Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport en commun »

Tramway de Québec: Saint-Roch et Limoilou à l’heure des choix

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 avril 2021 10 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

La Ville de Québec rencontre ces jours-ci les citoyens de Saint-Roch et D’Estimauville pour leur parler des «choix qu’il y aura à faire» le long du futur tracé du tramway.

Dans une mêlée de presse, mardi matin, le maire de Québec, Régis Labeaume, a indiqué que les responsables du bureau de projet du réseau de transport structurant avaient commencé à rencontrer les citoyens qui vivent dans les quartiers Saint-Roch et D’Estimauville.

«Ça a bien été. Évidemment, il y a des choix à faire. Les choix vont se faire avec eux», a indiqué le maire, qui assure que le choix de son administration sur le tracé «n’est pas définitif».

Le tramway doit circuler dans Saint-Roch, à partir de la sortie du tunnel prévue dans le secteur du parc Jean-Paul-L’Allier. Ensuite, il doit bifurquer vers le quartier D’Estimauville. Il y a quelques semaines, alors que des discussions étaient en cours avec le gouvernement sur le tracé final, le maire avait indiqué que l’option de la Canardière était privilégiée.

Il reste cependant la question de savoir si l’on emprunterait la 3e Avenue ou la 4e Avenue pour atteindre de la Canardière, ce qui cause bien des discussions dans Limoilou. «Il y a bien des choses à discuter avec les gens de Limoilou», a dit le maire.

Des citoyens de la rue des Chalutiers avaient aussi dénoncé, dans les derniers mois, les intentions de la Ville, de faire circuler le tramway dans Saint-Roch.

La participation aux rencontres est positive, selon le maire. «Les gens comprennent la situation et on va tenter de faire les meilleurs choix avec eux autres.» M. Labeaume répète que ce projet est une «opportunité». «Moi, je sais une chose, c’est qu’un tramway qui passe dans Limoilou, c’est bon pour tout le monde. C’est un bénéfice extraordinaire.»

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tramway : la portion du tracé de 3 km entre Saint-Roch et d’Estimauville n’est pas encore définie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 avril 2021 3 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Même si le gouvernement et la Ville de Québec se sont mis d’accord sur le tracé du tramway, le parcours précis de 3 kilomètres qu’empruntera le tramway pour relier le pôle d’échanges de Saint-Roch au terminus d’Estimauville n’est pas encore défini.

C’est ce que le maire Labeaume a révélé lundi en fin d’après-midi en marge d’un point de presse.

« Dans quelques jours, on va rencontrer les gens de Saint-Roch. Ensuite, on va vous présenter les hypothèses pour le trajet Saint-Roch—D’Estimauville. Il [le tracé] n’est pas déterminé », a-t-il laissé tomber.

Selon lui, « on a un budget fixe pour [la portion entre] Saint-Roch à D’Estimauville. Avec ce budget-là, on a des stratégies contractuelles pour faire en sorte d’ajouter, le temps venu, le trajet à l’ensemble de l’œuvre ». Cela pourrait passer par un « addenda » greffé à l’appel de propositions qui doit toujours être lancé le 30 avril.

Un tracé « pas mal direct »

Sans détailler les scénarios sur la table, Régis Labeaume a convenu « qu’il n’y a pas de place pour beaucoup de variantes. Il va falloir que ce soit pas mal direct. On n’ira pas faire de grands détours, parce que le budget est fixe et qu’il faut le respecter ».

Interrogé quant à la desserte des banlieues éloignées, qui sera désormais chapeautée par le ministère des Transports, le maire de Québec a dit qu’il ne voulait pas « scooper » le gouvernement.
Il a toutefois rappelé qu’il est « incontournable » de voir la portion sud de l’autoroute Laurentienne aménagée en boulevard urbain.

Dans « quelques semaines »

Plus tôt en journée, le ministre des Transports, François Bonnardel, a confirmé que la situation sanitaire de Québec oblige le gouvernement à attendre « encore quelques semaines » avant d’organiser une conférence de presse « en présentiel » pour dévoiler les détails du tramway. Lundi, M. Bonnardel a annoncé un budget de près de 500 millions $, d’ici 2023, pour le réseau routier de la Capitale-Nationale. Cette somme ne comprend pas la desserte des banlieues, dont les détails seront dévoilés plus tard.

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Encore «quelques semaines» avant les détails sur le tramway de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 avril 2021 4 commentaires

Jérémy Bernier
Journal de Québec

Les citoyens de Québec devront patienter « encore quelques semaines » avant de connaître les détails de l’approbation du projet du tramway par le gouvernement Legault en raison de la situation épidémiologique de la région.

