Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie »

Le privé pour « jouer » à la police

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 avril 2008 1 commentaire

Source : Pierre-André Normandeau, Le Soleil, 15 avril 2008

Québec envisage de faire appel au privé ou à la Sûreté du Québec en cas de moyens de pression accrus de ses policiers durant les festivités du 400e. Craignant une vague d’absentéisme lors des grands événements, la Ville dit ainsi vouloir parer à toute éventualité.

Tout au long de l’été, les nombreuses festivités animant les rues de la capitale entraîneront une demande accrue auprès du Service de police (SPVQ). La Ville a eu beau débloquer un million de dollars dans son budget 2008 pour couvrir le temps supplémentaire de ses agents engendré par le 400e, elle craint maintenant que ceux-ci refusent de se rendre disponibles.(…)

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Quand même dommage que le conflit perdure et surtout que le « timing » soit vraiment mauvais pour les Fêtes du 400e. D’un côté comme de l’autre les festivités ne devraient pas être un élément pour faire pression l’un sur l’autre. Aussi surprenant que le ton monte autant, alors qu’à l’élection du maire tous avaient l’air à vouloir partir « en voyage de noces » ensemble.

Voir aussi : Message d'intérêt public, Qualité et milieu de vie.

Élus et transports collectifs: de la parole aux actes…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 avril 2008 12 commentaires

Le maire Tremblay devrait-il prendre le métro? (Source: François Cardinal, La Presse, 14 avril 2008.)

Les chefs d’entreprise le savent bien : pour s’assurer de la qualité de leurs produits, ils doivent les tester eux-mêmes. Ils doivent se mettre dans la peau du client, expérimenter le service à la clientèle, vérifier la fiabilité de leur marchandise.

De la même manière, les conseillers municipaux doivent se mêler à la foule pour tâter le pouls de leurs concitoyens, arpenter les trottoirs pour constater leur étroitesse, déambuler au centre-ville pour évaluer sa propreté.

Pourquoi, dans ce cas, ne croise-t-on à peu près jamais d’élus dans le métro, l’autobus et le train de banlieue ? (…)

Le maire de Londres, dont on soupçonne l’horaire plutôt chargé, prend fréquemment le « tube ». La mairesse d’Hambourg, une ville ayant la même population que Montréal, monte quotidiennement dans l’autobus. Le maire de New York se fait un devoir de prendre le métro une fois par semaine.

Plus près de nous, Robert Perreault croisait chaque jour ses « clients » lorsqu’il était président de la STCUM, l’ancêtre de la STM. Le chef du NPD, Jack Layton, se déplaçait en tramway ou en vélo lorsqu’il était conseiller municipal à Toronto. (…)

Prêcher par l’exemple, vous dites ?
> En mai 2002, le maire Tremblay a participé au jour V (pour vélo) en enfourchant une bicyclette pour se rendre au travail. Mais là s’est arrêté son volontarisme. Le vélo, loué, a été aussitôt retourné. Le maire est rentré à la maison en Mercedes.
> Lorsqu’il était président de la société de transport en commun de Québec, Gilles Marcotte ne prenait jamais l’autobus. Il a expliqué pourquoi en avril 2007 : pas assez fiable, pas assez confortable, a-t-il dit. (…)

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Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun.

CROCS: L’usine de Québec ferme ses portes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 avril 2008 18 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 14 avril 2008.

L’usine de fabrication de chaussures et sandales CROCS de Québec cessera définitivement ses activités d’ici 4 à 16 semaines. Quelque 500 travailleurs perdront leur emploi à la suite de cette fermeture.

Une centaine d’emplois seront préservés, en vente et en marketing, ce qui inclut les employés du magasin de la rue Saint-Jean à Québec, selon ce qu’a indiqué la direction de CROCS, dont le siège social est situé à Denver, au Colorado. (…)

La suite. À consulter, ce billet: Bar Chez son père: Fermeture imminente!

Voir aussi : Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

«Il faut mettre un frein à l’étalement urbain» -Marie Demers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 avril 2008 1 commentaire

Marcher comporte de nombreux avantages. Photothèque Le Soleil.

Devinez quel essai je m’achèterai au prochain Salon du livre! ;-)

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 12 avril 2008.

L’homme est-il encore un bipède? Après tout, il passe plus de temps assis que debout. Le sédentaire doit donc réapprendre… à marcher! Et se libérer du joug de l’automobile. Mais les villes sont conçues pour les bagnoles, ce qui rend la marche difficile, voire périlleuse. Avec de nombreuses conséquences sociales, environnementales et en matière de santé publique. La Québécoise Marie Demers propose de façon convaincante, avec son livre Pour une ville qui marche, une nouvelle vision de l’aménagement urbain centrée sur le piéton et le cycliste plutôt que l’automobiliste (…)

Q Québec est une ville de chars, comment peut être reçu un tel discours?

