Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement »

Portail Livablestreets.com: l’exemple du Mobilien (Paris)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 novembre 2008 34 commentaires

streetfilms.com.

Ci-contre: capture d’image d’une vidéo exposant une initiative de cohabitation de différents modes de transport urbain dans la capitale française. « Origine du projet : Le PDU. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) définit les principes permettant d’organiser les déplacements de personnes, le transport des marchandises, la circulation, le stationnement. Ses orientations doivent concourir à diminuer le trafic. » Tout sur le Mobilien

Source: Livablestreets.com.

With the majority of the world’s 6.5 billion human beings now living in cities, building healthy, livable and affordable urban environments is critical to the mission of today’s global environmental movement.

The Livable Streets Network is an online community for people working to create sustainable cities through sensible urban planning, design, and transportation policy. We provide free, open source, web-based, resources to citizens working to create a greener economy, address climate change, reduce oil dependence, alleviate traffic congestion, and provide better access to good jobs in healthy communities.

We believe that people make a city great. Yet, so many of the world’s great cities dedicate too much of their precious, limited public space – their streets – to motor vehicles rather than people. We are working to redesign our communities around public transportation and walkable, bikeable streets. We are transforming parking lots into public plazas, busy intersections into town squares, and congested highways into bike paths. We are taking back our cities, one street at a time.

À consulter, entre autres billets: Doit-on en finir avec l’automobile? et Transport collectif: La Ville de Québec étudie le busway.

D’une pierre, deux coups! Merci à Pierre-Luc Auclair pour m’avoir fait découvrir à la fois son blogue (VéloUrbain.qc.ca) et cette autre fort intéressante et très documentée ressource Web.

Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Scènes urbaines, Tramway à Québec, Transport en commun, Vélo.

Scène urbaine: été des Indiens sur la rivière Saint-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2008 5 commentaires

Vue panoramique E-S. Jean Cazes, 6 novembre 2008, 9h37.

Autre jour de brume, autre épisode de smog, mais quelle agréable douceur!

À consulter, entre autres billets: Scène urbaine: semblant d’été des Indiens sur le bassin Louise.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement, Météo, Scènes urbaines.

Doit-on en finir avec l’automobile?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2008 25 commentaires

Photo Patrick Sanfaçon, La Presse. Avant, conduire était perçu comme un plaisir. C'est devenu une contrainte.

Source: Éric Lefrançois, La Presse, 5 novembre 2008.

(…) Est-ce la fin du tout-voiture dans les grandes agglomérations du monde? Pas dans un futur prochain, même si certaines administrations cherchent des méthodes pour accélérer sa chute. Estimant, avec raison, que le morceau de bitume est une denrée rare, donc coûteuse, certaines villes instaurent des péages et vont même parfois jusqu’à moduler cette «taxe» en fonction des heures creuses ou d’affluence. On réduit aussi l’espace sur la chaussée en créant des voies réservées pour les autobus, en élargissant les trottoirs, en traçant des pistes cyclables, selon le principe qu’un tuyau étroit laisse écouler moins d’eau.

L’ère des villes dessinées pour et par l’automobile s’achève. Hier, elle était garante de prospérité, de vitesse, de liberté, d’accomplissement individuel, de bonheur familial. Elle a envahi l’espace public, chassé les tramways, grignoté les trottoirs. Aujourd’hui, la voilà devenue pestiférée, pis, un fardeau synonyme de bouchons, d’accidents, d’étalement urbain, d’égoïsme. Et surtout de pollution, n’en déplaise aux constructeurs, la voiture propre n’existant pas encore. Elle rejette toujours particules, benzène, dioxyde d’azote et gaz à effet de serre.

Va-t-on un jour en finir avec cet affrontement stérile entre le «tout-voiture» et le «sans-voiture» ? La solution n’est pas de l’éradiquer mais d’en faire un complément aux modes de déplacement réellement adaptés comme les vélos, le métro, les bus. Avant, on parlait du métro comme de la deuxième voiture. C’est l’inverse qui doit se passer. La voiture doit être le deuxième métro. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Première décennie de Kyoto – Toujours aussi dépendants de la voiture.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun.