C’est ce qu’a affirmé le ministre des Transports, François Bonnardel, lors d’une conférence de presse virtuelle sur les sommes investies dans le réseau routier de la Capitale-Nationale d’ici 2023.

Questionné sur la façon dont la CAQ a annoncé avoir donné le feu vert au projet de 3,3 milliards $ vendredi – via un simple communiqué bien avare de détails – M. Bonnardel a confirmé les propos émis par l’une de nos sources.

«On va attendre que la situation sanitaire de Québec s’améliore avant de faire une annonce officielle avec le maire de Québec, la vice-première ministre et le premier ministre.»

«On a décidé d’y aller plus rapidement avec un communiqué pour donner l’élan à la Ville de Québec pour partir avec l’appel de propositions, mais ce n’est que partie remise», précise-t-il.

Mieux en présentiel

Mais cette annonce n’aurait-elle pas pu être faite lors d’une conférence virtuelle, comme c’était le cas pour l’annonce sur les investissements dans le réseau routier, lundi?

«Le virtuel c’est bien, mais on peut faire mieux avec un visuel important comme le projet de tramway», lance le ministre des Transports.

«Je pense que ça mérite quelques semaines d’attente pour faire une présentation en bonne et due forme, en présentiel. On va espérer que ça s’améliore très rapidement», poursuit-il.

Soulignons que le budget de près de 500 M$ attribué à la Capitale-Nationale pour son réseau routier ne comprend pas le projet de desserte des banlieues par le transport en commun. Des sommes supplémentaires seront donc ajoutées dans les prochaines années pour «préparer les travaux et le plan de match de la périphérie».

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Le Conseil des ministres autorise la Ville de Québec à lancer l’appel de propositions pour son projet de tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 avril 2021 14 commentaires

NOUVELLES FOURNIES PAR
Cabinet du ministre des Transports

QUÉBEC, le 16 avril 2021 /CNW Telbec/ – À la suite d’une entente de principe survenue en mars dernier et de différentes modifications apportées au projet de tramway de Québec, le gouvernement du Québec annonce que le Conseil des ministres a autorisé la Ville de Québec à lancer l’appel de propositions pour ce projet.

Grâce à une démarche rigoureuse prenant en compte à la fois des avis du ministère des Transports, du Bureau de projet de la Ville de Québec et d’experts indépendants ainsi que des recommandations du rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), c’est un projet de tramway optimisé qui franchit aujourd’hui une étape importante. Ce projet, qui s’inscrira dans une vision intégrée du transport collectif dans la grande région de Québec, permettra notamment de relier deux futurs secteurs innovants à l’est et à l’ouest de la ville de Québec, soit la future zone d’innovation du Littoral Est et un futur quartier innovant aux abords du terminus Le Gendre. La desserte des banlieues, quant à elle, sera désormais assurée par un projet distinct piloté par le ministère des Transports en étroite collaboration avec la Ville de Québec.

Les détails de ce nouveau projet et du projet de tramway de même que la vision gouvernementale des transports dans la grande région de Québec feront l’objet d’une annonce ultérieure à laquelle la Ville de Québec participera, lorsque la situation sanitaire le permettra.

La suite

Sondage: 52% des répondants sont favorables au tramway Taïeb Moalla (Journal de Québec). Un extrait: Selon un sondage CROP commandé par un groupe opposé au tramway, une courte majorité de 52% des citoyens de la grande région de Québec demeurent tout de même favorables à ce mode de transport structurant «dans sa forme actuelle».

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

[QUIZ] L’histoire du tramway à Québec en sept questions

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 avril 2021 Commentaires fermés sur [QUIZ] L’histoire du tramway à Québec en sept questions

Journal Le Soleil
L’équipe du Chronoscope
Société historique de Québec

Ce n’est pas d’hier que le tramway fait parler de lui à Québec! Avec le possible retour des rails dans la capitale, ce jeu-questionnaire vous permettra de mieux connaître ce pan de l’histoire du transport urbain de Québec. Des voitures hippomobiles aux voitures touristiques, redécouvrez la belle époque du tramway de Québec aux XIXe et XXe siècles grâce à la Société historique de Québec et à l’équipe du Chronoscope, une plateforme Web qui permet de découvrir des photos de Québec à différentes époques.

Afin de mettre en lumière l’album du Chronoscope présentant Québec à l’ère du tramway, nous vous invitons à tester vos connaissances et à aller faire un tour sur ledit album pour davantage de photos anciennes.

