Source: Nathalie Collard, La Presse (éditorial), 18 février 2009.
(…) C’est la principale différence entre l’événement de Québec et celui de Montréal, il y a un an et demi: la détermination et l’enthousiasme étaient beaucoup plus palpables lundi.
Regardons la réalité en face: 18 mois se sont écoulés depuis le Sommet de Montréal et à l’exception du Quartier des spectacles (un dossier majeur, il faut en convenir), la rencontre n’a accouché d’aucun autre projet d’envergure. Le plan d’action adopté à l’issue de cette rencontre se cherche toujours un «porteur de ballon» et Montréal n’a pas encore de branding (métropole culturelle? ville de créateurs? On cherche…).
À Québec, il n’y a pas de tataouinage, pour reprendre une expression populaire. Le maire est encore au sommet de la vague du succès du 400e et il en profite. (…)
Bien sûr, la capitale et la métropole sont fort différentes. Québec est plus homogène. C’est une ville moins paralysée par sa bureaucratie, plus facile à gérer.
Montréal, pour sa part, est un cauchemar. Même l’ancienne ministre des Affaires municipales Louise Harel, pourtant à l’origine des fusions, reconnaît que la ville est désorganisée. À cause de la structure et du pouvoir des arrondissements, le maire de Montréal pourrait difficilement avoir un impact aussi direct que son homologue de Québec. (…)
La suite. Aussi, entre autres billets: Québec horizon culture: un marathon de 53,2 millions $.