Inauguration du Centre Frédéric Back: l’union de la culture et de l’environnement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 octobre 2008 25 commentaires

Au début des années 1990, j’ai eu le bonheur de côtoyer à deux reprises Frédéric Back dans le cadre notamment d’un vidéo de promotion du projet de mise en valeur de la tourbière Grande Plée Bleue pour lequel j’étais cofondateur et secrétaire. Principale qualité de M. Bach, en mon sens? Sa modestie!

Peu importe ce qu’en pense tous les réactionnaires de ce monde, je persiste à croire qu’il n’y aura jamais assez d' »écolos », de « rêveurs », de « poètes », de passionnés, de philosophes, d’artistes et d’intellectuels pour faire évoluer les mentalités sur notre petite planète et surtout, contrepoids au discours des l’ayatollahs du néo-libéralisme débridé!

Bravo pour ce projet; bravo pour l’oeuvre de Frédéric Bach!

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 30 octobre 2008.

Le Centre culture et environnement Frédéric Back, situé au centre-ville de Québec, fait «rayonner un nouveau regard sur la façon d’agir et de bâtir au Québec». C’est le cinéaste oscarisé et écologiste de la première heure en personne qui le soulignait, hier, lors d’une «journée mémorable».

L’inauguration du Centre était mémorable à plus d’un titre et haute en émotion. Parce que la présence de l’homme de 84 ans se voulait autant une occasion de célébrer la formidable réalisation que représente cette vitrine unique au Québec que le fabuleux destin de M. Back.

Le consensus a été immédiat quand il a fallu baptiser le Centre tellement Frédéric Back symbolise l’union de la culture et de l’environnement. On pouvait compter sur ce sage au rayonnement international pour livrer un discours inspiré et inspirant sur la destruction systématique des milieux naturels dans une quête effrénée de développement. «Il faut cesser la pollution généralisée et la destruction des habitats», a-t-il plaidé.

Cessons de tricher et adoptons une conduite responsable, dit-il, car les moyens existent : ce centre bâti, avec «détermination, courage et innovation», en est la preuve. Il regroupe 32 organismes environnementaux et culturels sous un même toit «végétal» et est un exemple probant d’innovations environnementales. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Québec, Capitale des toits verts.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Environnement, Qualité et milieu de vie.

James Howard Kunstler et la fin du pétrole: Panne sèche

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2008 24 commentaires

Source: Magazine Jobboom, octobre 2008.

Collaborateur du New York Times Magazine en tant que spécialiste des questions environnementales et économiques, James Howard Kunstler a publié un essai choc intitulé La fin du pétrole : Le vrai défi du XXIe siècle.

Dûment documenté, cet ouvrage d’anticipation géopolitique décrit notre monde sans pétrole bon marché. «D’ici à trois ans, prévoyait Kunstler en 2005, nous vivrons les premiers effets d’un grand bouleversement que j’appelle la Longue Catastrophe.» La fin du pétrole entraînerait des guerres, des crises sociales, l’éclatement de l’Empire américain et un appauvrissement important de tout l’Occident. Au mieux, d’ici à quelques décennies, notre mode de vie serait légèrement supérieur à celui de nos ancêtres au XVIIIe siècle. (…)

Notre dépendance actuelle vis-à-vis du pétrole est totale. Notre agriculture, nos transports, nos banlieues, nos vêtements, tous les conforts et luxes de notre temps doivent leur existence aux carburants fossiles bon marché. Nous ne pourrons absolument pas continuer à vivre comme nous le faisons sans ce type d’énergie, c’est impensable. (…)

Q › Quelles solutions proposez-vous?