[QUIZ] L’histoire du tramway à Québec en sept questions

Le Quizz

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Le Conseil des ministres donne son aval au projet de tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2021 3 commentaires

Louise Boisvert
Radio-Canada

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, le projet du maire de Québec obtient le feu vert du gouvernement pour aller de l’avant avec le projet de tramway.

Après des mois d’attente, le maire de Québec obtient enfin l’aval du gouvernement de François Legault pour son projet de tramway. Radio-Canada est en mesure de confirmer que le décret a été signé lors du conseil des ministres qui se tenait ce mercredi.

Personne au gouvernement n’a voulu confirmer nos informations. Rien ne l’oblige. Les élus n’ont pas à rendre compte des décrets qu’ils signent au moment où ils les signent.

Encore ce matin, la ministre responsable de la Capitale-Nationale affirmait que le dossier cheminait rapidement. Ça avance très bien, a commenté Geneviève Guilbault.

La suite

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Le 3e lien amènera une «révolution» pour le transport en commun, dit Lehouillier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mars 2021 3 commentaires

Dominique Lelièvre
Journal de Québec

Le troisième lien s’inscrira dans une véritable «révolution» du transport en commun dans la région de Québec, a dit mercredi Gilles Lehouillier, en faisant état de sa rencontre avec le premier ministre François Legault.

Deux semaines après un tête-à-tête avec Régis Labeaume, M. Legault a répété l’exercice avec le maire de Lévis, pour le mettre au parfum notamment dans le dossier du tunnel entre sa ville et Québec.

Selon ce qu’a rapporté M. Lehouillier, ce projet et celui de tramway à Québec seront «parfaitement arrimés». M. Legault aurait mentionné vouloir réaliser «une des plus belles dessertes» en matière de transport collectif.

Il est question d’un réseau de voies réservées du côté de Québec, mais également du côté de Lévis, «pour vraiment amener une interconnexion régionale extrêmement forte», a affirmé le maire. Le gouvernement fédéral sera d’ailleurs «interpellé» à cet effet.

«C’est une révolution. Il [M. Legault] m’a même parlé lui-même d’une révolution au niveau du transport en commun qui s’en vient, alors ils ont hâte de faire l’annonce. Le gouvernement est tout aussi déterminé avec le tunnel Québec-Lévis qu’il l’est avec le tramway», a estimé Gilles Lehouillier.

Si à Québec, le maire Labeaume s’est inquiété que «quelque chose accroche» dans le dossier du tramway, «ce n’est absolument pas ce que j’ai senti ce matin,» a évalué son homologue lévisien.

«Au contraire […], le premier ministre m’a même félicité pour mon appui au tramway, alors il y tient énormément. […] L’os dont vous parlez, je ne sais pas qu’est-ce que c’est, mais ce matin, je n’avais pas ce ton-là de la part du premier ministre», a ajouté M. Lehouillier en répondant à la question d’une journaliste.

(…)

La rencontre n’aura pas permis d’en savoir plus sur les coûts de construction du troisième lien, mais «le gouvernement est déterminé à aller de l’avant» et «on prévoit toujours une première pelletée de terre avant l’élection».

Au sujet d’une présentation du projet de tunnel, «ce qu’on nous dit, c’est que c’est imminent et que les ficelles semblent attachées, surtout que maintenant, le projet de tramway a avancé pas mal», a souligné M. Lehouillier.

La suite

Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Gratuité des transports en commun: une tendance qui a de l’avenir

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mars 2021 1 commentaire

Françoise Ruby
Magazine 100º

Les transports collectifs gratuits font leur chemin, particulièrement en Europe et, dans une moindre mesure, en Amérique du Sud et aux États-Unis. Dunkerque en France, Tallinn, la capitale de l’Estonie, mais aussi Kansas City se sont récemment jointes à ce mouvement de gratuité des transports en commun. 100° s’est entretenu avec Maxime Huré, spécialiste des politiques de mobilité durable, enseignant-chercheur en science politique à l’université de Perpignan et président de l’association Villes innovantes et gestion des savoirs.

« Bien qu’il n’existe pas encore de recension mondiale des villes offrant la gratuité totale des transports, on estime que 120 d’entre elles ont mis cette mesure en place, dont 36 en France », précise d’emblée Maxime Huré qui, avec des collègues belges et luxembourgeois, travaille actuellement sur cet inventaire ambitieux.

