Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie »

L’assiette ou l’auto?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 janvier 2009 32 commentaires

C'est le temps des récoltes sur les terres de Germain Chabot, président de ProEthanol, un regroupement d'agriculteurs qui acheminent leur maïs de deuxième catégorie à l'usine de Greenfield, à Varennes. Photo: Martin Chamberland, La Presse

Source: Agnès Gruda, La Presse, 12 janvier 2009.

(Innisfail, Alberta) Alors que des pays européens ralentissent leur virage vers les biocarburants, le Canada s’apprête à accueillir une méga usine qui transformera du blé et du canola en éthanol et en diesel. La raison de cet investissement? Une nouvelle politique fédérale qui fixe des taux obligatoires «d’or vert» dans l’essence. Pourtant, de nombreuses voix affirment qu’en détournant des céréales de leur vocation alimentaire, on contribue à affamer la planète. (…)

Coup sur coup, trois autres rapports ont ensuite posé le même diagnostic. Selon l’Institut CD Howe, l’aide à l’industrie du bioéthanol ne se justifie ni du point de vue environnemental, ni du point de vue économique, alors que les biocarburants expliquent entre le quart et le tiers de la flambée des prix alimentaires. Un chercheur de la Banque mondiale est allé encore plus loin, en attribuant 75% de l’inflation alimentaire aux agrocarburants. (…)

Pour ou contre les agrocarburants? Ça dépend, répond Olivier De Schutter, nouveau rapporteur spécial des Nations unies sur l’alimentation. Selon lui, la question ne peut être traitée en noir et blanc. Il faut des nuances. Ainsi, constate-t-il, en produisant de l’éthanol à partir de la canne à sucre, le Brésil n’a pas fait baisser ses stocks de sucre… et n’a donc pas eu de gros impact sur le prix de cette denrée. En revanche, en envoyant 30% de leur maïs dans les distilleries, les États-Unis ont créé une forte onde de choc sur les marchés. Bref, selon lui, le bioéthanol n’est pas condamnable en soi, tout est dans la manière. S’il peut aider des pays pauvres à s’affranchir de la dépendance au pétrole étranger, tant mieux. Mais s’il s’agit de subventionner de grandes entreprises occidentales pour qu’elles s’accaparent tout ce marché, c’est «inadmissible», selon M. De Schutter qui rêve d’un «code de conduite» international sur les carburants d’origine agricole. (…)

La suite. Toujours sur le vaste thème de notre dépendance exponentielle envers les énergies fossiles et son impact sur l’environnement de la planète, ces autres articles: Un monde sans pétrole et Obama: le peut-il vraiment?. Aussi, entre autres billets: Pierre Langlois, auteur de Rouler sans pétrole: pour la sauvegarde de la planète.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Tout, sauf un dépôt à neige!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 janvier 2009 3 commentaires

Image tirée de Wikipédia

Source: Michel Bédard, Québec Hebdo, 16 janvier 2009.

(…) Photo à l’appui, Marcel Langlais, qui réside sur le boulevard Louis-XIV depuis de nombreuses années, a lancé l’idée de changer le règlement de zonage existant pour y permettre la construction d’un hôtel à l’image d’un projet similaire en phase de réalisation à Shanghai, en Chine. [billet]

Importunés par le bruit et la poussière générés l’été dernier par les activités de concassage de pierre du nouveau propriétaire du site, l’entrepreneur René St-Pierre, d’autres citoyens du secteur ont renchéri ses propos en soulignant que des carrières désaffectées avaient été réaménagées de très belle façon ailleurs au Québec et au Canada.

Une recherche effectuée sur Internet a en effet permis de trouver comme exemple le magnifique Butchart Gardens (photo ci-contre), aménagé en 1904 dans une ancienne carrière sur l’Île de Vancouver, où l’on peut parcourir plus de 22 hectares de jardins floraux.

Au Québec, le Centre de la nature de Laval, un parc récréatif aussi réalisé dans une ancienne carrière, est qualifié d’extraordinaire exemple de récupération d’un site qui aurait pu devenir une plaie pour cette ville. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Un trou convoité comme dépôt à neige.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Parc, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Déneigement : Labeaume recule

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2009 5 commentaires

Source : Nicolas Bégin, Québec Hebdo

Las d’entendre parler de déneigement des trottoirs, le maire proposera demain soir aux membres du conseil municipal de revenir au temps des fusions, tout en ajoutant 42 km. Si l’opposition accepte l’offre avancée, le travail des souffleuses débutera dès mercredi matin, indique-t-il.
Le 9 janvier dernier, le maire a demandé aux membres du comité neige de revoir la question du déneigement à Québec. Procès-verbal d’une réunion du 16 janvier en main, Régis Labeaume constate que «le travail n’a rien donné». Il accuse même certains membres – lire ici ceux du RMQ – d’avoir fait de la politique dans ce dossier.