Il n’y a pas de solutions pour conserver nos modes de vie actuels. Plusieurs réponses intelligentes à nos problèmes existent, mais elles demandent des changements significatifs dans nos comportements.

Pourquoi ne pas commencer par restaurer le système ferroviaire nord-américain? En fonctionnant à l’électricité, par exemple, il coûterait beaucoup moins cher que le système aérien, qui agonise un peu plus chaque jour. Les États-Unis et le Canada sont les deux seules nations modernes du monde à ne pas avoir un système de transport ferroviaire efficace…

Une autre option serait de retourner vivre dans des habitations plus modestes, au cœur de quartiers dynamiques pourvus de services accessibles autrement qu’en voiture. Tout le contraire des mégabanlieues qui poussent partout en Amérique du Nord.

Nous devrions aussi intégrer les paysages agricoles à ces nouveaux aménagements. L’agriculture d’aujourd’hui, totalement dépendante du pétrole, fait face à d’insurmontables difficultés. Nous devrons donc bientôt produire notre nourriture autrement, de manière plus traditionnelle, plus locale, sur des plus petites fermes, près d’où nous vivons. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Normand Mousseau publie « Au bout du pétrole ».

Voir aussi : Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Transport en commun.

Souffrez-vous d’écolassitude?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 octobre 2008 46 commentaires

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 27 octobre 2008.

L’environnement est-il la nou­velle religion, comme le prétendent les chantres du néolibéralisme débridé? Après tout, l’environnement est partout (com­me Dieu à l’époque) : dans le discours médiatique, politi­que et économique. À force de se faire prêcher les 10 commandements des comportements écologi­ques, les citoyens vont-ils souffrir d’écolassitude et tout rejeter dans les ordures? (…)

Dans une chronique publiée dans le Financial Post, Lawrence Solomon prédit justement l’avènement d’un ras-le-bol généralisé face au discours écologique. Son argumentation est souvent démagogique et biaisée, mais il marque un point quand il souligne que les abus de marketing de masse risquent de désabuser les consommateurs. (…)

Achetez, c’est voter, comme le dit si bien le livre de l’humaniste Laure Waridel. De plus en plus de citoyens le réalisent, des compagnies aussi. On ne peut pas en dire autant des politiciens, toujours en retard sur la société civile. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Se donner bonne conscience.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

La voiture freine l’économie, dit un expert

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2008 11 commentaires

Source: Nadia Ross, Le Soleil, 26 octobre 2008.

L’utilisation de l’automobile est un frein pour l’économie de Québec, estime Paul Villeneuve, chercheur associé au Centre de recherche en aménagement et développement de l’Université Laval. Le conférencier était invité au premier des quatre forums du Renouveau municipal, devant une soixantaine de citoyens, hier matin [samedi] à la bibliothèque de Charlesbourg.

Selon le chercheur, l’absence d’industrie automobile dans la région envoie l’argent des gens de Québec vers l’extérieur. Outre les concessionnaires automobiles, aucune entreprise ne bénéficie directement d’une croissance du parc automobile. De 1991 à 2006, il s’est accru de 48 %, passant de 293 232 voitures à 433 209, estime le Renouveau municipal de Québec (RMQ).

Il en va de même pour le pétrole, dit M. Villeneuve. Hormis le cas d’Ultramar, les profits sur les ventes d’essence s’en vont vers des géants étrangers et son coût monte en flèche depuis huit ans. «Un litre d’essence, qui se détaillait en moyenne 71,9 cents le litre en 2000, se vendait cette année 127,1 cents le litre, un bond de 76,8 %», soutient le RMQ dans son document intitulé «Une voie d’avenir pour le transport, note d’information et de sensibilisation».

