Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement »

Habiter les quartiers centraux, ou vivre à quelques pas des commodités du quotidien

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 septembre 2008 21 commentaires

Jean Cazes

Ces derniers jours, j’ai joint l’utile à l’agréable en évaluant la distance en minutes à pied (et à un rythme très « mononc' »!) séparant mon domicile de la 17e Rue (localisation et photo panoramique ci-haut) de quelques commerces et services de l’arrondissement Limoilou implantés à l’ouest et au sud de chez moi.

Voici donc dans le désordre les résultats de ma petite étude:

– 2 min d’un gros dépanneur (L’Impact, 4e Avenue)
– 6 min d’un guichet automatique (Caisse populaire Desjardins de Limoilou, succ. Saint-Fidèle, 4e Avenue)
– 9 min d’un supermarché (Intermarché Limoilou, boul. des Capucins)
– 6 min d’un collège (cégep de Limoilou, 8e Avenue)
– 4 min d’une ressource d’aide psychologique (l’AutonHommie, 3e Avenue et artère commerciale principale de Limoilou)
– 5 min d’une quincaillerie (Rona, 3e Avenue)
– 9 min d’une pharmacie (Brunet, 3e Avenue)
– 3 min d’un centre récréo-sportif communautaire (Centre Ferland, 8e Avenue)
– 6 min d’une boulangerie réputée (La Fournée Bio, 3e Avenue)
– 3 min d’un comptoir de crème glacé très populaire durant la belle saison (Lido, 3e Avenue – à droite de la photo ci-haut)
– 17 min d’une bibliothèque de la Ville (Saint-Charles, 4e Avenue)
– 8 min d’un « bar culte » (Le Bal du Lézard, 3e Avenue)
– 12 min d’un petit resto de quartier (Moka Snack Bar, 4e Avenue)
– 8 min d’une boutique spécialisée en vélo (Demers bicyclettes et skis de fond, 3e Avenue)
– 3 min d’un centre de la petite enfance (Jardin bleu, 3e Avenue – à gauche de la photo ci-haut)
– 14 min de deux espaces verts urbains d’envergure (parc Cartier-Brébeuf / parc linéaire de la rivière Saint-Charles)
– 9 min d’un hôpital (Saint-François-D’Assise, 1ère Avenue)
– 4 min d’une école secondaire (Notre-Dame-de-Roc-Amadour, boul. Cardinal-Villeneuve)

À noter par ailleurs que je demeure entre autres à moins d’une demi-heure de marche de ces pôles d’attractions majeures que sont le Nouvo Saint-Roch et le Domaine de Maizerets. Me manque quelques « frippes » ou « bébelles »? Je suis à 22 min à pied d’un centre commercial à vocation régionale (Place Fleur-de-Lys). Enfin, si je désire m’aventurer plus loin, 2, 9 et encore 9 de ces « précieuses » minutes me séparent respectivement des Métrobus 802, 800 et 801!

À consulter, entre autres billets: Vivre sans voiture, un an (et +) après.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Art de vivre en ville, Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Scènes urbaines.

Un vrai retour au centre?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2008 7 commentaires

En exposant ici la synthèse de l’étude qu’a mené l’un de mes anciens profs de géographie, mon intention première n’était pas d’appuyer mordicus les convictions profondes des « 5 extrémistes qui tiennent malheureusement ce site en otage. » [sic].

Mais disons que cet article tout frais tombait à point, dans le contexte des commentaires musclés découlant d’un récent billet… ;-)

Source: Renée Larochelle, Au fil des événements, 18 septembre 2008.

Après plusieurs décennies de pertes en ce qui concerne le nombre de résidents, l’arrondissement La Cité, qui constitue le cœur urbain de Québec, a connu un regain démographique appréciable durant les dernières années. De 1996 à 2001, cet arrondissement s’est en effet enrichi de plus de 2 000 personnes ayant choisi de s’établir dans l’un ou l’autre des huit quartiers qui le composent: la colline Parlementaire, Montcalm, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Roch, Saint-Sacrement, Saint-Sauveur, le Vieux-Québec Basse-Ville et le Vieux-Québec Haute-Ville. Si certains quartiers affichent un taux de croissance élevé comme le Vieux-Québec Basse-Ville (12,31 %) le Vieux-Québec Haute-Ville (7,27 %) et Saint-Roch (7,21 %), ce taux est plus faible dans des quartiers moins centraux comme Montcalm (3,34 %) et Saint-Sauveur (1,07 %).