Transports collectifs gratuits : une tendance encore marginale, mais en expansion

La très grande majorité des villes et des agglomérations ayant mis en place cette mesure l’ont fait depuis le début des années 2000. Et le mouvement inclut maintenant des villes plus importantes comme Dunkerque en 2018 (population : 200 000 habitants) et Kansas City en 2019 (près de 500 000 habitants). « En 2013, Tallinn, la capitale de l’Estonie, a été la première ville de plus de 400 000 habitants à instaurer le transport gratuit sur son territoire », indique Maxime Huré.

À Tallinn et Kansas City, la gratuité est toutefois réservée aux résidents. En revanche, dans la Communauté urbaine de Dunkerque, qui regroupe 17 municipalités, tous ont accès sans billet aux autobus, même les visiteurs. C’est le cas aussi au Luxembourg depuis mars 2020, d’une façon encore plus radicale. « Le Luxembourg, qui compte 615 000 habitants, a même rendu le train gratuit, ce qui a réduit les frais de transport des quelque 200 000 travailleurs transfrontaliers », souligne Maxime Huré.

(…)

Comment financer la gratuité des transports en commun ?

« La gratuité des transports en commun entraîne en effet une perte de revenus pour les villes, reconnaît Maxime Huré, mais aucun réseau de transport n’est financé uniquement par les usagers. En France, par exemple, la part de la contribution des usagers au financement des réseaux varie de 10 % à 30 %. »

« Certains maires font des choix politiques assumés, poursuit-il. À Dunkerque, par exemple, le maire a renoncé à construire une salle de sports et de spectacles planifiée par l’équipe précédente et a plutôt affecté 180 millions d’euros au financement de la gratuité et à l’amélioration du service et du réseau. »

(…)

À Dunkerque, le transport collectif est devenu gratuit la fin de semaine en 2015, soit trois ans avant la gratuité totale. À Montpellier, la 7e ville de France, qui compte 400 000 habitants, la transition sera également progressive. Ainsi, depuis septembre 2020, les habitants de la métropole peuvent se procurer un « Pass week-end gratuit ». Dans la foulée, le prix des abonnements mensuels des résidents a été réduit de 10 %. La gratuité sera ensuite étendue aux personnes âgées et aux jeunes, puis, d’ici 2023, à tous les habitants de la métropole.

La suite

Voir aussi : Transport, Transport en commun.

Une autre tuile pour le tramway, déplore le maire Labeaume

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mars 2021 12 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

«Quelque chose accroche» avec le tramway, a lancé, dépité, le maire de Québec, qui espérait un feu vert du Conseil de ministres la semaine prochaine.

En point de presse, mercredi, Régis Labeaume a révélé qu’il avait eu «une surprise dans les derniers jours et je ne la trouve pas drôle». Il n’a cependant pas précisé quel était le sujet qui achoppait soudainement dans ses discussions avec le gouvernement Legault, alors qu’une entente avec le premier ministre lui-même laissait entrevoir une embellie pour le mégaprojet de tramway.

«C’est fatigant, j’ai hâte que ça finisse», a laissé tomber M. Labeaume. Il espérait que le projet soit sanctionné par le conseil des ministres la semaine prochaine. Il aurait pu ainsi obtenir le décret ministériel qu’il faut à la Ville pour aller de l’avant avec le lancement de l’appel de propositions, une étape cruciale dans l’avancement du projet.

«On espérait mercredi prochain, mais il semble que ce sera pas ça.»

Sans vouloir donner davantage de détails, il a dit espérer que ce nouveau contretemps ne remette pas en cause le projet. Les discussions se poursuivent entre le gouvernement, la Ville et le Bureau de projet. «On se parle à tous les jours pour tenter de solutionner cet accrochage.»

L’article

* Merci à un fidèle lecteur … assidu

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Les tours de bureaux doivent s’installer près des axes de transport en commun, insiste la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 mars 2021 3 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Les entreprises comptant beaucoup d’employés, du domaine de l’administration et des services professionnels, doivent installer leurs bureaux dans les secteurs les mieux desservis par le transport en commun, pas dans les parcs industriels et zones résidentielles, réitère la Ville de Québec dans un règlement récent.
«La décision n’est pas nouvelle de favoriser le développement des immeubles de bureaux […] à proximité des axes de transport en commun et des pôles urbains», observe la conseillère en communication Audrey Perreault. Cette vision a été énoncée «bien avant même que le projet de réseau structurant de transport en commun [tramway] soit présenté».

C’est ainsi que, en 2014, des normes temporaires ont été implantées afin de forcer le regroupement des «plus fortes densités d’emplois» là où il y a le plus d’autobus.