Résultat, les élus se réuniront en séance extraordinaire demain soir, juste après l’assemblée d’agglomération. «Nous revenons exactement où on en était lors des fusions, c’est-à-dire que tous les trottoirs qui étaient déblayés lors des fusions en 2002 le seront, plus 42 km additionnels. Ça veut dire qu’on revient à 2006.»

la suite

hum, pas tenu bien longtemps cette politique…

à consulter aussi ce très intéressant article paru dernièrement sur QU

Voir aussi : Météo, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Le vrai centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2009 17 commentaires

Source: Robert Fleury, Le Soleil (éditorial), 19 janvier 2009.

(…) D’abord, mettons les choses au clair. Laurier n’est pas le centre-ville et il ne doit pas le devenir. Malgré son fort achalandage à proximité des ponts, sa vocation est essentiellement commerciale, institutionnelle et d’affaires. Son développement doit être contenu si on ne veut pas rendre la vie impossible aux résidants.Un vrai centre-ville doit posséder de véritables attributs de mixité et offrir des services de proximité. Sinon, cela risque de devenir invivable non seulement aux heures de pointe, mais quand ces édifices se videront et que leur environnement se fera désert.

Les résidants du quartier Saint-Yves ont raison de se plaindre du va-et-vient accru d’automobilistes dans leurs rues paisibles quand ceux-ci tentent d’éviter un boulevard Laurier congestionné. La Ville et l’arrondissement pourraient y mettre fin.

Par contre, les citoyens ne pourront s’opposer indéfiniment à toute densification résidentielle : la rareté et le coût élevé de leurs terrains ne permettront pas de conserver ce type d’aménagement encore longtemps. Sinon, il sera illusoire de penser développer des services de proximité viables. Permettre que ces résidences servent à plusieurs familles vaut certainement mieux que de voir surgir des unifamiliales aux dimensions démesurées. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Le nouveau centre-ville.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Un héritage urbanistique appréciable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 janvier 2009 4 commentaires

L'ancien maire Jean Pelletier portait une attention particulière aux espaces publics dans les autres villes, dit le directeur général adjoint des services du développement durable à la Ville de Québec, Serge Viau. «Par exemple, la place D'Youville et sa patinoire sont inspirées de la Rockefeller Plaza à New York.» Photothèque Le Soleil

Source: Geneviève Bouchard, Le Soleil, 13 janvier 2009.

L’héritage de Jean Pelletier en matière d’urbanisme n’est peut-être pas le plus spectaculaire, mais il n’en demeure pas moins important. Certaines de ses réalisations permettent encore à ses successeurs de travailler efficacement au développement de la ville.

«Jean Pelletier était très intéressé par le design urbain, en particulier par l’aménagement des espaces publics, affirme Serge Viau, qui fut directeur de l’urbanisme à la Ville de Québec de 1982 à 1991. Il voulait que les espaces publics soient très conviviaux.» (…)

«Dans toutes les villes, il portait une attention particulière aux espaces publics. Par exemple, la place D’Youville et sa patinoire sont inspirées de la Rockefeller Plaza à New York.»

On doit aussi à Jean Pelletier le premier concept d’une véritable place de la Gare agrémentée d’éléments architecturaux, place qui devait d’ailleurs porter le nom de René Lévesque. (…)

L’urbaniste convient cependant que la question de la revitalisation de Saint-Roch était difficile. «Saint-Roch avait été victime du développement urbain à l’ancienne, de type bulldozer, où l’administration achetait les bâtiments désaffectés des quartiers dévitalisés et les rasait. C’était un grand trou et ça prenait une intervention majeure, un concept fort pour relancer tout ça. Toutefois, un projet comme la Grande Place ne tenait pas compte de la trame urbaine du quartier et de son histoire. La vision de L’Allier était plus en accord avec ces notions.» (…)

Le grand héritage de Jean Pelletier en matière d’urbanisme est peut-être moins spectaculaire que de grands développements architecturaux, mais n’en est pas moins important.

«Dès son élection en 1977, il a mis sur pied un grand processus de révision des plans de zonage de la ville, avec des consultations dans tous les quartiers, raconte Serge Viau. Jusqu’à ce moment, Québec n’avait pas de plan de zonage intégré pour l’ensemble de son territoire.» (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Le maire qui montrait du doigt.