Malgré ces différences, il n’en demeure pas moins que tous les quartiers de l’arrondissement La Cité sont touchés par cette hausse, ce qui représente une excellente nouvelle en cette année du 400e anniversaire de Québec, estime Paul Villeneuve, chercheur au Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD). (…)

Selon le géographe, la revalorisation du mode de vie urbain, où par exemple la marche et le vélo remplacent l’utilisation de l’automobile, gagne en popularité auprès d’une partie des résidents du centre. Graduellement, des personnes qui souhaitent pratiquer un genre de vie en accord avec les valeurs liées au développement durable optent pour la vie au centre. L’amélioration de la qualité de vie qu’on y trouve compte pour beaucoup dans ce choix. Ainsi, il y a un demi-siècle, la densité de population dans certains quartiers de même que dans les logements était très élevée. Au cours des années, la plupart des quartiers ont été réaménagés et se sont transformés, des résidences et logements ont été démolis tandis que d’autres ont été restaurés. On ne peut cependant pas parler de gentrification, estime Paul Villeneuve, du moins pas pour l’ensemble de l’arrondissement La Cité, bien que des quartiers comme le Vieux-Québec Basse-Ville soient nettement en voie de se gentrifier. «Les résidents de La Cité, anciens et nouveaux, sont plus scolarisés que ceux du reste de la ville, mais ils sont moins fortunés, les premiers parce qu’ils sont souvent retraités, les deuxièmes parce qu’ils sont plus jeunes», dit le chercheur. (…)

La suite. À consulter, en complément, ce billet: Retour au centre-ville à Québec (document audio, Radio-Canada).

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Arrondissement La Cité - St-Roch, Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Art de vivre en ville, Étalement urbain, Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Expansion du port de Québec: Loin de faire l’unanimité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2008 10 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 9 septembre 2008.

La Chambre de Commerce a fait de l’agrandissement du port de Québec l’une de ses trois priorités dans la présente campagne électorale. Le projet est de construire deux nouveaux quais du côté de la baie de Beauport. Cependant, ce projet pourrait bien devenir un problème épineux pour les politiciens, car il est loin de faire l’unanimité dans la région.

Alexandre Turgeon, le directeur général du Conseil régional de l’environnement, ne comprend tout simplement pas la décision de la Chambre de Commerce d’en faire une priorité. Il souligne que le projet du port n’a pas encore été présenté, et que les impacts n’ont pas été évalués. « Je pense que c’est un peu prématuré de dire que c’est une priorité pour la région », soutient-il. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Port de Québec: Besoin d’installations supplémentaires.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Baie de Beauport, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Inauguration du Sentier des rencontres : un parc unique en Amérique du Nord

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2008 6 commentaires

Le conseiller Raymond Dion, Jacques Grantham, directeur du service de la foresterie urbaine de la Ville de Québec, Max Gros-Louis, le grand chef de la nation huronne-wendate, et le conseiller Steeve Verret ont participé à l’inauguration du Sentier des rencontres, hier. Le Soleil, Martin Martel.

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 10 septembre 2008.

Après trois ans d’efforts soutenus et 32 millions $ de travaux de toutes sortes, la Ville de Québec a inauguré, hier, son Sentier des rencontres, un parc linéaire long de plus de 30 kilomètres qui s’étire de l’embouchure du fleuve Saint-Laurent, jusqu’au lac Saint-Charles.

«Ce parc linéaire est unique en Amérique du Nord», se réjouissait le conseiller Raymond Dion, responsable des dossiers environnementaux au comité exécutif de la Ville de Québec. «C’est aussi le plus beau», prenait soin de dire le directeur du service de la foresterie urbaine de la Ville de Québec, Jacques Grantham. (…)

La suite. À consulter aussi, entre autres billets: Québec – Une rivière renaît.

Voir aussi : Environnement, Parc, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Le retour des affiches électorales

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 septembre 2008 46 commentaires

Est-ce que je suis le seul à ne pas apprécier les affiches électorales, que je trouve très comparables à des pourriels, mais dont il n’existe aucun «anti-spam » ? Les politiciens devraient s’inspirer de la feue mairesse qui ses faits élire sans la moindre pancarte.

C’est une façon dépassée de faire de la politique, qui pollue la planète ainsi que l’environnement visuel de nos quartiers. Parions que certains graffiteurs inspirés sauront trouver d’excellentes idées qui feront sourire les passants.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Art urbain, Clin d'oeil de mon quartier, Environnement, Graffiti, Message d'intérêt public, Photographies citadines, Qualité et milieu de vie, Reportages photo, Scènes urbaines.

L’avenir de l’agriculture urbaine dans les gratte-ciel

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 septembre 2008 11 commentaires

http://www.verticalfarm.com

Tant qu’à « tripper gratte-ciel » à Québec, pourquoi pas un projet inspiré par exemple de celui illustré ci-contre (proposition « The Living Towers »), particulièrement dans le secteur D’Estimauville en rappel de l’ancienne Ferme SMA? Ça pourrait nous mettre sur la « map »! ;-)

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 30 août 2008.