R Je suis perplexe, pour ne pas dire sceptique. On a développé cette mentalité d’autoroutes, de banlieues et d’étalement urbain. Ce qu’il y a de plus négatif en Amérique du Nord, on le fait. On ne peut se comparer avec ce qui se fait en France, on vit en Amérique du Nord, on semble l’oublier. Les villes ont été créées un peu de la même façon. Les problèmes sont les mêmes et les solutions vont être les mêmes. À Québec, il faut mettre un frein à l’étalement urbain et au développement autour. Si la population n’est pas plus dense, on ne pourra mettre un accent plus grand sur le transport en commun, la marche et le vélo. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Pour une ville qui marche, de Marie Demers

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Vélo.

Un débat à finir ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 avril 2008 8 commentaires

En cette ère de changements climatiques, tout le monde s’entend sur la nécessité de freiner l’étalement urbain et de densifier la ville pour protéger l’environnement. Pourvu que ce ne soit pas près de chez soi! Et, surtout, en préservant tous les espaces verts existants. Dans les faits, encouragerait-on les gens à s’établir toujours plus loin? (…)
Au premier abord, l’opposition citoyenne semble avoir tous les bons arguments : préservation des boisés et du patrimoine; problèmes de circulation, de bruit, de pollution; valeur écologique; etc. Bien entendu, personne ne souffre du syndrome «pas dans ma cour», encore moins du BANANA (Build absolutely nothing, anywhere, near anybody). (…)

Source: Éric Moreault Le Soleil 14 avril 2008

La suite et ce billet

Voir aussi : Étalement urbain, Nouvel urbanisme, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Avenir du patrimoine architectural : icônes dans la ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 avril 2008 5 commentaires

L’historien de l’architecture Martin Dubois rappelle que la ville de Québec contient quelques exemples de réussites où l’on a su ajouter des éléments contemporains dans un milieu ancien, comme ici au siège social de l’Université du Québec. Le Soleil, Jocelyn Bernier.

Source: Marie Caouette, Le Soleil, 12 avril 2008.

Dans les ruines du Manège militaire, ravagé par les flammes vendredi dernier, a germé un sujet de débat inattendu en ce printemps de 400e à Québec : la préservation de notre patrimoine. Alors que l’unanimité semble régner pour la reconstruction du bâtiment incendié, Le Soleil a questionné Martin Dubois et Marcel Junius. Quel avenir pour notre passé?

L’historien de l’architecture Martin Dubois n’a aucune hésitation. «Il faut reconstruire» le Manège militaire, qui était «une image très forte, une icône de la ville», au fond de la perspective créée par la place Georges-V. (…)

Cette idée du patrimoine n’est pas neuve, insiste Marcel Junius, un architecte et urbaniste retraité, rencontré cette semaine. Elle s’inscrit dans une mouvance internationale très vivante en Europe, née dans les années 70-80, dit-il; le patrimoine est alors devenu moins élitiste et a commencé à inclure le vernaculaire, c’est-à-dire ces choses qui meublent la ville, en font le charme et la qualité de vie au quotidien. (…)

Il règne actuellement une atmosphère un peu semblable à celle qui, dans les années 70, a amené la démolition de grands pans du passé du Québec, observe-t-il. En 1972, lorsque M. Junius est entré en poste aux affaires culturelles, le sous-ministre Guy Frégault lui confiait, au cours d’une visite du chantier qu’était alors la place Royale, qu’il fallait toujours insister sur la continuité, à Québec.

Des quartiers de Montréal ont presque complètement disparu à cette époque. À Québec, on a rasé les maisons victoriennes de la Grande Allée pour ériger le bunker… (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Trois questions à Réginald Auger sur les problèmes du patrimoine architectural à Québec.

Voir aussi : Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Voyage dans le temps.

Cure de jeunesse au Marché du Vieux-Port

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 avril 2008 Commentaires fermés sur Cure de jeunesse au Marché du Vieux-Port

Un bâtiment peu reluisant du marché du Vieux-Port, photographié en janvier. Photothèque Le Soleil, Patrice Laroche.

Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 11 avril 2008.

Préoccupée par l’état du Marché du Vieux-Port, l’administration Labeaume promet d’investir au cours des prochaines années pour lui refaire une beauté. Le responsable de ce dossier au comité exécutif, le conseiller Richard Côté, reconnaît que l’état du bâtiment laisse à désirer. Cette année, la Ville y consacre 150 000 $ pour des travaux de peinture et des rénovations mineures. «Mais il devrait y avoir d’autres améliorations importantes à venir», promet-il. (…)

Il n’est donc pas question de changer l’emplacement du marché, même si les places de stationnement sont limitées. «Ça fait partie de l’histoire de Québec, on ne veut pas le déménager», affirme le conseiller de Vanier. À moins, bien sûr, que les commerçants préfèrent cette option, ajoute-t-il. La Coopérative des horticulteurs de Québec loue le bâtiment appartenant à la Ville, qui est situé sur un terrain de propriété fédérale. (…)

La suite. À consulter, ce billet: Québec peut-il rêver à son petit marché Jean-Talon?.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Commercial, Qualité et milieu de vie.

Québec peut-il rêver à son petit marché Jean-Talon?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 avril 2008 28 commentaires

Stationnement Dorchester. Photo: Jean Cazes, 16 mars 2007.