Voir aussi : Nouvel urbanisme, Parc, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Le nouveau centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 janvier 2009 17 commentaires

Source: François Bourque, Le Soleil, 15 janvier 2009.

(…) Sainte-Foy n’a rien d’un centre-ville, pensons-nous.

Sauf que toutes les définitions du mot centre-ville se rejoignent : c’est le quartier où sont concentrés les commerces et les principaux centres d’activité.

Un lieu qui attire, donc. Et ici, les chiffres ne trompent pas : le boulevard Laurier est le principal pôle «origine-destination» des enquêtes du RTC et du ministère des Transports.

Près de 37 000 déplacements par jour vers Laurier, entre Robert-Bourassa et la route de l’Église; plus que vers la colline parlementaire (32 000).

Si on y ajoute l’Université Laval (31 000 déplacements par jour), il n’y a plus de comparaison possible. À titre indicatif, le Nouvo Saint-Roch n’en génère que 13 300.

Le boulevard Laurier accueille aussi plusieurs des plus importants chantiers dans la région, avec l’agrandissement de Place Ste-Foy et l’érection de trois nouvelles tours à bureaux au coin de la route de l’Église; plusieurs autres projets en gestation seront peut-être ralentis par la crise économique, mais reviendront tôt ou tard.

Loin de s’apaiser, la pression sur les secteurs résidentiels voisins va s’accroître. (…)

La vraie question devrait être : quelle sorte de développement souhaitons-nous pour le nouveau centre-ville du boulevard Laurier?

Voulons-nous continuer à le développer comme une banlieue, autour des besoins de l’automobile? (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Boulevard Laurier: les tours se multiplient, les craintes aussi.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Étalement urbain, Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Tramway à Québec.

La crise financière et la simplicité volontaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2009 21 commentaires

Source: Louis Chauvin, Président du Réseau québécois pour la simplicité volontaire et Pascal Grenier, Président du Groupe de simplicité volontaire de Québec, Le Devoir (Opinion), 8 janvier 2009.

(…) Par le passé, l’économie misait sur l’illusion d’un monde aux ressources illimitées et d’une capacité d’absorber tous les déchets que pouvait produire l’humanité. Nous avons donc développé un système basé sur la croissance continue et l’obsolescence planifiée, le tout supporté et encouragé par l’industrie de la publicité et du marketing qui s’acharne, par tous les moyens possibles, à nous convaincre que nous serons plus heureux en consommant toujours davantage.

Or cette idéologie de surconsommation est la base de la dégénérescence environnementale. Ceci, ni le milieu des affaires, ni les gouvernements, ni les groupes environnementaux ne l’ont reconnu explicitement. (…)

Traditionnellement, les gouvernements tentent de stimuler la consommation en période de récession. Si on fait de même cette fois, ne va-t-on pas nourrir la cause de cette crise? (…)

La vie simple au quotidien

Les simplicitaires peuvent offrir des modèles autres que celui de la surconsommation qui règne sur nos sociétés et aussi aider beaucoup de gens en période de récession, car ceux-ci font depuis longtemps l’expérience de la vie simple au quotidien. Voici quelques exemples :

– Vivre selon ses besoins plutôt que selon ses moyens;
Avoir un logement et une auto (si nécessaire) dimensionnés selon ses vrais besoins;
– Augmenter la longévité des objets en les réparant;
– Apprêter ses aliments soi-même et réduire sa consommation de viande;
– Troquer, louer, emprunter ou acheter usagé;
Se rapprocher de son lieu de travail pour réduire les déplacements;
Adopter des modes de transport écologiques;
– Favoriser la mise en commun: cuisines collectives, garderies, bibliothèques, piscines et joujouthèques publiques, etc.
– Etc. (mille et une autre solutions).
(…)

La suite. Aussi, entre autres (et multiples!) billets: Se donner bonne conscience.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Boulevard Laurier: les tours se multiplient, les craintes aussi

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2009 37 commentaires

GoogleMap

Ci-contre, extrait de GoogleMap présentant le coeur du secteur qui fait l’objet de cet article.

En complément d’information d’un billet antérieur; et un sujet qui risque de faire jaser beaucoup… encore!

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 14 janvier 2009.

Après les commerçants, au tour de citoyens de Sainte-Foy-Sillery de se lever en bloc contre le nouveau règlement d’urbanisme que tente d’adopter la Ville de Québec. Devant la hausse de la hauteur maximale permise pour les nouvelles constructions, plusieurs résidants craignent de voir d’immenses tours à bureaux apparaître dans leur cour. (…)

Déjà aux prises avec un problème de circulation de transit, les résidants de Saint-Yves craignent de voir encore davantage de voitures s’engouffrer dans les rues de leur quartier si de nouvelles tours apparaissent.

