n'a toujours pas de politique de l'arbre comme à Montréal. Les arrondissements ont encore la possibilité d'autoriser l'abattage d'arbres en cours arrière et latérales sans permis. Photothèque Le Soleil, Jocelyn Bernier

Source: Le Soleil (Québec), 31 janvier 2009.

Le règlement d’harmonisation sur l’urbanisme de Québec propose de nouvelles mesures pour protéger les boisés urbains. Mais il n’en fait pas assez pour les soustraire à l’appétit des promoteurs, surtout dans les nouveaux développements, estime le professeur Jean Bousquet, en entrevue au Soleil. Tellement qu’au lieu de freiner l’étalement urbain comme prévu, il le favorise.

Un plan d’urbanisme, c’est un peu comme un code civil qui régit la vie d’une communauté. En harmonisant les règlements d’urbanisme des villes fusionnées pour former le grand Québec, règlement (R.V.Q. 1400) qui est soumis à la consultation publique en ce moment, la Ville est en train de manquer une occasion unique de resserrer les règles pour créer «un développement durable et moderne», estime M. Bousquet, professeur de foresterie à l’Université Laval. Plusieurs citoyens présents aux séances abondaient dans le même sens. (…)

Québec n’a toujours pas de politique de l’arbre comme à Montréal. «Les élus manquent de repères.» Pourtant, pas besoin de chercher bien loin. «Cap-Rouge est un exemple type d’aménagement où on a gardé le paysage forestier.»

Malgré tout, les arrondissements ont encore la possibilité d’autoriser l’abattage d’arbres en cours arrière et latérales sans permis, à l’opposé de toutes les représentations faites depuis 2007 par les citoyens et même par des élus municipaux. «La moitié des arbres ne sont pas protégés.» Seuls les arrondissements de La Cité, de Limoilou et Laurentien exigent un permis. Par contre, tous les arrondissements en exigent un pour couper un arbre situé à l’avant d’une résidence. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Val-Bélair: “Protégez les boisés qui sont en voie de destruction massive et qui ont un certain intérêt”.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Parc, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs.

Eau contaminée à Shannon: Appel aux anciens résidents

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2009 14 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 30 janvier 2009.

Un appel est lancé aux personnes qui ont résidé à Shannon dans les 30 dernières années pour qu’elles se joignent au recours collectif intenté par un regroupement de citoyens.

L’avocat des résidents, Charles Veilleux, estime que de nombreuses autres personnes ayant résidé à Shannon ont pu avoir développé des maladies en raison de la contamination de l’eau potable par le trichloréthylène (TCE). Les citoyens attribuent à cette contamination une vague de cancers qui frappe plusieurs résidents de la municipalité.

Après avoir visionné le reportage de l’émission Enquête jeudi soir, les citoyens sont plus que jamais convaincus qu’il y a eu négligence de la part du gouvernement canadien. (…)

La qualité de l’eau est bonne à Val-Bélair

La Ville de Québec a par ailleurs voulu faire le point vendredi après-midi sur la qualité de l’eau à Val-Bélair, un secteur limitrophe au territoire contaminé.

À l’instar de la veille, le maire Labeaume a senti le besoin de rassurer la population. « En aucun moment, ceux et celles qui habitent ce secteur-là, avec les résultats qu’on a aujourd’hui, ne doivent être inquiétés. S’il advenait que nous découvrions dans ces puits quelconque polluant ou TCE, ils le sauraient tout d’abord, nous les en informerions, et nous passerions à l’action », a déclaré le maire. (…)

La suite.

Voir aussi : Arrondissement Laurentien, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Construction de l’usine de compostage: la Ville retarde sa décision

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 janvier 2009 15 commentaires

Autre volet de la « crise du recyclage » à Québec, et bien sûr, les « écolos » en seront les uniques boucs émissaires pour certains de leurs détracteurs, mettons… *soupir*

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 30 janvier 2009.

Le fruit n’est pas encore mûr à Québec pour implanter le projet de collecte des restes de table. La Ville retarde sa décision sur la construction de l’usine de compostage de 35 millions $ et prolonge les projets pilotes de cueillette des résidus organiques dans les cinq arrondissements, a appris Le Soleil.

«Il y a encore des choses à analyser pour partir sur la bonne voie», a expliqué François Moisan, porte-parole de la Ville. L’administration municipale a refusé de transmettre au Soleil les résultats des projets menés auprès de 3800 ménages de Québec, dans certains cas depuis plus d’un an. «Nous sommes en réflexion sur la façon de recueillir les matières.» Mais les résultats «sont bons».

