Ce sujet interpelle bien des lecteurs de Québec Urbain, entre autres ceux qui habitent le secteur, dont moi. Alors s’il-vous-plaît, pour ceux qui se reconnaissent, épargnez-nous de vos commentaires populistes et à n’en plus finir!
Source: Éric Moreault, Le Soleil, 19 novembre 2008.
La Ville de Québec reconnaît que les rejets récents de son incinérateur ont dépassé les normes prescrites par le gouvernement du Québec. Elle s’est évertuée à corriger la situation dès hier pour les émissions de dioxines et de furannes, mais il faudra attendre la fin de 2009 avant que la situation soit respectueuse de la réglementation pour le monoxyde de carbone.
Les dépassements enregistrés en septembre à l’incinérateur de Limoilou, «on ne l’accepte pas. Notre premier souci, c’est la population. Nous n’avons ménagé aucun effort et argent pour améliorer la performance» environnementale de l’incinérateur, souligne Raymond Dion, responsable du dossier au comité exécutif de Québec. (…)
Un peu de la faute des citoyens
Prises isolément, les concentrations des émissions de l’incinérateur n’ont pas d’impact direct sur la santé de la population, tient à rassurer M. Sebez. Dans le cas des dioxines et des furannes, toutefois, celles-ci s’ajoutent dans le secteur à celles générées par le chauffage au bois en période hivernale et de la papetière Stadacona. Encore que la vapeur fournie par l’incinérateur a permis de fermer les chaudières les plus polluantes… Pas simple, disions-nous.
Les citoyens ont leur part de responsabilité avec l’utilisation du bois de chauffage, mais aussi avec leurs déchets. Le recyclage permet d’éviter la combustion des matières les plus polluantes et de diminuer les émanations en proportion.
Sans parler du fait que la principale source de pollution atmosphérique dans le secteur de Limoilou demeure la circulation routière, selon les études du ministère de l’Environnement du Québec.
La suite. À consulter, entre autres billets: Un incinérateur dangereux.