«Ces édifices détruisent notre qualité de vie. Est-ce qu’au nom du développement on est rendu à détruire une trentaine de maisons aux portes de la ville?» s’indigne un porte-parole du comité, Robert Houle.

Ce dernier ne blâme pas les résidants de l’îlot Lapointe de vendre leur maison aux promoteurs. «Je ne les blâme pas, ils sont convaincus que le bulldozer va finir par passer de toute façon. Mais pour les autres, ça vient déstructurer notre quartier, ça vient alourdir la circulation de transit et ça vient polluer notre environnement», déplore-t-il. (…)

À 3 km à l’est de l’îlot Lapointe – sur le même boulevard Laurier devenu Grande-Allée -, un autre groupe de citoyens s’inquiète de voir passer à six étages l’actuelle limite de trois étages imposée aux nouvelles constructions dans le secteur. «D’une part, l’ensoleillement va être complètement coupé pour les résidences. Et si on construit, ça va prendre des stationnements, ce qui va augmenter la circulation de façon importante», s’inquiète Jean Bundock, un résidant. (…)

Le secteur du boulevard Laurier a beau s’être graduellement transformé en centre-ville, ses habitants n’acceptent pas encore cette nouvelle vocation de leur quartier, observe un professeur en Aménagement du territoire de l’Université Laval, Florent Joerin. «Le centre-ville s’est déplacé dans ce secteur, soutient-il. Mais dans la conscience des citoyens de Québec, ce n’est pas encore complètement accepté. Quand on pense à centre-ville, on pense à Montcalm, la colline parlementaire et la basse-ville. Mais les études de mobilité de mes collègues montrent que le coeur, le centre de gravité des déplacements, est dans le secteur de l’Université Laval et du boulevard Laurier. C’est bien un centre-ville, mais qui ne se voit pas comme tel.» (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Un débat sur la hauteur des édifices.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Étalement urbain, Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Froid sur Montréal: Quand les conduites d’eau posent problème

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2009 2 commentaires

Radio-Canada

Montréal a joué à la cigale, qu’elle chante maintenant…

Voyez-vous ça? Ce sont des priorités qu’on a négligées pour d’autres plus rentables politiquement comme les pistes cyclables ou les tramways…

Tout est question de priorité. Et comme le disent souvent les environnementalistes, on a laissé aux générations futures le soin de régler ce problème car la durée de vie d’un système est d’environ 30 ans et maintenant, on fait face à ce problème crucial. Je connais des techniques qui seraient moins dispendieuses mais les ingénieurs à commissions sur les travaux d’infrastructures ne veulent rien savoir car le coût est de 30% des méthodes traditionnelles. (…) – F. Trudel

Source: Radio-Canada (Montréal), 12 janvier 2009.

Le froid persiste et le réseau d’aqueduc n’y résiste pas: une autre conduite a éclaté la nuit dernière, dans le quartier Ville-Émard. Il s’agit du douzième incident de ce type depuis jeudi dernier.

Devant ce qui ressemble à une hécatombe, la Ville de Montréal a fait le point dimanche. Le responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, Sammy Forcillo, a précisé qu’il s’agissait principalement de conduites secondaires, dont le diamètre varie entre 8 et 12 pouces.

Outre le coup de froid des derniers jours et la circulation de véhicules de plus en plus lourds, M. Forcillo a insisté sur la vétusté de près du tiers du réseau d’aqueduc (environ 1700 kilomètres). (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: 15 ans pour rénover la ville.

Commenté à la sauce Fernand que je remercie en passant, un sujet il est vrai pertinent! ;-)

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs.

Ex Machina se résigne au déficit

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2009 6 commentaires

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L’image ci-haut est tirée de Wikipédia.

Source: Geneviève Bouchard, Le Soleil, 13 janvier 2009.

Les coupes du gouvernement fédéral en culture font mal aux compagnies de Québec, et pas seulement aux petits joueurs. Devant la disparition de mesures d’aide à la tournée, la compagnie de Robert Lepage, Ex Machina, s’est résignée à inscrire son prochain bilan financier à l’encre rouge.

«Pour nous, la situation change dramatiquement, lance le producteur Michel Bernatchez. On accepte de créer un déficit. On menace notre santé financière pour maintenir nos activités. On fait le pari que nos spectacles doivent continuer à circuler.»

L’abolition du programme PromArt touche particulièrement Ex Machina (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Robert Lepage parle de développement.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.