Depuis une vingtaine d’années, l’agriculture est revenue en ville. Les projets de jardins communautaires et d’agriculture sur les toits sont de plus en plus nombreux dans les villes européennes et nord-américaines. La crise alimentaire et la crise énergétique ont amené des chercheurs et des architectes à proposer et dessiner des projets futuristes d’édifices en milieu urbain avec une vocation agricole. Le professeur en santé publique Dickson Despommiers (!) de l’université Columbia va jusqu’à proposer un gratte-ciel de trente étages qui servirait à nourrir une population urbaine de 50,000 personnes.

Écoutons Réjean Lemoine.

Le reportage radio (env. 6 min.). À consulter aussi: Vertical Farm.

Voir aussi : Architecture urbaine, Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Un joyau sorti de l’oubli

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 septembre 2008 2 commentaires

Source : Marc Larouche, Le Soleil, le 2 septembre 2008

Le hasard et un peu de curiosité font souvent bien les choses. C’est ainsi qu’une magnifique maquette du Vieux-Québec, datant de 1939, a été sauvée du dépotoir par le plus grand des hasards. L’œuvre est exposée au musée François-Pilote de La Pocatière, à l’occasion du 400e de Québec.

«Elle était conservée dans l’entrepôt du ministère de l’Agriculture au Vieux-Port de Québec. Pendant près de 50 ans, personne ne savait ce que renfermaient ces immenses caisses», raconte le conservateur, Paul-André Leclerc.

«Lors d’un déménagement de matériel, le contremaître qui avait été chargé de jeter ces caisses aux ordures en a ouvert une et, à sa grande surprise, a découvert… le Château Frontenac! C’est un ami, alors il m’a contacté. Je lui ai dit d’apporter le tout ici. Il y en avait un plein camion de 18 pieds.»

la suite

Bien hâte de voir où elle aboutira après son exposition à La Pocatière. L’ilot des Palais aurait été un bon endroit mais présentement..ce n’est pas du domaine du possible.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, CarrefourQc2006, Environnement, Météo, Rouge et Or Football.

L’AUTO EN DUO OU EN TRIO: Washington DC : capitale du slugging

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er septembre 2008 8 commentaires

Des gens attendent leurs partenaires de transport dans une zone de covoiturage à San Francisco. Photo AFP.

Source: Patricia Cloutier, Le Soleil, 30 août 2008.

(…) À l’autre bout du fil, David Leblanc, auteur d’un livre et concepteur d’un site Internet sur le slugging, raconte que la première fois qu’il a entendu parler de ce mode de transport, il était dégoûté. «Entrer dans la voiture d’un parfait étranger, très peu pour moi.»

Alors, à partir de sa banlieue, il a préféré attendre l’autobus sous la pluie ou au froid, payer 4 $, et se rendre en ville à pas de tortue. Puis, un jour, il a compris que de s’asseoir dans une automobile chaude et confortable pour se rendre à destination rapidement, sans transfert et gratuitement, avait tous les avantages du monde.

«Les gens qui ont une voiture se servent de nous, les slugs’, pour avoir le droit d’emprunter les voies réservées au covoiturage et accéder plus rapidement au centre-ville. Alors c’est donnant-donnant», explique M. Leblanc. (…)

La suite. À consulter aussi, cet autre billet: Enquête origine-destination: l’autobus gagne du terrain.

Voir aussi : Environnement, S'inspirer d'ailleurs.

Il pleut des pierres à Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2008 1 commentaire

Une pierre de la grosseur d’un ballon de soccer a fracassé la porte-fenêtre de la maison d’André Benoît, située rue Juchereau. Le Soleil, Yan Doublet.

Source: Nadia Ross, Le Soleil, 30 août 2008.

Tout était paisible hier matin dans l’arrondissement de Beauport. Une dame tondait son gazon, des enfants jouaient dans la rue, une femme faisait du jardinage. Un peu avant le coup de midi, une puissante détonation provenant de la carrière d’Unibéton a propulsé un immense nuage de poussière. Des éclats de rochers, certains d’une taille impressionnante, sont soudainement tombés du ciel perforant des toitures, fracassant une porte-fenêtre et écorchant quelques voitures. (…)

Déposant tour à tour leur plainte aux policiers, les résidants de la rue Chabanel se sont réunis devant la demeure de Marguerite Michel, échangeant sur leurs craintes et leurs frustrations. «Moi, je suis à la veille d’aller me cacher dans ma cave!, lance Mme Michel, avec une touche d’humour dans la voix. Il faut bien en rire, c’est tellement ridicule!» Une pierre d’au moins 40 cm de long est tombée à quelques mètres de sa maison. Quant à Jocelyne Naud, sa séance de jardinage a bien failli finir de façon tragique quand une pierre s’est écrasée juste à côté d’elle.

Selon le petit groupe de résidants, les détonations n’ont jamais été aussi fréquentes qu’au cours des dernières semaines et leur puissance a toujours été en augmentant. «Aujourd’hui, c’é­tait très fort. Je n’avais jamais entendu ça en 32 ans!» lance
Mme Michel.

La suite.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Environnement, Qualité et milieu de vie.