Source : Jean-François Cliche, Le Soleil, 22 mars 2008
À la énième reprise d’un débat décidément increvable, Québec tiendra mardi matin un conseil municipal spécial pour décider si elle continue de fluorer son eau. Les «anti» citeront leurs études, les «pros» brandiront les leurs — parfois les mêmes, d’ailleurs —, et comme dans toute polémique qui refuse d’aboutir, une «chatte risquera d’y perdre son latin», pour ainsi dire. Alors, qui croire? Qui a peur du fluorure?
Personne ne nie que le fluorure est un produit toxique. Ses défenseurs prétendent plutôt qu’en faible quantité, on peut en tirer des avantages sans subir d’inconvénients notables. C’est pourquoi le gouvernement du Québec demande aux villes qui fluorent leur eau de maintenir une concentration d’environ 0,7 milligramme par litre (mg/l) et fixe un plafond de 1,5 mg/l pour l’eau potable.
À Québec, où l’on compte cinq points de pompage différents, seule l’eau du lac Saint-Charles est enrichie de fluorure. À cet endroit, l’eau en recèle naturellement 0,14 mg/l; on y saupoudre 0,5 mg/l de plus, pour un total de 0,64 mg/l.(…)
la suite, l’an dernier aussi le débat faisait rage, revoyez cet article qui semble nous prouver que le débat stagnait…
J’avoue personnellement ne consommer que de l’eau en bouteille, mais bon plusieurs personnes de Québec se rabattent sur l’eau du robinet. Nous assisterons au défilé d’experts des deux côtés afin de savoir si on doit cesser la fluoration de l’eau qui a cours depuis 36 ans à la ville. On nous assomera avec des piles d’études de chaque côté. Et fort certainement les deux camps auront raison dans leur arguments, chaque « médaille » ayant deux côtés. Donc, à notre tour « mouillons-nous ».