Un autre coût important se rattache à l’utilisation de la voiture, écrit le RMQ. Les grands axes routiers de Québec vieillissent et devront faire l’objet d’investissements majeurs au cours des prochaines années. Sans compter le fait que Transports Canada a estimé les coûts de la congestion à Québec à 50 millions $ pour 2006. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Benoît Robert: Depuis 15 ans, le créateur de Communauto concilie économie, environnement et valeurs humanistes.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Appel au boycottage du groupe La Capitale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2008 17 commentaires

Je reviendrai en soirée avec des photos fraîches de l’état des travaux de l’immeuble…

Source: Nadia Ross, Le Soleil, 26 octobre 2008.

(…) Depuis plus d’un an, ces citoyens de Sainte-Foy sont dérangés autant par le vacarme de la construction du nouvel immeuble du groupe financier que par l’achalandage de véhicules lourds qui y travaillent. Ce tapage débute tôt le matin et se termine parfois très tard le soir. Le tout à l’encontre du règlement municipal qui stipule que ces types de bruits sont interdits entre 21h et 7h, les jours de semaine.

N’ayant pas trouvé d’appui à l’hôtel de ville lors du dépôt d’une pétition signée par 209 personnes la semaine dernière, Hélène Angers, et son conjoint, Jacques Villeneuve se tournent maintenant vers la compagnie qui mine leur sommeil depuis août 2007.

«Nous les soupçonnons de vouloir acheter tous les bâtiments du boulevard Laurier entre la rue Lavigerie et la route de l’Église. Ce qui nous fait craindre le pire pour l’avenir», lance M. Villeneuve, pour expliquer l’appel au boycottage qu’il lance contre son voisin. «Si on est pour cohabiter, il faudrait qu’ils commencent par nous respecter.» (…)

La suite. À consulter entre autres billets: Travaux de construction aux petites heures du matin : des résidants se tournent vers le maire.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Manger dans les poubelles pour dénoncer la surconsommation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 octobre 2008 4 commentaires

Caroline Bélanger et son complice, Geoffroy Ménard, récupèrent des légumes encore bons pour la consommation. Le Soleil, Patrice Laroche

Petit bémol, ici, sur le titre quelque peu sensationnaliste de l’article. Pour le reste, il y a de quoi réfléchir, en effet, sur notre société de surconsommation. Gaspillage et fuite en avant!

Pendant ce temps à Québec et Montréal, paradoxalement, les banques alimentaires manqueraient de plus en plus de vivres…

Source: Annie Morin, Le Soleil, 23 octobre 2008.

(…) Cueilleurs urbains, glaneurs, gratuivores, déchettariens, dump­ster divers, freegans… Les noms ne manquent pas pour décrire ces grands critiques de la société de consommation, qui fouillent les poubelles à la recherche d’aliments comestibles n’ayant pas trouvé preneurs.

Le mouvement a commencé aux États-Unis, avant de s’étendre en Europe et maintenant au Québec. (…)

La motivation est politique bien plus qu’économique. Se nourrir avec les restes des commerçants devient une façon de protester contre la société de surconsommation. On plonge dans les ordures comme d’autres se promènent à vélo ou s’habillent dans les friperies. Caroline, elle, fait les trois.

Le Marché du Vieux-Port, c’est le centre d’approvisionnement numéro un des glaneurs de Québec pour les produits frais. Mais tous les conteneurs des boulangeries, des fruiteries et des supermarchés sont susceptibles d’être visités. (…)

Geneviève, 26 ans, s’y rend régulièrement : «C’est tellement plus facile!» Elle a fait ses armes à Montréal et en France, où le grand nombre de marchés publics, de fruiteries, de boulangeries et de marchés ethniques est synonyme d’abondance pour les glaneurs.

Des cartes sont d’ailleurs disponibles dans Internet pour indiquer les meilleurs endroits de collecte et les heures auxquelles il vaut mieux se présenter. Des membres de coopératives d’habitation s’y adonnent régulièrement. (…)

La suite et l’article suivant: Un aliment sur deux n’est pas consommé. À consulter enfin, entre autres billets: 2 500 bénévoles en action pour la grande collecte.

Voir aussi : Environnement, Geste de solidarité & communautaires, Marché du Vieux-Port, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.