En fait, Québec demandera sous peu aux participants un geste supplémentaire, soit l’achat de sacs de plastique biodégradables. «On va analyser l’impact sur le taux de participation», explique M. Moisan. (…)

Pendant que Québec tergiverse avec la cueillette des restes de table, les huit sites de compostage communautaire débordent. Celui du parc Richelieu est tellement plein qu’il a dû fermer ses bacs pour l’hiver.

«J’ai jamais vu ça!» s’exclame Véronique Laflamme, organisatrice communautaire du comité populaire Saint-Jean-Baptiste, dans l’arrondissement de La Cité. Ce qui signifie que plus de personnes ont continué à recueillir leurs matières compostables pendant l’hiver que précédemment, mais aussi que la centaine de personnes qui participent au projet devront attendre le dégel pour continuer. (…)

Ces sites représentent aussi une forme de sensibilisation, estime Mathieu Boyd, agent de liaison du groupe Éco-Quartier. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Collecte des résidus alimentaires à Québec et Crise du recyclage: Québec devra délier les cordons de sa bourse.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

L’assiette ou l’auto?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 janvier 2009 32 commentaires

C'est le temps des récoltes sur les terres de Germain Chabot, président de ProEthanol, un regroupement d'agriculteurs qui acheminent leur maïs de deuxième catégorie à l'usine de Greenfield, à Varennes. Photo: Martin Chamberland, La Presse

Source: Agnès Gruda, La Presse, 12 janvier 2009.

(Innisfail, Alberta) Alors que des pays européens ralentissent leur virage vers les biocarburants, le Canada s’apprête à accueillir une méga usine qui transformera du blé et du canola en éthanol et en diesel. La raison de cet investissement? Une nouvelle politique fédérale qui fixe des taux obligatoires «d’or vert» dans l’essence. Pourtant, de nombreuses voix affirment qu’en détournant des céréales de leur vocation alimentaire, on contribue à affamer la planète. (…)

Coup sur coup, trois autres rapports ont ensuite posé le même diagnostic. Selon l’Institut CD Howe, l’aide à l’industrie du bioéthanol ne se justifie ni du point de vue environnemental, ni du point de vue économique, alors que les biocarburants expliquent entre le quart et le tiers de la flambée des prix alimentaires. Un chercheur de la Banque mondiale est allé encore plus loin, en attribuant 75% de l’inflation alimentaire aux agrocarburants. (…)

Pour ou contre les agrocarburants? Ça dépend, répond Olivier De Schutter, nouveau rapporteur spécial des Nations unies sur l’alimentation. Selon lui, la question ne peut être traitée en noir et blanc. Il faut des nuances. Ainsi, constate-t-il, en produisant de l’éthanol à partir de la canne à sucre, le Brésil n’a pas fait baisser ses stocks de sucre… et n’a donc pas eu de gros impact sur le prix de cette denrée. En revanche, en envoyant 30% de leur maïs dans les distilleries, les États-Unis ont créé une forte onde de choc sur les marchés. Bref, selon lui, le bioéthanol n’est pas condamnable en soi, tout est dans la manière. S’il peut aider des pays pauvres à s’affranchir de la dépendance au pétrole étranger, tant mieux. Mais s’il s’agit de subventionner de grandes entreprises occidentales pour qu’elles s’accaparent tout ce marché, c’est «inadmissible», selon M. De Schutter qui rêve d’un «code de conduite» international sur les carburants d’origine agricole. (…)

La suite. Toujours sur le vaste thème de notre dépendance exponentielle envers les énergies fossiles et son impact sur l’environnement de la planète, ces autres articles: Un monde sans pétrole et Obama: le peut-il vraiment?. Aussi, entre autres billets: Pierre Langlois, auteur de Rouler sans pétrole: pour la sauvegarde de la planète.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Beautés et p’tites misères de l’hiver québécois, saison 2008-2009 (13)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 janvier 2009 1 commentaire

Jean Cazes, 17 janvier 2009, 9h30.

Parc Cartier-Brébeuf. Brume de froid et parhélie ce matin. Vue en direction SE sur le centre-ville. Aéroport de Québec, 9h00: cristaux de glace, -29C, vent ENE 8 km/h.

Quatrième et dernière journée d’une vague de froid mémorable… et deuxième nuit avec un minimum de -34°C!

À lire notamment: – 44°C… rien de moins! et La demande d’électricité explose. À consulter, entre autres billets: Scènes urbaines: beautés… 2008-2009 (12).

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement, Météo, Scènes urbaines.

Beautés et p’tites misères de l’hiver québécois, saison 2008-2009 (12)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 janvier 2009 12 commentaires

Jean Cazes, 16 janvier 2009, 9h25.