La photo ci-haut, de mon cru, illustre aussi l’emplacement suggéré pour le futur immeuble du Fédéral.

Source: Annie Morin, Le Soleil, 11 avril 2008.

L’automobile, reine dans la ville de Québec, a le pouvoir de faire et de défaire les marchés publics comme tous les autres types de commerces. Tout le monde est d’accord pour dire que le choix du Vieux-Port pour établir le principal marché public de Québec en est un de demi-mesure. Trop loin de l’action, mal desservi par le transport en commun, dans un quartier peu habité. Or, «la proximité encourage la fidélité», souligne Gérard Beaudet, de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, qui plaide pour un marché qui soit «un lieu de passage et non pas une destination».

Le Marché du Vieux-Port attire pourtant plus que jamais, même s’il y a encore des périodes creu­ses, surtout l’hiver. Les producteurs manquent d’espace pendant l’été, alors que les touristes sont légion. Les clients cherchent du stationnement aux heures de grande affluence, ce qui en frustre plus d’un. «Comme bien d’autres sites d’affaires, ce n’est pas l’idéal, mais ça fonctionne», résume André Filteau, directeur général de l’organisation.

Celui-ci refuse de rêver à d’au­tres terrains. Mais il s’en trouve pour le faire à sa place et c’est le grand sta­tionnement situé entre l’édifice de la Fabrique et la rue Saint-Vallier [image ci-haut], en plein cœur du quartier Saint-Roch, qui attire tous les regards. (…)

La suite. À consulter, ces deux billets: Pas d’argent pour le Marché du Vieux-Port et Retour sur un autre important projet dans Saint-Roch.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Trois questions à Réginald Auger sur les problèmes du patrimoine architectural à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 avril 2008 Commentaires fermés sur Trois questions à Réginald Auger sur les problèmes du patrimoine architectural à Québec

Source: Au fil des événements, 10 avril 2008.

L’incendie du Manège militaire et les appels à sa reconstruction rapide ont relancé le débat sur les choix architecturaux à privilégier dans une ville patrimoniale comme Québec. Récemment, la ministre Christine Saint-Pierre s’inquiétait des conséquences d’une éventuelle démolition de la façade de l’église Saint-Vincent–de-Paul, située côte d’Abraham, sur la classification de l’UNESCO. En effet, ce bâtiment se trouve dans l’arrondissement historique du Vieux-Québec, classé patrimoine mondial. Par ailleurs, il a fallu que l’archéologue Réginald Auger et ses collègues du CÉLAT s’inquiètent publiquement du sort des vestiges archéologiques de l’îlot des Palais pour que le maire Régis Labeaume les rassure sur le fait que le projet de mise en valeur du Palais de l’intendant n’était pas mis aux oubliettes. (…)

L’hôtel Palace Royal et la Banque de Montréal à la place d’Youville illustrent très bien le manque de réflexion sur le milieu de vie urbain, même s’ils se trouvent à l’extérieur des murs. On n’arrive pas dans une ville comme on arrive dans un théâtre. De tels bâtiments nuisent à la qualité visuelle de la ville et ils ont des conséquences aussi pour la qualité de vie. Les courants d’air créés par le passage entre ces deux grands édifices rendent l’endroit sinistre. Une loi sur les biens culturels existe depuis 1972, mais c’est une loi qui n’a pas de dents. Les promoteurs comme celui qui a détruit l’église Saint-Vincent-de-Paul trouvent plus rentable de payer une amende minime de quelques centaines ou milliers de dollars plutôt que de retarder leurs projets. (…)

La suite. À consulter entre autres billets: Îlot des Palais : des archéologues sonnent l’alarme.

Voir aussi : Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Bilan de santé de Québec : la pauvreté montrée du doigt

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 avril 2008 7 commentaires

Source: Claudette Samson, Le Soleil, 9 avril 2008.

Si le directeur de santé publique de la Capitale-Nationale devait n’avoir qu’une priorité pour améliorer le bilan de santé des citoyens de la région, ce serait de mener une lutte sans merci contre la pauvreté.

Les données du plus récent portrait régional de santé donnent raison au Dr François Desbiens. À Québec, c’est dans le secteur aisé de Sainte-Foy–Sillery–Laurentien que l’espérance de vie était la plus grande en 2000-2004, à 83,2 ans.

À l’opposé, elle était à son plus bas dans Basse-Ville–Limoi­lou– ­Vanier, à 76,6. Une différence de 6,6 années. (…)

Il faut agir sur les inégalités sociales, plaide le Dr Desbiens. Comment peut-on croire qu’une famille pauvre de trois enfants pourra offrir à chacun de ses membres le seuil minimal de cinq fruits et légumes par jour? demande-t-il. (…)

En 2005, plus de 30 000 personnes se trouvaient dans une situation économique précaire. Près de la moitié, 12 000, étaient des enfants, la plupart vivant dans une famille monoparentale.

La suite. À consulter, ce billet: LES VISAGES DE LA PAUVRETÉ: Regarder la pauvreté en face.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.