Ces règles devaient cependant s’appliquer seulement pendant que l’administration municipale mettait à jour sa bible de l’aménagement du territoire de Québec : le Schéma d’aménagement et de développement. Ce document évoque le rêve de la capitale pour son avenir, cible les secteurs où on veut des maisons, des commerces, des tours, des champs, des arbres…

Ce Schéma a finalement été adopté en 2020. Mais il faudra encore du temps pour que les nombreux règlements de la Ville soient mis à jour afin de refléter les orientations qu’il contient, note Audrey Perreault.

La Ville vient donc de ressortir son règlement temporaire de 2014 afin de le remodeler selon la vision nouvelle. En le maintenant en vigueur, on évitera qu’il y ait des passe-droits tandis que les fonctionnaires s’attellent à la tâche de révision.

«En résumé, il est nécessaire de modifier le règlement de contrôle intérimaire afin d’appliquer immédiatement les orientations et les objectifs du Schéma d’aménagement.»

Immeubles dispersés

Donc, les tours de bureaux ne pourront pousser n’importe où. Ce qui n’a pas toujours été le cas : «Jusqu’ici, la planification urbaine a laissé beaucoup de latitude à l’implantation des immeubles de bureaux sur le territoire. En conséquence, ceux-ci sont dispersés dans toute l’agglomération, sans égard à la structure urbaine», dixit le Schéma d’aménagement.

On y ajoute : «La dispersion des entreprises sur le territoire a plusieurs conséquences. Elle rend difficiles la desserte efficace en transport en commun et le développement de milieux d’affaires denses et animés, à l’image de ce que devrait être une agglomération urbaine de la taille de Québec.

«Le secteur des services occupe 85 % des travailleurs de l’agglomération de Québec, dont 30 % dans des emplois administratifs, principalement concentrés dans l’administration publique, les services professionnels et les assurances.»

Source : Schéma d’aménagement et de développement révisé, Ville de Québec

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Les entreprises comptant beaucoup d’employés, du domaine de l’administration et des services professionnels, doivent installer leurs bureaux dans les secteurs les mieux desservis par le transport en commun, pas dans les parcs industriels et zones résidentielles, réitère la Ville de Québec dans un règlement récent.
«La décision n’est pas nouvelle de favoriser le développement des immeubles de bureaux […] à proximité des axes de transport en commun et des pôles urbains», observe la conseillère en communication Audrey Perreault. Cette vision a été énoncée «bien avant même que le projet de réseau structurant de transport en commun [tramway] soit présenté».

C’est ainsi que, en 2014, des normes temporaires ont été implantées afin de forcer le regroupement des «plus fortes densités d’emplois» là où il y a le plus d’autobus.

Ces règles devaient cependant s’appliquer seulement pendant que l’administration municipale mettait à jour sa bible de l’aménagement du territoire de Québec : le Schéma d’aménagement et de développement. Ce document évoque le rêve de la capitale pour son avenir, cible les secteurs où on veut des maisons, des commerces, des tours, des champs, des arbres…

Ce Schéma a finalement été adopté en 2020. Mais il faudra encore du temps pour que les nombreux règlements de la Ville soient mis à jour afin de refléter les orientations qu’il contient, note Audrey Perreault.

La Ville vient donc de ressortir son règlement temporaire de 2014 afin de le remodeler selon la vision nouvelle. En le maintenant en vigueur, on évitera qu’il y ait des passe-droits tandis que les fonctionnaires s’attellent à la tâche de révision.

«En résumé, il est nécessaire de modifier le règlement de contrôle intérimaire afin d’appliquer immédiatement les orientations et les objectifs du Schéma d’aménagement.»

Immeubles dispersés

Donc, les tours de bureaux ne pourront pousser n’importe où. Ce qui n’a pas toujours été le cas : «Jusqu’ici, la planification urbaine a laissé beaucoup de latitude à l’implantation des immeubles de bureaux sur le territoire. En conséquence, ceux-ci sont dispersés dans toute l’agglomération, sans égard à la structure urbaine», dixit le Schéma d’aménagement.

On y ajoute : «La dispersion des entreprises sur le territoire a plusieurs conséquences. Elle rend difficiles la desserte efficace en transport en commun et le développement de milieux d’affaires denses et animés, à l’image de ce que devrait être une agglomération urbaine de la taille de Québec.

«Le secteur des services occupe 85 % des travailleurs de l’agglomération de Québec, dont 30 % dans des emplois administratifs, principalement concentrés dans l’administration publique, les services professionnels et les assurances.»

Source : Schéma d’aménagement et de développement révisé, Ville de Québec

L’article

* Merci à un fidèle lecteur (LP Simard)

Voir aussi : Architecture urbaine, Étalement urbain, Densification, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.