4e Avenue, 9h25. Aéroport de Québec, 9h00: cristaux de glace, -30C, vent ONO 4 km/h.

-34C à 4h cette nuit, probablement la nuit la plus froide depuis 1981. À la base militaire de Valcartier, dans une vallée, -42C!

À l’aéroport de Québec, le minimum absolu enregistré est de -36,1 C, enregistré le 2 février 1962.

À lire notamment: Vague de froid: ça se poursuit. Aussi, ce débat entre amateurs et spécialistes sur le site Météoalerte: Et si le réchauffement planétaire était une arnaque?. À consulter, entre autres billets: Scènes urbaines: beautés… 2008-2009 (11).

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement, Météo, Scènes urbaines.

La crise financière et la simplicité volontaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2009 21 commentaires

Source: Louis Chauvin, Président du Réseau québécois pour la simplicité volontaire et Pascal Grenier, Président du Groupe de simplicité volontaire de Québec, Le Devoir (Opinion), 8 janvier 2009.

(…) Par le passé, l’économie misait sur l’illusion d’un monde aux ressources illimitées et d’une capacité d’absorber tous les déchets que pouvait produire l’humanité. Nous avons donc développé un système basé sur la croissance continue et l’obsolescence planifiée, le tout supporté et encouragé par l’industrie de la publicité et du marketing qui s’acharne, par tous les moyens possibles, à nous convaincre que nous serons plus heureux en consommant toujours davantage.

Or cette idéologie de surconsommation est la base de la dégénérescence environnementale. Ceci, ni le milieu des affaires, ni les gouvernements, ni les groupes environnementaux ne l’ont reconnu explicitement. (…)

Traditionnellement, les gouvernements tentent de stimuler la consommation en période de récession. Si on fait de même cette fois, ne va-t-on pas nourrir la cause de cette crise? (…)

La vie simple au quotidien

Les simplicitaires peuvent offrir des modèles autres que celui de la surconsommation qui règne sur nos sociétés et aussi aider beaucoup de gens en période de récession, car ceux-ci font depuis longtemps l’expérience de la vie simple au quotidien. Voici quelques exemples :

– Vivre selon ses besoins plutôt que selon ses moyens;
Avoir un logement et une auto (si nécessaire) dimensionnés selon ses vrais besoins;
– Augmenter la longévité des objets en les réparant;
– Apprêter ses aliments soi-même et réduire sa consommation de viande;
– Troquer, louer, emprunter ou acheter usagé;
Se rapprocher de son lieu de travail pour réduire les déplacements;
Adopter des modes de transport écologiques;
– Favoriser la mise en commun: cuisines collectives, garderies, bibliothèques, piscines et joujouthèques publiques, etc.
– Etc. (mille et une autre solutions).
(…)

La suite. Aussi, entre autres (et multiples!) billets: Se donner bonne conscience.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Parc technologique: vers des bâtiments plus verts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 janvier 2009 1 commentaire

Le pavillon Kruger de l'Université Laval est un bon exemple d'écobâtiment qui pourrait voir le jour dans le Parc technologique du Québec métropolitain au cours des prochaines années. Photothèque Le Soleil

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 10 janvier 2009.

Les entreprises de haute technologie qui s’implanteront dans la région de Québec seront fortement incitées à construire vert. Et pour les convaincre que les bénéfices sont nombreux, tant pour les dirigeants que pour les employés, le Parc technologique du Québec métropolitain (PTQM) leur a préparé un guide de vulgarisation, une première au Québec, peut-être même au Canada.

Richard St-Pierre ne fait pas de mystère. La moyenne d’âge des quelque 5000 travailleurs du PTQM est de 30 ans. Fortement sensibilisés à l’environnement, «ils s’attendent à des actions écologiques de notre part», explique le directeur du développement des affaires. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Visite au Parc technologique du Québec métropolitain et LE GROUPE PROMUTUEL EMMÉNAGERA DANS UN BÂTIMENT CERTIFIÉ LEED®.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Environnement.

Trop de déchets

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 janvier 2009 19 commentaires

Source: Robert Fleury, Le Soleil (Éditorial), 5 janvier 2008.

Nous produisons trop de déchets. Malgré le succès du recyclage, les quantités augmentent. Non seulement l’incinérateur de Québec opère-t-il à surcapacité, mais la facture risque d’être salée dans 20 ans : sa reconstruction coûtera de 500 millions $ à 1 milliard $!

S’en débarrasser? Tous le souhaitent, les résidants de Limoilou les premiers, sauf que le volume des déchets continue d’augmenter de 11 000 tonnes par année. À ce rythme, il en faudra deux! (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Crise du recyclage: Québec devra délier les cordons de sa bourse.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.